Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Un appel au 911 obtenu par Operation Rescue fait état du traitement inhumain infligé à une femme par un avortoir de Cleveland une fois son avortement terminé. La femme de 25 ans était encore en hémorragie après un avortement lorsque le centre d’avortement Preterm l’a mise à la porte, la forçant ainsi à composer le 911 par elle-même dans la rue. Le Preterm a un historique de femmes blessées et même tuées.
« Je suis à l’extérieur de Preterm et je saigne abondamment », peut-on entendre la femme dire au répartiteur du 911. « Comme ils m’ont juste... ils m’ont juste laissée saigner comme ça. »
Le répartiteur du 911 demande quel est le numéro de la chambre et la femme doit de nouveau déclarer qu’elle est à l’extérieur de la clinique. Elle dit que « tout le monde était prêt à partir. Ils sont prêts à fermer. » Elle s’est fait avorter à deux heures de l’après-midi le 9 novembre 2018, et à 17 h 50 ce soir-là, l’équipe d’avortement voulait rentrer chez elle.
Lorsqu’elle parle au répartiteur, il est évident que sa respiration est laborieuse. Elle affirme que le sang coule à travers ses vêtements, mais le personnel de l’avortoir ne pouvait se soucier plus de son bien-être. Ils l’ont littéralement mise à la rue une fois qu’ils ont obtenu son argent malgré le fait qu’elle avait une hémorragie. Il s’agit d’une violation des normes de soins dus aux patients. Avant d’être congédié, le patient doit être dans un état stable.
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Après l’arrivée de l’ambulance, la femme a été transportée au Metro Hospital pour y être soignée.
« C’est exactement ainsi que les femmes meurent », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Cette femme a eu de la chance d’avoir pu obtenir de l’aide toute seule. »
En mars 2014, Lakisha Wilson, 22 ans, s’est rendue à la Preterm Clinic pour un avortement à cinq mois de grossesse, mais, comme son bébé, elle n’a pas survécu. Elle a cessé de respirer et fit un arrêt cardiaque, mais le 911 n’a pas été appelé avant que trente minutes ne se soient écoulées. Les intervenants d’urgence n’ont pas été en mesure de la sauver, l’ascenseur sous-dimensionné de l’installation les ralentissant. (L’industrie de l’avortement s’oppose à des réglementations qui oblige à, par exemple, la modernisation des ascenseurs et des couloirs pour accueillir les brancards, même si elles rendaient les installations plus sécuritaires pour les femmes.)
Un an plus tard, en mars et avril 2015, la Preterm Clinic a blessé deux patientes, dont une jeune fille de 15 ans qui a souffert de problèmes cardiaques — son rythme cardiaque atteignait 123 battements par minute — après son avortement, malgré l’absence d’antécédents de maladie cardiaque. L’autre patiente était une femme de 35 ans qui a dû être transférée en raison de saignements très abondants.
En 2018, Preterm a blessé une autre femme qui se faisait avorter à 13 semaines. Ses blessures étaient si graves que l’hémorragie n’a pu être arrêtée. Elle a été emmenée en ambulance à l’hôpital. Une semaine plus tard, une autre femme allée à Preterm a été transférée dans un hôpital.
Les femmes ont le droit d’être informées du traitement que Preterm a réservé à cette femme et à celles qui l’ont précédée.
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