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Une mère inquiète expose la tyrannie homosexuelle et transgenre de l’école de sa fille de 13 ans

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik

25 avril 2019 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette semaine, le Daily Mail a publié l’article d’une mère qui raconte ce qui se passe dans les écoles du Royaume-Uni. Suzanne Glover, qui est un pseudonyme pris pour raisons de sécurité en raison du niveau de harcèlement auquel sont confrontées les mères qui osent s’élever contre la tendance transgenre, a noté à quel point les choses ont changé depuis son époque. Les conversations avec sa fille de 13 ans, Bella (pseudonyme également), ne concernent plus les sports scolaires, les études et la vie sociale. Maintenant, mentionne Glover, ce qu’elle raconte de l’école implique généralement « des histoires étourdissantes de fluidité des genres et de politique sexuelle » :

Il y a la saga en cours de l’amie de Bella, Jessica, qui a révélé son homosexualité l’an dernier après avoir commencé à sortir avec Alexandra. Cependant, Alexandra est transsexuelle et vit dorénavant sous le nom d’Alex — pour laquelle on doit utiliser le pronom « il » — bien qu’Alex[andra] soit une élève d’une école pour filles.

Il y a eu d’énormes drames lorsqu’une autre camarade de classe, Rebecca, a avoué à Laura, qui est dans son cours de mathématiques, qu’elle était sexuellement attirée par elle. Laura, qui avait l’habitude de se présenter comme un garçon, l’a rejetée avec colère, disant qu’elle avait sauté aux mauvaises conclusions, laissant Rebecca en larmes. Cependant, Laura a par la suite décidé qu’elle était homosexuelle, et les deux filles forment désormais un couple.

Petit rappel : Bella n’a que treize ans. Glover mentionne clairement que si sa fille se révélait homosexuelle, elle serait d’accord [ce qui n’est pas bon]. D’autre part, écrit-elle, le nombre d’enfants qui revendiquent maintenant le statut de minorité sexuelle et l’âge de ces enfants la préoccupent profondément, ainsi que de nombreux autres parents :

Au cours de la dernière année, Bella et ses amis ont estimé qu’environ 12 % — une sur huit — de son groupe d’âge se s’est déjà déclarée gais, bisexuelle ou transgenre. D’autres parents à qui j’ai parlé dans des écoles sélectives pour filles similaires, près de chez nous, citent des pourcentages similaires.

Et ce n’est pas uniquement dans les écoles non mixtes. Selon les chiffres du conseil publiés en novembre dernier, Dorothy Stringer, une école secondaire de Brighton, a révélé que 40 enfants ne s’identifiaient pas au sexe avec lequel ils étaient nés, et 36 autres sur 1600 enfants ont déclaré qu’ils étaient de genre fluide… Selon les derniers chiffres du recensement gouvernemental sur l’identité sexuelle, qui sont recueillis anonymement, 1,6 % des femmes adultes au Royaume-Uni se disent lesbiennes, gaies ou bisexuelles. Bien que cela ne fasse pas l’objet d’un suivi, on estime que le nombre de personnes transgenres se situe entre 0,2 % et 1 %.

Cela dit, écrit Glover, il y a un « grand écart » entre ces statistiques et ce qui se passe à l’école, en particulier chez les filles. En fait, sa fille n’a pratiquement pas reçu d’information dans ses classes sur la façon « d’avoir une relation hétérosexuelle » [c’est-à-dire ?] alors qu’elle avait déjà reçu « un séminaire sur le genre et les préférences sexuelles animé par cinq des élèves transsexuels, non binaires (ne s’identifiant ni comme homme ni comme femme) et gais de sixième année ». Il s’agissait de présentations sur les définitions d’un large éventail de mots, allant de « transgenre » à « asexué ». Le fait d’être normal, cependant, est présenté comme une autre option parmi tant d’autres, malgré les statistiques officielles indiquant que seule une infime fraction de la population s’identifie comme LGBTQ :

Un mot dont Bella ne connaissait pas encore le sens était « cisgenre ». Ce mot, de plus en plus entendu, est défini comme « les personnes dont l’identité de genre correspond au sexe qui leur a été attribué à la naissance ». En d’autres termes, on a dit à Bella qu’elle avait maintenant une étiquette pour être née fille et qu’elle voulait le rester. Déconcertée, elle m’a dit après l’école : « Je suis une fille. J’aime être une fille. Jusqu’à présent, je n’avais pas pensé que j’avais besoin de le justifier. »

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Mais beaucoup d’étudiants commencent apparemment à se sentir comme ça. On a demandé aux élèves de lever la main s’ils trouvaient les présentations « utiles et agréables », et Bella a dit à sa mère qu’elle devait lever la main pour éviter d’être accusée de transphobie, malgré le fait qu’elle ne savait pas si elle était à l’aise avec les présentations. Bella et beaucoup d’autres élèves font maintenant de leur mieux pour éviter de parler complètement de genre ou de sexualité, parce qu’ils ont vu des élèves qui osent poser des questions se faire agresser par d’autres filles. Oublier d’utiliser des pronoms transgenres ou non binaires comme « il » ou « eux » lorsqu’on parle aux élèves, dit Bella, peut immédiatement « attirer les foudres » des autres élèves.

Quelque chose se passe ici, écrit Glover. Elle a noté qu’une étude récente (et très calomniée) pourrait expliquer pourquoi les taux d’adolescents transgenres ont monté en flèche :

La chercheuse en santé publique Lisa Littman, de l’Université Brown aux États-Unis, a constaté que la « contagion sociale » pourrait être un facteur. En effet, elle a noté que les filles étaient plus susceptibles de tomber dans une dysphorie de genre rapide si elles connaissaient une autre personne qui ressentait ce sentiment. Lorsqu’ils s’identifiaient comme transgenre, les parents ont également dit qu’ils avaient remarqué que leurs enfants devenaient plus populaires, qu’ils gagnaient plus d’abonnés sur les médias sociaux et qu’ils étaient davantage vantés. L’un des parents l’a signalé : « Les personnes transsexuelles sont considérées comme des vedettes par les autres adolescents. ». [Alors pourquoi est-ce que l’on met sur le dos des gens ordinaires les suicides des transgenres, prétendument causés par l’intimidation dont ces derniers seraient les victimes ?]

Le revers de la médaille, cependant, c’est que « cisgenre » est devenu un terme d’abus contre les adolescents hétérosexuels [mot grotesque en soi]*. Les parents ont raconté que les enfants transgenres se moquaient des enfants hétérosexuels, qu’ils considéraient comme « stupides et ennuyeux », et ils étaient « désobligeants » au sujet de « l’hétérosexualité, du mariage et des familles composées de deux parents et de leurs enfants ». Bella dit qu’elle connaît ce sentiment : « Quand je parle d’aimer les garçons à certaines filles de mon année, je suis traitée comme si j’étais stupide et que je ne comprenais pas. “Si tu es hétérosexuelle et que tu aimes le sexe opposé, tu ne peux pas être une personne profonde ou évoluée.” »

Bref, les enfants sont empoisonnés par ces idéologies, et cela a un impact important sur leur façon de voir le monde. En fait, l’hypersexualisation — de nombreux élèves s’imaginent que le simple fait d’aimer quelqu’un signifie qu’ils doivent être gais, lesbiennes ou sexuellement intéressés par cette personne — détruit les amitiés d’enfance :

Il y a aussi l’effet dévastateur que cela a sur les amitiés des filles… Bella, complètement confuse, se demande si certains de ses camarades de classe ne l’aiment pas tout simplement. Elle doit se demander si elle leur plaît aussi. En tant que mère, j’ai choisi de l’envoyer dans une école non mixte pour qu’elle n’ait pas à s’occuper de ce genre de problèmes. En effet, Bella m’a montré un échange de messages texte dans lequel une amie lui avait demandé si elle avait déjà embrassé quelqu’un. Quand Bella a dit non, elle a répondu : « Veux-tu essayer avec moi ? ».

Parce que Bella et sa meilleure amie sont inséparables, Bella a dit qu’elle a aussi dû contrer des rumeurs selon lesquelles elle et son amie étaient homosexuelles — non pas qu’elle ait quelque chose contre le fait d’être gai [aïe]*, elle ne l’est tout simplement pas. Ma fille croit qu’il y a certainement une partie du mouvement du genre et de la fluidité sexuelle à son école qui le font pour le spectacle. « Les couples homosexuels de mon année ne semblent pas se parler beaucoup à l’école, me dit-elle. Ils montrent principalement leurs relations sur les médias sociaux. Ils semblent aimer les relations très intenses — avec beaucoup de drame, de rupture et de réconciliation — et ils affichent parfois des photos d’eux s’embrassant. »

Une autre mère m’a raconté des scénarios similaires à l’école de sa propre fille de 13 ans : « L’école de ma fille Macie pousse un programme très sexualisé, et cela semble amener de très jeunes filles — de 11 à 13 ans — à voir le monde d’une manière sexuelle, y compris les amitiés entre filles. Une fille a dit qu’elle pensait que Macie et son amie “sortaient ensemble” parce qu’elles s’étaient tenu la main en courant vers un bus. Bien que les groupes de pression qui poussent ce programme disent que les parents font partie du problème et refusent à leurs enfants la chance d’être eux-mêmes, je dis que ce ne sont que des enfants, et que les gens changent beaucoup entre l’enfance et l’âge adulte ».

Une fille de treize ans rentre de l’école et dit à sa mère qu’elle craint d’être « ennuyeuse » parce qu’elle ne se prend pas pour un garçon et qu’elle ne se croit pas homosexuelle. Sa mère, il faut le souligner, ne se soucierait même pas que sa fille s’identifie comme homosexuelle [aïe]*, mais elle trouve que l’atmosphère hypersexualisée, la promotion du transgenrisme et des idéologies sexuelles auprès des jeunes enfants, et la misère et les problèmes énormes des étudiants qui en résulte sont très problématiques.

Ces enfants confus, il faut le dire, sont la génération à venir. Cela devrait vraiment nous terrifier.


* Il est à préciser que le mot « hétérosexuel » est absurde car redondant et qu’on veut désigner par lui (par exemple) les personnes ayant une attirance pour les personnes de sexe opposé. Or les mots dont le mot « hétérosexuel » est composé sont : « sexe », qui vient du mot latin « sexus » lui-même dérivé du latin « secare » signifiant « couper, diviser » : le mot sexe indique donc la différence entre homme et femme ; le préfixe « Hétéro » (du grec « hétéros ») lui indique la différence, le contraire, l’opposé. Le mot « hétérosexuel » a été forgé pour désigner le contraire d’« homosexuel », mot assez récemment inventé qui est une aberration puisque voulant en fait dire, si l’on s’attache à la signification des mots utilisés pour le former, pareil-divisé. L’une des meilleures façons de désigner les personnes que l’on désigne communément par le mot « homosexuel » serait la périphrase « personne ayant une attirance pour le même sexe », ou, pour la personne qui suit cette attirance et s’adonne aux activités y correspondant : sodomite.

Comme quoi il ne faut pas utiliser les mots de l’adversaire. — A. H.



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