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Une femme raconte avoir vu le corps de son bébé après son 4e avortement: «J’ai crié... j’avais tué mes quatre bébés!»

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock

CG Richardson a subi quatre avortements. À chaque fois, elle a cru ce que les centres d’avortement lui disaient ─ qu’un bébé à naître n’était qu’un peu de chair, pas un être humain. Mais après son quatrième avortement, elle s’est retrouvée face à face avec son enfant avorté, et elle a partagé cette expérience dans son livre, « No One to Hear Their Cries ».

Après l’avortement, Richardson a saigné abondamment pendant plusieurs jours et a souffert de crampes intenses. C’était différent de ce qu’elle avait connu lors de ses précédents avortements. Une semaine plus tard, alors qu’elle était assise sur la toilette, elle a expulsé le corps intact de son enfant avorté.

Elle décrit avoir été dévastée : « “Comment est-ce possible ? ” J’ai crié... Hésitante, j’ai regardé attentivement, examinant chaque centimètre et on ne pouvait pas le nier : C’était un bébé ! »

Elle pouvait voir tous les traits de l’enfant :

Je pouvais voir clairement les petits yeux, le nez, la bouche, les toutes petites mains et les pieds qui étaient déjà formés ! J’ai également vu les vaisseaux sanguins et la colonne vertébrale, car la peau était très transparente ! Ce qui m’a fait tomber à genoux, c’est de voir ce que je crois être le cœur de mon bébé. Ce petit cœur battait jusqu’à ce que je donne l’ordre de l’arrêter !

À ce moment-là, elle a réalisé : « j’avais tué mes quatre bébés ! »

Richardson est devenue hystérique, berçant le corps du bébé, chantant des berceuses et criant. Finalement, elle a enveloppé l’enfant et mis les restes du bébé dans une boîte.

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Elle est allée en voiture jusque chez une amie, qui l’a amenée à l’hôpital. Quand elle a raconté à l’infirmière ce qui s’était passé, celle-ci ne l’a d’abord pas crue :

Son regard montrait qu’elle était choquée puis incrédule. « Vous devez faire erreur », a-t-elle répondu. « Tenez, laissez-moi voir ce que vous avez dans la boîte. » Je la lui ai lentement tendue. Elle a prudemment ouvert et déplié avec soin le papier d’aluminium et le papier hygiénique.

Pendant un moment, j’ai cru qu’elle allait crier, mais au lieu de cela, elle a mis sa main sur sa bouche. Des larmes ont commencé à couler dans ses yeux et elle a dit : « Vous avez raison ! On ne peut pas s’y tromper ! Les petits yeux, le nez et les petits doigts sont parfaits ! »

Elle a également souligné la chère petite bouche. La bouche qui ne serait jamais capable de prononcer un mot ! Elle a lentement posé la boîte sur le comptoir et a drapé le papier hygiénique sur mon bébé, tout doucement.

Le médecin a dit à Richardson qu’elle avait subi un « avortement manqué ». Richardson a été admise à l’hôpital et a reçu des antibiotiques par voie intraveineuse. Elle souffrait d’une grave infection, et le médecin lui a dit que si elle n’était pas allée à l’hôpital à ce moment-là, elle serait morte.

L’infirmière a emmené le corps du bébé en pathologie, où Mme Richardson savait que son enfant serait disséqué. Faire ses adieux a été dévastateur :

Elle a franchi la porte en portant mon petit enfant que je ne reverrais jamais. J’ai prié en silence pour cet enfant innocent. L’enfant dont j’avais essayé de me débarrasser si facilement était revenu dans ma vie et je ne voulais pas le lâcher ! Je ne voulais pas faire face à ce qui allait se passer et je ne pouvais rien y faire ! J’avais fait mon choix le jour de l’avortement et il n’y avait aucun moyen de le défaire !

Je dois vivre avec ce souvenir pour le reste de ma vie ! Ce serait mon dernier adieu !

Peut-être par compassion, le médecin a écrit dans le dossier de Richardson qu’elle avait fait une fausse couche, et les infirmières qui l’ont soignée ont été très gentilles.

L’incident a eu un effet émotionnel profond sur le médecin de Richardson. Elle explique : « Mon médecin était un homme attentionné. Ce jour-là, il avait l’air très fatigué et usé. Il aimait les gens, surtout les bébés, et c’est pourquoi il était devenu gynécologue-obstétricien. »

Il a dit à Richardson que l’avortement pouvait entraîner de graves complications et qu’il en avait vu lui-même. Il a dit :

« J’ai connu et vu personnellement des filles qui ont subi un avortement par dilatation et curetage comme vous. Parfois, nous avons trouvé les plus petits morceaux de corps laissés dans l’utérus ! Une main, un œil... C’est une chose très difficile à voir ! »

« Vous avez eu beaucoup de chance que votre bébé soit intact lorsque vous l’avez tenu dans votre main. Imaginez si une main ou un œil manquait ou pendait ! Cela aurait été 100 fois plus traumatisant que ça ne l’a été ! » Après cette dernière déclaration, ses yeux se sont mis à pleurer, et il s’est retourné et a quitté la pièce.

Le médecin et l’infirmière ont tous deux pleuré.

Richardson a dû faire face au fait qu’elle est responsable de la mort de quatre de ses enfants. Elle se décrit comme ayant subi un « lavage de cerveau » par une culture qui nie l’humanité des êtres humains à naître.

Mme Richardson a écrit son livre dans l’espoir de convaincre d’autres femmes de choisir la vie et d’échapper à la douleur émotionnelle dont elle souffre au quotidien.

Source : CG Richardson, No One to Hear Their Cries (Lulu, 2007) 197, 204, 205, 217



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