Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Premreuthai/Adobe Stock
30 janvier 2025, Colorado Springs, Colorado (LifeSiteNews) — Les autorités du Colorado menacent la licence médicale d’une infirmière qui aide à sauver des bébés à naître en éduquant leurs mères de la possibilité de neutraliser la pilule abortive (APR), une pratique sûre à laquelle s’opposent farouchement les partisans de l’avortement au sein du corps médical.
Dans le Washington Examiner, Mackenna Greene raconte comment, par crainte de l’impact sur sa vie de l’arrivée d’un deuxième enfant, elle a pris la première pilule d’un avortement chimique, mais elle l’a « immédiatement regretté » et a cherché sur Internet un moyen de sauver son enfant. Elle a trouvé le réseau Abortion Pill Rescue Network (APRN), qui l’a mise en contact avec une infirmière praticienne de la région, Chelsea Mynyk, qui lui a conseillé le processus de neutralisation de la pilule abortive.
La pilule abortive mifépristone (mieux connue sous le nom de RU-486) bloque l’hormone naturelle progestérone dont les bébés en développement ont besoin pour survivre. Le processus de neutralisation de la pilule abortive consiste à administrer un supplément de progestérone pour contrer les effets de la mifépristone, idéalement dans les 24 heures suivant la prise de la pilule abortive.
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« Chelsea a été honnête avec moi au sujet du processus ; il n’y avait qu’une chance que mon bébé soit sauvé », a déclaré Mme Greene. « Elle m’a prescrit de la progestérone et j’ai continué à la voir pendant plusieurs semaines pour qu’elle suive ma grossesse et s’assure que mon bébé grandissait normalement. Il y a tout juste cinq mois, j’ai donné naissance à une petite fille en parfaite santé. Mon petit ami et moi sommes complètement amoureux d’elle ».
Pourtant, une tierce personne a déposé une plainte contre Mme Mynyk au sujet de sa promotion de l’APR, ce qui a donné lieu à une enquête de la commission des soins infirmiers du Colorado. L’année dernière, Alliance Defending Freedom (ADF) a obtenu une injonction lui permettant de continuer à proposer le processus de neutralisation de la pilule abortive (APR), mais l’affaire est toujours en cours et la menace qui pèse sur sa pratique médicale demeure.
« Il y a d’autres femmes comme moi qui regrettent immédiatement leur décision d’avorter et qui veulent avoir une chance de sauver leur bébé », a écrit Mme Greene. « J’ai été l’une des plus chanceuses, mais si ces représentants du gouvernement parviennent à leurs fins, d’autres mères ne bénéficieront pas de cette incroyable opportunité — et d’autres bébés perdront la vie. Lors de la marche annuelle pour la vie qui s’est déroulée vendredi, j’ai été reconnaissante à Chelsea et à d’autres personnes qui, comme elle, veulent vraiment aider les femmes. Les professionnels de la santé devraient faire ce que fait Chelsea : sauver des vies. Et le gouvernement ne devrait pas les en empêcher ».
Les détracteurs pro-avortement de l’APR affirment que le processus de neutralisation de la pilule abortive n’a pas fait ses preuves et qu’elle est potentiellement dangereuse, mais comme l’a expliqué le Dr William Lile, gynécologue-obstétricien pro-vie, la technique est basée sur des principes bien compris grâce à l’utilisation courante de la progestérone, approuvée par la FDA, dans toute une série d’autres situations liées à la grossesse. Selon le réseau APRN, « les premières études sur l’APR ont montré un taux de réussite de 64 à 68 % ». Heartbeat International publie également des témoignages anecdotiques de femmes qui ont bénéficié de cette technique.
En date du 20 novembre, le processus de neutralisation de la pilule abortive a réussi à empêcher plus de 6 000 avortements chimiques, selon les statistiques d’APRN.
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