Patricia Castillo.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
25 mai 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Un conseil scolaire catholique de l’Ontario a refusé de répondre aux questions des parents sur la raison pour laquelle on fait jouer leurs enfants à des jeux axés sur la sexualité dans une classe de quatrième année.
Au cours d’une réunion tenue le 1er mai, le conseil scolaire Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) est resté silencieux lorsque Patricia Castillo, un parent inquiet, a révélé que sa fille de quatrième année jouait à un « jeu du pénis et du vagin » en classe de santé, sur les instructions de l’enseignant.
« Je veux mettre fin à l’endoctrinement des enfants par des adultes idéologiquement possédés à l’école », a déclaré Mme Castillo, qualifiant le jeu de « préparation sexuelle ».
« Cette tendance populaire à sexualiser les enfants ne devrait pas être encouragée dans les salles de classe ou dans les bibliothèques scolaires », a-t-elle ajouté.
Selon la fille de Mme Castillo, le jeu consistait à ce que deux élèves se tiennent devant la classe et se voient attribuer le mot « pénis » ou « vagin ». Les élèves prononçaient à tour de rôle le mot qui leur avait été attribué jusqu’à ce que l’un d’entre eux se mette à rire. L’élève qui riait le premier était le perdant du jeu.
Mme Castillo a déclaré que sa fille lui avait parlé du jeu pendant les vacances d’été. En septembre 2022, elle s’est adressée au directeur de l’école, lui demandant si le jeu était toujours pratiqué et quel en était l’objectif. Toutefois, Mme Castillo n’a toujours pas reçu de réponse de sa part.
Bien que Mme Castillo ait été autorisée à présenter ses préoccupations au conseil d’administration, ce dernier avait annoncé que les administrateurs ne répondraient pas aux questions au cours de la réunion.
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Après sa présentation, Mme Castillo a demandé aux administrateurs de lever la main s’ils pensaient que le jeu sexuel auquel jouaient les enfants était inapproprié. Cependant, aucun d’entre eux n’a levé la main, ce qui a poussé un visiteur à crier « Lâches ! »
Jack Fonseca, de la Coalition nationale pour la Vie, a déclaré à LifeSiteNews que l’enseignant qui a fait jouer les enfants à ce jeu sexuel devrait faire l’objet d’une enquête de police.
« Un mandat devrait également être demandé pour fouiller son ordinateur à la recherche d’éventuelles images criminelles impliquant des enfants », a-t-il ajouté. « Lorsque nous voyons ce genre de choses, un adulte qui semble préparer sexuellement des enfants avec des jeux sexuels explicites, nous devrions tirer la sonnette d’alarme ».
« Nous savons depuis de nombreuses années que la profession d’enseignant est confrontée à un grave problème d’inconduite sexuelle de la part des éducateurs à l’égard des élèves. Il ne s’agit donc pas d’une question que l’on peut ignorer ou balayer sous le tapis », a averti M. Fonseca.
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que le conseil scolaire WCDSB impose l’agenda LGBT aux enfants. Le conseil s’est retrouvé sous le feu des critiques en avril après la publication d’une série de tweets racistes de Wendy Ashby, administratrice du WCDSB, dans lesquels elle qualifiait les hommes blancs chrétiens de « créatures les plus dangereuses de la planète ».
« Le WCDSB a déjà vu sa réputation mise en pièces par l’ancienne administratrice, Wendy Ashby, pour ses opinions fanatiques, racistes et anti-chrétiennes », a déclaré M. Fonseca. « Les rapports faisant état de ce qui semble être de la préparation sexuelle de très jeunes élèves, en classe, par des enseignants, ne font qu’ajouter à la honte de ce conseil ».
Par ailleurs, le conseil scolaire catholique de Waterloo a interdit à la Coalition nationale pour la Vie et à Rebel News d’assister à l’une de leurs réunions après la diffusion d’une vidéo virale montrant les administrateurs de l’école refusant de répondre aux questions sur les tweets de Mme Ashby.
Près d’un mois plus tard, Mme Ashby a annoncé sa démission après que plus de 3 000 parents aient adressé une pétition au WCDSB pour qu’il la renvoie.
Début mai, un sondage du WCDSB, envoyé à LifeSiteNews par des parents inquiets, demandait aux élèves à quel genre ils s’identifiaient, tout en proposant comme options « femme trans », « homme trans » et « bispirituel ».
Ces dernières années, l’augmentation des taux d’identification transgenre a été célébrée et adulée par la culture dominante, tandis que les taux de mutilation chirurgicale pour les mineurs ont grimpé en flèche. Dans de nombreuses écoles publiques, les jeunes enfants sont activement encouragés à nier leur biologie et à vivre comme le sexe opposé.
« Il faut prendre au sérieux les changements à apporter pour mettre fin à toute la propagande sexuelle — et à la préparation sexuelle — dans nos écoles, sous le couvert du mandat DIE (Diversité, Inclusion et Équité) du ministère de l’Éducation », a insisté M. Fonseca.
« Nous avons de plus en plus de preuves que le mandat DIE n’est qu’un outil pour promouvoir l’immoralité sexuelle et séparer les enfants de la foi catholique authentique », a-t-il déclaré.