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Une joueuse de soccer adolescente au Royaume-Uni risque une suspension pour avoir identifié un homme « transgenre » dans l’autre équipe

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

30 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Il est devenu clair pour tous les observateurs impartiaux que d’autoriser des hommes transidentifiés dans les sports féminins a été un désastre pour les femmes et les filles — en plus d’être une offense à la raison et à la morale.

Selon un rapport des Nations unies publié au début du mois, près de 900 médailles olympiques ont été perdues par des athlètes féminines au profit d’hommes transidentifiés. « Selon les informations reçues, au 30 mars 2024, plus de 600 athlètes féminines dans plus de 400 compétitions ont perdu plus de 890 médailles dans 29 sports différents », indique l'article. « Le remplacement de la catégorie des sports féminins par une catégorie mixte a eu pour conséquence qu’un nombre croissant d’athlètes féminines ont perdu des opportunités, y compris des médailles, lorsqu’elles ont concouru contre des hommes. »

Outre les occasions perdues — les compétitrices s’entraînant pendant des années pour voir leurs exploits usurpés par des hommes qui ne se qualifieraient pas pour des compétitions masculines —, il y a aussi le risque de blessure et l’élimination de l’intimité, car les filles et les femmes sont souvent obligées de se changer dans les mêmes installations que les hommes transidentifiés. Jusqu’à présent, aucune de ces histoires n’a mis sur pause les activistes trans radicaux. Les sentiments des hommes transidentifiés l’emportent sur tout le reste.

Une histoire récente, rapportée par le Telegraph le 19 octobre au Royaume-Uni, donne un nouvel exemple hideux de filles persécutées simplement parce qu’elles ont remarqué qu’elles étaient forcées de concourir contre des hommes. Une joueuse de soccer de 17 ans, que l’on croit autiste, risque de se voir interdire jusqu’à 12 matchs de soccer (appelé football en Europe) pour avoir demandé à son adversaire transidentifié : « Es-tu un homme ? » (NB : les autistes ont souvent du mal à distinguer les genres.)

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The Telegraph note que l’affaire soulève « des questions majeures sur l’incapacité persistante de la Football Association (FA) à bannir les personnes nées de sexe masculin du soccer féminin » et rapporte que l’adolescente « s’est retrouvée désemparée après avoir été inculpée par la FA de son comté pour une remarque faite lors d’un match contre un club transinclusif » en septembre. Les commentaires ont été faits lors d’un match de pré-saison en juillet. La jeune fille a fait des commentaires tels que « Es-tu un homme ? » et « C’est un homme » pendant le match.

L’homme en question portait la barbe, et l’adolescente a déclaré qu’elle avait également demandé à l’arbitre s’il était autorisé à jouer « parce que je craignais pour ma sécurité après avoir déjà souffert d’un certain nombre de problèmes physiques excessifs ». Elle insiste sur le fait que la « transphobie » n’a rien à voir avec ses commentaires, et l’arbitre a affirmé qu’il n’avait pas interprété ses commentaires comme étant « discriminatoires ».

Bien entendu, les activistes trans considèrent qu’il est transphobe de remarquer qu’un homme transidentifié est, en fait, un homme, et le club « a déposé une plainte auprès de Kick It Out, l’organisme de surveillance anti-discrimination du football anglais, qui comprenait le témoignage du joueur trans et du capitaine de l’équipe, l’accusant de transphobie persistante ». Si elle est reconnue coupable lors d’une audience ce mois-ci, elle sera exclue pour six ou douze matches, raison pour laquelle elle et sa mère ont décidé de s’exprimer. L’adolescente, qui fait l’objet d’une évaluation pour autisme, a déclaré qu’elle était devenue « confuse » :

Dès que le joueur a précisé qu’il était transgenre (ce que je n’avais pas envisagé auparavant), j’ai respecté sa réponse, j’ai laissé tomber le sujet pour me concentrer à nouveau sur le jeu avant de demander conseil à l’arbitre. À aucun moment, ma question ne s’est voulue blessante ou malveillante, car j’avais simplement l’intention de demander des éclaircissements dans une situation qui ne m’était pas familière. Sachant maintenant que le joueur était transgenre, je comprends qu’il y avait de meilleures façons d’aborder cette question...

Je me suis inquiétée du risque de blessure grave pour une jeune fille de 17 ans jouant contre un homme biologique au jeu agressif, beaucoup plus grand que moi, ce qui pouvait poser une question de sécurité, car je ne voulais pas me blesser dangereusement juste avant le début de la nouvelle saison. Malgré cela, j’ai clairement indiqué que si le joueur répondait aux critères d’éligibilité de la FA, je respecterais les règles et accepterais le risque encouru en continuant à jouer le match. Mon délégué à la protection des données et l’arbitre étaient tous deux présents lors de cette conversation.

La jeune fille a également été « accostée pendant une pause boisson par le capitaine de l’équipe adverse qui lui a dit qu’elle ne devrait pas avoir de problème à jouer contre un adversaire transgenre », et elle a affirmé qu’elle respectait « la diversité au sein de mon équipe, y compris les membres de la communauté LGBTQIA+ ». Sa mère a noté que deux membres de l’équipe adverse semblaient être des hommes.

Il convient de préciser ici que l’adolescente n’a pas commis d’erreur, mais qu’elle a correctement identifié le sexe du joueur transidentifié. Comme l’a noté J.K. Rowling sur X : « Encore un exemple, particulièrement honteux, d’une fille punie pour avoir reconnu et nommé le sexe d’un homme ». Mais remarquer que l’empereur est nu est inacceptable et doit être puni.

Sa mère (le Telegraph a respecté l’anonymat des deux parties) a contacté l’association de football du comté pour exprimer d’autres inquiétudes. « Ils sont donc plus grands, plus rapides et plus forts que les filles contre lesquelles ils jouent... Je suis furieuse, mais je suis furieuse en général à propos de toute cette affaire ».

Jusqu’à présent, le club s’est contenté de dire qu’il était « au courant de l’incident », mais n’a pas voulu faire de commentaires.



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