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Une femme atteinte de spina-bifida qui « ne devait même pas vivre 60 secondes » fête son 60e anniversaire


Carmel Proctor.

Par SPUC (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Une femme, dont les médecins pensaient qu’elle mourrait quelques secondes après sa naissance, a défié tous les pronostics et elle s’apprête à célébrer son 60e anniversaire. « Nous souhaitons à Carmel de très nombreuses et heureuses retrouvailles », a déclaré Michael Robinson, directeur des communications de la SPUC [Society for the Protection of Unborn Children ─ Société pour la protection des enfants à naître]. « Mais n’oublions pas ces enfants à naître dont l’avenir est arraché par l’avortement en raison d’un diagnostic de handicap, et qui n’auront jamais d’anniversaire. De nombreuses personnes handicapées atteignent leurs objectifs et mènent une vie de satisfaction et de bonheur. Chaque personne mérite une chance de vivre, quelles que soient ses capacités. »

Dès sa naissance le 8 août 1960 à Doncaster, Carmel Proctor a été déclarée atteinte d’une forme grave de spina-bifida appelée myéloméningocèle.

Les médecins ont dit aux parents de Carmel que son spina-bifida était si grave qu’elle mourrait en quelques secondes. 60 ans plus tard, Carmel, qui est maintenant secrétaire médicale, continue de défier les prédictions des médecins alors qu’elle s’apprête à fêter son 60e anniversaire.

118 bébés atteints de spina-bifida avortés en 2019

M. Robinson, de la SPUC, a déclaré : « Au cours de l’année 2019 en Angleterre et au Pays de Galles, 3 863 enfants à naître ont été tués par avortement parce qu’ils possédaient une anomalie fœtale. 118 de ces enfants à naître, comme Carmel, étaient atteints de spina-bifida. »

« Des histoires comme celle de Carmel prouvent que la prédiction d’un médecin n’est pas toujours correcte. Carmel a eu sa chance de vivre, mais tant d’autres comme elle n’en ont pas. »

« Il est vital que la loi barbare de notre pays sur l’avortement soit abolie et que le droit fondamental à la vie pour toutes les personnes, quelles que soient leurs capacités, soit rétabli. »

« On ne s’attendait pas à ce que je tienne 60 secondes »

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Réfléchissant à son départ incertain dans la vie, Carmel a déclaré : « J’étais très mal en point. À tel point que mes parents m’ont dit plus tard que je n’étais pas censée tenir 60 secondes. »

« Le médecin généraliste de ma mère a été appelé par la sage-femme pour venir me voir après ma naissance à la maison. Elle avait entendu parler d’un médecin de l’hôpital pour enfants de Sheffield qui effectuait un traitement novateur pour les patients atteints de spina-bifida. Deux jours plus tard, j’étais dans la salle d’opération ».

Carmel a été soignée à l’hôpital par un chirurgien spécialisé et a subi des contrôles médicaux jusqu’à l’âge de 16 ans.

À l’occasion de son 60e anniversaire, Carmel organise un événement parrainé afin de collecter des fonds pour l’hôpital qui l’a soignée lorsqu’elle était enfant.

Les progrès médicaux améliorent le traitement du spina-bifida

Depuis la naissance de Carmel en 1960, les progrès de la médecine et de la technologie ont permis d’améliorer les perspectives des personnes atteintes de spina-bifida.

Actuellement, la chirurgie in utero permet de traiter un certain nombre de problèmes de santé du fœtus, dont le spina-bifida.

Plus tôt cette année, comme l’a rapporté la SPUC, la petite Elouise Simpson a fêté son premier anniversaire après avoir subi une chirurgie spinale in utero pour traiter son spina-bifida.

De même, en mai 2019, des médecins ont pratiqué une chirurgie par trou de serrure sur un bébé à naître atteint de spina-bifida. Le petit Jaxon a subi l’opération à seulement 27 semaines de gestation et, grâce à cela, il a pu bouger ses jambes dès sa naissance, six semaines plus tard.

Bien que les perspectives d’avenir des personnes atteintes de spina-bifida se soient considérablement améliorées, on estime que 80 % des mères avortent leurs enfants atteints de spina-bifida, ce qui concerne environ quatre grossesses sur 10 000.



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