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Une gynécologue-obstétricienne pro-vie affirme que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire

Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock

24 juin 2024 (LifeSiteNews) — « L’avortement direct n’est jamais médicalement nécessaire pour sauver la vie d’une mère », a récemment confirmé une gynécologue-obstétricienne.

Dr Ingrid Skop a fait ces commentaires lors d’une audition de la sous-commission du Sénat américain le 12 juin. Ingrid Skop est vice-présidente et directrice des affaires médicales de l’Institut Charlotte Lozier. Elle est également membre du comité d’examen de la mortalité et de la morbidité maternelles du Texas.

« L’idée selon laquelle les lois pro-vie empêcheraient le traitement des complications mortelles affectant les femmes enceintes, les obligeant à se rendre hors de l’État pour accéder aux soins médicaux nécessaires, est manifestement fausse », a-t-elle déclaré dans son témoignage écrit.

« En tant qu’obstétricienne expérimentée, je peux utiliser mes compétences cliniques, soutenues par les directives de ma société professionnelle et la littérature évaluée par les pairs, pour diagnostiquer une complication qui peut mettre la vie en danger », a ajouté Mme Skop.

« Mes pairs et moi-même savons de quoi il s’agit, même si nous ne pouvons pas prédire avec certitude si cette complication entraînera le décès d’une femme ou une grave déficience, ni la rapidité avec laquelle ces dommages peuvent survenir », a-t-elle ajouté. « Une fois que j’ai pris cette décision, je suis prête à déclencher le travail pour protéger ma patiente maternelle, même si je peux prédire que son enfant pourrait ne pas survivre. Toutes les lois autorisent l’intervention au moment du diagnostic de ces maladies graves ».

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Elle a également affirmé que « les lois protégeant la vie des enfants à naître n’interdisent jamais de soigner une femme qui a tragiquement subi la mort de son bébé à naître à la suite d’une fausse couche ou de l’accouchement d’un enfant mort-né ».

Le Texas a été sous les feux de l’actualité après qu’une femme, Kate Cox, ait choisi de faire tuer son bébé atteint de trisomie 18 par un avortement tardif. La Maison-Blanche a célébré l’avortement de Cox, la Première Dame Jill Biden l’ayant invitée à participer au discours sur l’état de l’Union.

Certains républicains libéraux ont également avancé l’idée erronée que l’avortement direct est nécessaire. C’est notamment le cas du sénateur républicain libéral du Nebraska, Merv Riepe, qui veut encore affaiblir l’interdiction de l’avortement après 12 semaines dans cet État. Même les États qui autorisent certains avortements pour de prétendues raisons « médicales » sont peu nombreux, comme l’Indiana.

Le Dr Skop a également abordé la question de la disponibilité de médicaments abortifs « dangereux » et de leurs effets néfastes. Le lendemain du témoignage du Dr Skop, la Cour suprême a rejeté un recours de médecins pro-vie qui cherchaient à s’opposer à la suppression par l’administration Biden des garanties relatives à la distribution des médicaments abortifs.

Mme Skop a déclaré :

Ces médicaments dangereux sont également envoyés par la poste dans des États pro-vie après avoir été commandés sur des sites web qui expliquent comment contourner les lois de l’État. Tous les aspects de la qualité des soins médicaux sont ignorés : pas de test pré-avortement, d’échographie, d’examen physique ou de laboratoire. Cette négligence médicale expose les femmes à un risque de grossesse extra-utérine non diagnostiquée, à un âge gestationnel sous-estimé avec des risques d’échec plus élevés, et à de futures complications de grossesse ou de la stérilité. Cette distribution non supervisée de médicaments n’offre pas de conseils adéquats en matière de consentement éclairé, y compris la connaissance des alternatives et du soutien disponibles si elle souhaite accoucher, et la confirmation que la femme n’est pas contrainte à un avortement.

Des lois contre la traite des êtres humains sont nécessaires pour protéger les jeunes filles

Le Dr Skop a également expliqué l’importance des lois interdisant d’emmener des mineures dans d’autres États pour y subir un avortement.

Elle a cité un article de novembre 2023 concernant une femme de l’Idaho et son fils de 18 ans. Ils ont emmené la « petite amie » du fils, âgée de 15 ans, en Oregon pour y subir un avortement et vraisemblablement dissimuler une agression sexuelle.

Mme Skop a interpellé les partisans de l’avortement qui s’opposent aux « lois interdisant le transport d’adolescentes à travers les frontières de l’État pour qu’elles se fassent avorter, par des personnes autres que leurs parents ou leurs tuteurs ».

« Les défenseurs de l’avortement consacrent un temps démesuré à discuter de la situation extraordinairement rare, mais tragique d’une jeune fille qui conçoit un enfant après avoir subi une agression sexuelle », a déclaré M. Skop. « Mais dans la foulée, ils s’opposent à tout effort visant à traduire l’agresseur en justice ».

« L’avortement a longtemps été un moyen pour les hommes violents de maintenir leur contrôle sur les femmes, en perpétuant le déséquilibre du pouvoir, en les forçant à avorter l’enfant résultant d’un viol ou de la traite des êtres humains », a-t-elle déclaré.

Elle a également cité des recherches sur la coercition à l’avortement ou sur les pressions exercées sur les femmes pour qu’elles avortent. Dr Skop a également réfuté les affirmations selon lesquelles [l’interdiction de] l’avortement serait liée à une augmentation de la mortalité maternelle.

Le médecin pro-vie a souligné que les femmes ont besoin de soutien et que de nombreux centres de grossesse pro-vie leur offrent de l’aide.

Ces centres font souvent l’objet d’attaques figurées de la part des politiciens, mais aussi d’attaques littérales de la part des extrémistes pro-avortement, bien qu’ils fournissent des centaines de millions de dollars d’aide aux femmes, aux bébés et aux familles dans le besoin.

Skop a déclaré :

Il existe près de 3 000 centres de grossesse dans notre pays qui offrent gratuitement aux femmes des échographies et d’autres services médicaux, une éducation et un soutien émotionnel, matériel et mental. 97 % des clientes font état d’une expérience positive, ce qui prouve que ces centres répondent aux besoins non exprimés de nombreuses femmes. Parfois, une femme a simplement besoin que quelqu’un lui dise qu’elle est assez forte pour devenir mère, qu’il lui donne les moyens de donner naissance à son enfant, comme l’ont fait à de nombreuses reprises des professionnels de la santé pro-vie comme moi et les centres de grossesse avec lesquels je travaille. Le fait d’impliquer le père par le biais de conseils relationnels favorisera également la stabilité de la famille et réduira l’incidence des mères célibataires vivant dans la pauvreté et élevant des enfants sans père, ce qui est à l’origine de nombreux maux sociaux, omniprésents, que connaît notre pays aujourd’hui.

« L’avortement ne résout aucun problème, qu’il soit d’ordre médical ou autre », a attesté Mme Skop.

« Les femmes ont besoin de soutien pour faire face à leurs défis réels et uniques », a-t-elle déclaré. « L’avortement n’a jamais sorti une femme de la toxicomanie. L’avortement n’a jamais permis de trouver un logement pour une femme sans domicile fixe ».

« L’avortement n’aidera jamais une femme à échapper à un partenaire violent. C’est un véritable soutien de la part de sa communauté qui l’aidera. Voilà la véritable prise en charge que les femmes méritent. »



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