Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
30 avril 2025 (LifeSiteNews) — Selon un nouveau documentaire, des professionnels de la santé auraient poussé une jeune fille de 14 ans à subir une double mastectomie et à se présenter comme un garçon.
IW Features (IWF) présente une série, intitulée « Identity Crisis », qui explore les erreurs médicales du complexe de « soins de santé » pro-transgenre, qui pousse les enfants confus en matière de genre à subir des opérations chirurgicales qui les endommagent de façon permanente et à prendre des « médicaments » [dont l’effet est] irréversible. Il est à noter que c’est un fait biologique que personne ne peut changer de sexe.
Les « médicaments » et les interventions chirurgicales ont été associés au suicide, à la perte de densité osseuse, aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux, au cancer et à de nombreux autres problèmes médicaux. Les bloqueurs de puberté provoquent également la stérilité, comme on peut s’y attendre avec des produits destinés à stopper le développement normal du système reproducteur.
La série a récemment présenté l’histoire terrifiante de Claire Abernathy, une jeune fille qui se décrit elle-même comme un « garçon manqué » et que les thérapeutes et les médecins ont poussée à se faire enlever les deux seins à l’âge de 14 ans — une histoire étrangement similaire à celle d’une autre « détransitionneuse », Chloe Cole. « Je me sens lésée », déclare Claire dans le documentaire.
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L’histoire de Claire Abernathy est similaire à celle d’autres adolescents confus du genre et qui ont fini par voir la lumière et ont commencé à s’efforcer de vivre confortablement dans leur propre corps en dépit de leur dysphorie de genre.
Claire a indiqué qu’elle avait été initiée en ligne à l’idéologie du genre, par le biais d’Instagram et de Tumblr, en plus d’un cours d’éducation sexuelle au collège où on lui a enseigné ce qu’est une « personne gingenre », peut-on lire dans le résumé de l’IWF.
Helena Kerschner, une autre jeune fille qui a souffert de confusion du genre, a déclaré à Michael Knowles que les « communautés Internet », notamment sur Tumblr, l’ont poussée à s’identifier comme un garçon. En outre, les chercheurs en sciences sociales ont compilé de nombreuses données indiquant que l’identification transgenre est une « contagion sociale » et qu’elle est mue par la pression des pairs.
Mme Abernathy a déclaré qu’à l’âge de 12 ans, elle se considérait comme un « garçon » à part entière. Elle a été victime de brimades et d’abus sexuels et a été manipulée en ligne par un adulte.
Sa mère, Carrie Abernathy, a déclaré que les professionnels de la santé n’ont pas abordé les problèmes de santé mentale sous-jacents, mais ont plutôt dit que si elle-même ne soutenait pas la « transition » de sa fille, celle-ci se suiciderait probablement.
Les praticiens médicaux pro-transgenre utilisent souvent cette affirmation sans fondement et, ce faisant, ignorent que des problèmes de santé mentale sont manifestement en jeu si une personne se suicide si elle ne peut pas se travestir ou subir une intervention chirurgicale mutilante. (En fait, les chirurgies transgenres sont liées à des taux plus élevés de suicidalité.)
Carrie a déclaré qu’elle « n’était pas au courant » que sa fille était en « transition sociale », car son école le lui avait caché.
Claire a fait remarquer que la plupart des personnes souffrant de « détresse liée au genre » finissent par se désintéresser de la question au bout de quelques années.
Cependant, un « nouveau thérapeute » a « brisé » les parents de la jeune fille. On leur a dit : « Votre enfant souffre d’une maladie qui n’a qu’un seul traitement », raconte Claire.
On leur a demandé : « Voulez-vous une fille morte ou un fils transgenre vivant ? » Les thérapeutes protransgenres utilisent régulièrement cette affirmation non scientifique pour contraindre les parents à mutiler chimiquement et chirurgicalement leurs enfants.
Les prétendus experts médicaux étaient impatients de mettre Claire sous hormone transgenre et elle raconte comment elle a commencé à recevoir des injections de testostérone « une semaine après [son] 14e anniversaire » à la fin de l’année 2018.
Elle dit qu’elle n’a pas ressenti d’émotions lorsque sa voix est devenue plus grave et qu’elle a commencé à avoir plus de poils sur le corps. Au lieu d’arrêter les injections, les professionnels de la santé ont augmenté sa dose d’antidépresseurs [inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme le Prozac].
Peu après, en janvier 2018, Claire a eu une consultation de « 15 minutes » pour discuter de l’ablation de ses seins. Carrie a déclaré que le cabinet du chirurgien avait peu communiqué avec elle, en tant que mère.
Le 11 juin 2018, peu après avoir obtenu son diplôme de huitième année, Claire a été opérée. Immédiatement après, elle a « pleuré » et s’est retrouvée « émotionnellement engourdie ».
L’opération a causé d’autres problèmes émotionnels et physiques, notamment des « plaies et des blessures ouvertes » sur sa poitrine, ainsi qu’un « engourdissement et une douleur » et un « liquide s’écoulant » à l’endroit où se trouvaient les « greffes de mamelons ». Elle a déclaré que le cabinet du chirurgien a ignoré ses préoccupations pendant un mois et qu’il a même écarté ses problèmes lors d’un rendez-vous de suivi trois mois plus tard.
L’opération ne l’a pas aidée du tout, car Claire dit qu’elle a simplement recommencé à essayer de s’identifier à de nouvelles « identités » de genre avant de réaliser qu’elle était, et serait toujours, une fille.
Selon l’équipe à l’origine de la série, le documentaire expose le problème permanent de l’idéologie du genre et ses effets omniprésents sur la jeunesse américaine.
« L’histoire de Claire et Carrie Abernathy devient beaucoup trop courante », a déclaré la rédactrice en chef Kaylee McGhee White dans un communiqué de presse. « Des enfants impressionnables et vulnérables, ainsi que leurs parents qui cherchent désespérément à les aider, sont délibérément trompés par des professionnels de la santé dans tout le pays ».
« L’approche fondée uniquement sur l’affirmation [de genre], prônée par ces professionnels, a coûté cher à des familles comme les Abernathys, et nous sommes fiers de leur offrir une plateforme pour se défendre », a conclu Mme White.