M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Une maison de soins infirmiers euthanasie une femme qui n'avait seulement qu'une infection de la vessie

Alex Schadenberg, directeur d'Euthania Prevention Coalition (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

L'affaire s'est passée en 2016, mais reste bien actuelle, puisqu'en 2017 un cas analogue se serait produit. — CQV

J'ai reçu un courriel d'une personne dont la tante est morte par euthanasie, même si elle n’avait peut-être qu'une infection à la vessie. Ce courriel prouve que les soi-disant mesures de protection prévues dans la loi canadienne sur l'euthanasie sont inefficaces et ignorées par les médecins euthanasieurs qui décident qui vit et qui meurt.

La lettre est modifiée pour respecter la vie privée :

Ma tante ... vient d'être euthanasiée aujourd'hui le 9 novembre 2016 par injection létale à la maison de retraite... en Colombie-Britannique. Nous avons été convoqués à une réunion à ... la maison de soins infirmiers le 7 novembre 2016 pour apprendre pour la première fois que notre ... tante avait demandé à être euthanasiée. On nous a dit que cela prendrait au moins 10 jours. Ma sœur et moi avons soutenu que notre tante semblait n'avoir qu'une grave infection de la vessie. Le médecin de l'hospice a dit qu'il examinerait la possibilité de faire analyser son urine avant de procéder à l'euthanasie.

Le même jour, on nous a envoyés à l'appartement de notre tante pour voir le médecin (qui va faire l'injection mortelle à notre tante) faire signer le document par notre tante pour lui donner l'autorisation de l'euthanasier. Après que le docteur ait lu le document à ma tante, le docteur est allé chercher une femme qui travaille dans la cuisine pour parapher toutes les questions pour ma tante. Le docteur a amené deux personnes pour témoigner dans la salle qui avait été témoin d'autres euthanasies.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Lorsque nous avons mentionné les analyses d'urine que nous avions demandées, le médecin euthanasieur a dit que cela ne ferait aucune différence parce que ma tante avait déjà signé l'autorisation pour son euthanasie. Le docteur euthanasieur a dit qu'elle allait précipiter l'euthanasie. À mon plus grand émoi, le docteur a donné une injection mortelle à ma tante aujourd'hui. Tout s'est déroulé en moins de trois jours du début à la fin. Le docteur a fait les trois visites de docteur à ma tante en trois jours consécutifs. Je suis tellement bouleversée et fâchée.

C'était tellement mauvais ... nom caché.

Cette lettre indique que le médecin euthanasieur n'était pas concerné par le fait que la femme pouvait n'avoir simplement qu'une infection à la vessie et que le délai d'attente de 10 jours suggéré par la loi a tout simplement été ignoré, de sorte que l'injection létale a eu lieu dans les 3 jours avant que la femme puisse changer d'avis.

Malheureusement, cette lettre prouve que l’évaluation du projet de loi C-14 sur l’euthanasie faite par l’EPC était correcte.

Le projet de loi C-14 exige une période d'attente de 10 jours à moins que le médecin n'ait renoncé à la période d'attente, ce qui signifie qu'il s'agit d'une fausse protection.

Le projet de loi C-14 exige que le décès naturel de la personne soit raisonnablement prévisible, mais en même temps, le projet de loi stipule que le médecin ou l'infirmière praticienne qui fait l'injection létale ne doit seulement qu'être "d'avis" que la personne répond aux critères prévus par la loi. En d'autres termes, la loi prévoit une protection juridique lorsqu'un médecin ou une infirmière praticienne tue quelqu'un par erreur.

La tante est morte et il est maintenant trop tard pour signaler qu'après 10 jours, son infection à la vessie aurait pu s'être résolu et sa demande d'injection létale avoir passé.



Laissez un commentaire