Bâtiment du Children's Hospital of Winnipeg Foundation.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
20 novembre 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une fondation d’hôpitaux pour enfants du Manitoba encourage les interventions irréversibles, faisant la publicité du « changement » de sexe d’un garçon de 10 ans.
Le 15 novembre, la Children’s Hospital Foundation of Manitoba a publié un message sur X (Twitter), faisant l’éloge d’un garçon de 10 ans qui veut subir une « transition de genre » irréversible parce qu’il croit qu’il est une fille.
« Mary [sic] est une enfant de 10 ans qui veut simplement se sentir comme une “vraie fille”, dans son corps, et grâce à l’amour et au soutien inébranlables de sa famille, ils se sont engagés ensemble sur la voie de l’affirmation du genre pour qu’elle se sente plus authentiquement elle-même [sic] », écrit la fondation.
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La fondation explique que la seule solution pour ce petit garçon désorienté est de « changer » ce qu’il est vraiment en subissant une intervention chirurgicale. Elle demande en outre que sa décision malencontreuse soit validée par tous ceux qui l’entourent.
« Je voulais juste que mon nom soit féminin et je veux toujours que les parties de mon corps soient féminines », a déclaré le petit garçon, qui a reçu le pseudonyme de « Mary » et qui est faussement désigné par des pronoms féminins.
« Elle rêve d’un monde où son corps reflétera son identité, attendant avec impatience le jour où ses médecins l’autoriseront à prendre des hormones qui faciliteront sa transition », a indiqué la fondation.
La fondation déplore que les enfants qui croient être d’un sexe différent puissent être « mal identifiés » et qu’on s’adresse à eux par leur nom de naissance.
Cependant, la fondation ignore apparemment les preuves accablantes selon lesquelles les personnes qui subissent une « transition de genre » sont plus susceptibles de se suicider que celles qui ne subissent pas d’intervention chirurgicale irréversible, notamment une étude suédoise qui a révélé que les personnes ayant subi une opération de « réattribution de genre » présentaient un risque de suicide 19,2 fois plus élevé.
« Même à l’âge de 10 ans, la perspective d’un futur petit ami l’inquiète, car elle se demande si, ou à quel moment de la relation, elle devra dévoiler son parcours », poursuit le texte. « Et elle s’inquiète, un peu, de ne jamais avoir d’enfant — mais dit que ses projets de devenir une actrice célèbre ne lui laisseront pas le temps d’être maman [sic] de toute façon ».
Jack Fonseca, de la Coalition nationale pour la Vie, a déclaré à LifeSiteNews que « la fondation de l’hôpital pour enfants du Manitoba se rend coupable de maltraitance envers les enfants ».
« En encourageant ce trouble de l’identité sexuelle, elle met l’enfant sur la voie des bloqueurs de puberté irréversibles, des hormones sexuelles croisées et, finalement, de la mutilation génitale », a-t-il expliqué.
« Les bloqueurs de puberté peuvent fragiliser les os, ce qui signifie qu’ils se cassent plus facilement », a averti M. Fonseca, ajoutant que les bloqueurs ont également « des effets indésirables sur la cognition, les émotions et la fonction exécutive du cerveau ».
« L’étape 2 de la “transition” que ces médecins encouragent consiste à administrer des hormones du sexe opposé à vie et à surveiller les effets secondaires graves, notamment les maladies cardiovasculaires, les caillots sanguins et divers cancers, y compris les cancers du sein, de la prostate, des ovaires, du col de l’utérus et du vagin », a-t-il poursuivi, citant la National Library of Medicine (bibliothèque nationale de médecine).
« La troisième étape de la “transition” consiste à amputer des parties du corps parfaitement saines, puis à construire des simulations d’organes génitaux du sexe opposé », a expliqué M. Fonseca. « C’est très difficile, et les complications et les infections mortelles sont fréquentes. »
« La prison pour tous, voilà ce que je dis », conclut-il.
Actuellement, les enfants du Manitoba peuvent, dès l’âge de 14 ans, commencer ce que l’on appelle des « soins d’affirmation du genre », un terme utilisé pour désigner les hormones irréversibles et la chirurgie de « changement de sexe ».
Le message de la fondation a été vivement condamné sur X comme étant de la « maltraitance d’enfants », tandis que d’autres ont qualifié la fondation de « séducteurs » pour avoir imposé l’idéologie du genre à des enfants.
De même, l’étudiant activiste Josh Alexander a écrit : « C’est dégoûtant. Comment peut-on rester les bras croisés alors qu’un garçon de 10 ans est blessé au nom de l’affirmation ? Qu’en est-il du serment d’Hippocrate de ne pas nuire ? »
« Ce processus pervers d’“affirmation” commence toujours par quelque chose d’aussi simple qu’un changement de nom ou de pronom », a-t-il averti. « Ne participez pas au mensonge qui détruit une vie innocente. Dites toujours la vérité dans l’amour. »
En effet, des recherches et des études ont prouvé que l’approche la plus aimante et la plus utile à l’égard des personnes qui pensent être d’un autre sexe n’est pas de les conforter dans leur confusion, mais de leur montrer la vérité.
Une nouvelle étude sur les effets secondaires des opérations chirurgicales visant à changer le sexe des personnes transgenres a révélé que 81 % des personnes ayant subi une telle opération au cours des cinq dernières années ont déclaré avoir ressenti des douleurs simplement lors de mouvements normaux dans les semaines et les mois qui ont suivi, et que de nombreux autres effets secondaires se sont également manifestés.
En outre, LifeSiteNews a compilé une liste de professions médicales et d’experts qui mettent en garde contre les chirurgies transgenres, avertissant de changements irréversibles et d’effets secondaires à vie.
Comme l’a montré l’article de Matt Walsh dans le Daily Wire sur le Centre médical de l’Université Vanderbilt qui encourage les chirurgies mutilantes, le véritable motif qui pousse les hôpitaux et les sociétés pharmaceutiques à promouvoir les chirurgies et les hormones transgenres est de « gagner beaucoup d’argent ».
Une « reconstruction de la poitrine », par exemple, coûte environ 40 000 dollars par personne, selon le docteur Shayne Sebold Taylor.
« Ces interventions chirurgicales demandent beaucoup de travail, de suivi, de temps et d’argent », a déclaré Taylor dans une vidéo dévoilée par Walsh.