M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Une femme conçue lors d’un viol déclare qu’il est « insultant » de l’appeler « le bébé du violeur »

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : akachai studio/Adobe Stock

Une femme conçue lors d’un viol s’est élevée contre le discours pro-avortement dans une lettre au rédacteur en chef du Times-Picayune/The New Orleans Advocate.

Amber Dubois est une épouse et une enseignante dont la mère a été violée pendant son adolescence. Sa mère ne vivait pas près de sa famille et n’était pas croyante, mais elle n’a pas avorté — ce que beaucoup d’autres auraient pu envisager, selon Amber Dubois.

« Au lieu de cela, elle me dit encore aujourd’hui que je suis la meilleure décision qu’elle ait jamais prise », écrit-elle. « Elle m’a dit qu’elle savait que j’étais une vie humaine et que le cadeau d’une belle vie l’emporterait sur le cauchemar d’être violée. Elle a convenu que je ne devais pas être tuée à cause du crime horrible de mon père biologique. Elle a décidé que je serais son enfant, quoi qu’il arrive ».

Nombreux sont ceux, même parmi ceux qui se disent pro-vie, qui affirment que des exceptions aux lois protégeant les enfants à naître devraient être prévues pour les femmes violées. Mais, selon Mme Dubois, les enfants conçus lors d’un viol ne méritent pas d’être condamnés à mort pour les crimes de leurs parents.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

« Et si nous étions tous étiquetés, jugés pour les pires crimes de nos parents ? »

Bien que l’avortement après un viol ait été décrit comme une option plus compatissante, les victimes de viols ont déclaré qu’elles regrettaient cette décision.

« Je n’ai jamais pu faire face à mon viol parce que j’étais tellement concentrée sur ce que j’avais fait en choisissant l’avortement », a expliqué Ashley Sigrest, victime d’un viol. C’est ce que les gens ne comprennent pas lorsqu’ils disent aux victimes de viol : « Oh oui, faites-vous avorter, comme ça vous pourrez aller de l’avant et nous pourrons faire face au viol ». Mais l’avortement ne fait qu’aggraver le viol mille fois, parce qu’il y a maintenant deux événements horribles à gérer ».

En fin de compte, selon Mme Dubois, les enfants conçus lors d’un viol devraient être traités comme les êtres humains de grande valeur qu’ils sont, avec une dignité inhérente, comme tout le monde.

« “Je suis pro-vie sauf en cas de viol” se traduit par “je suis pro-vie sauf dans le cas d’Amber” », a-t-elle déclaré. « C’est une question personnelle. L’étiquette de “bébé de violeur” est insultante pour moi, ma mère, mon conjoint. Le fait d’être issue d’un événement traumatisant ne fait pas de moi une personne défectueuse, et je ne mérite pas d’être définie comme telle ».



Laissez un commentaire