M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Une ex-lesbienne qui a fui les États-Unis pour protéger sa fille risque d’être poursuivie par l’administration Biden


Lisa Miller et sa fille Isabella.

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie

Vendredi 12 novembre, Lockport, New York (LifeSiteNews) — Lisa Miller, une ex-lesbienne qui a fui les États-Unis pour protéger sa fille de son ancienne partenaire apparemment violente, risque d’être poursuivie par le ministère de la Justice de Biden après avoir été ramenée aux États-Unis plus de dix ans plus tard.

Mme Miller, qui a renoncé à l’homosexualité et s’est convertie au christianisme évangélique, a fui au Nicaragua en 2009 pour éviter de perdre la garde de sa fille, Isabella, qui avait sept ans à l’époque. Les Miller ont été poursuivis par les autorités fédérales pendant des années sous l’administration Obama, mais elles sont restées dans la clandestinité jusqu’en janvier, date à laquelle elles se sont rendues volontairement à l’ambassade des États-Unis au Nicaragua.

Isabella a maintenant 19 ans, et une décision de justice qui accordait la garde à l’ex-partenaire des Miller, Janet Jenkins, ne s’applique plus à elle.

« C’était le plan depuis le début — quand Isabella aurait 18 ans, elles retourneraient aux États-Unis », selon le 419Fund, un organisme chrétien à but non lucratif qui collecte des fonds pour la cause de Lisa Miller. « Dieu a pourvu et protégé Lisa et Isabella de septembre 2009 à janvier de cette année. Plusieurs fois, Dieu a contrecarré les plans de sa capture alors qu’Il les cachait au Nicaragua. »

Isabella a déclaré dans un affidavit déposé en février qu’elle est « heureuse, en sécurité et en bonne santé » tandis qu’elle vit au Nicaragua.

Mme Miller est actuellement détenue dans le comté de Niagara, dans l’État de New York. Un acte d’accusation de 2014 à Buffalo, d’où Miller est passée au Canada avant de s’enfuir au Nicaragua, l’accusair d’« enlèvement parental international » et de conspiration, a déclaré le ministère de la Justice dans un communiqué de presse plus tôt cette année. Les chefs d’accusation retenus contre Miller peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 250 000 dollars.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

« La vie en prison continue d’être une bénédiction, car je me rappelle chaque jour l’amour de Jésus pour moi et je me rappelle chaque jour mes défauts afin que je puisse être affinée dans le feu », a-t-elle écrit dans une lettre récente publiée par le 419Fund. Toutefois, le manque de médicaments pour sa maladie de Hashimoto a entraîné un déclin « rapide » de sa santé en prison, a-t-elle ajouté.

Mme Miller avait demandé en vain au président Donald Trump de la gracier, ainsi que les personnes qui l’ont aidée à s’échapper au Nicaragua, dont plusieurs ont déjà purgé une peine de prison. Elle s’est rendue d’elle-même le 20 janvier.

Isabella « traumatisée » après des visites chez l’ancienne partenaire lesbienne « abusive » de sa mère

Lisa Miller est la mère biologique d’Isabella, qui a été conçue par insémination artificielle en 2001. L’année précédente, Miller avait contracté une union civile avec Janet Jenkins dans le Vermont. Jenkins n’a jamais adopté Isabella et son nom ne figure pas sur le certificat de naissance d’Isabella.

Néanmoins, lorsque l’union civile de Miller et Jenkins a été dissoute en 2004, un juge du Vermont a pris une mesure sans précédent sur le plan juridique en déclarant que Jenkins était la deuxième « mère » d’Isabella, malgré l’absence totale de liens biologiques et juridiques entre elles.

Le juge, William Cohen, un républicain, a accordé à Miller la garde principale, mais a accordé à Jenkins un droit de visite, que Miller a contesté devant les tribunaux pendant des années.

Miller a déclaré s’être séparée de Jenkins après avoir redécouvert le christianisme et a décrit sa relation avec Jenkins comme violente et abusive. Jenkins, qui a depuis « épousé » une autre femme, a abusé de Miller à plusieurs reprises, tant émotionnellement que physiquement, y compris pendant sa grossesse, et à un moment donné, elle a même menacé de la tuer, a déclaré Miller à LifeSiteNews en 2008.

Alors qu’elle était enceinte, Miller a promis à Dieu que « s’Il sauvait mon bébé, je quitterais le mode de vie homosexuel », a-t-elle rappelé dans son livre Only One Mommy.

Miller, qui a été maltraitée dans son enfance, a également déclaré à LifeSite qu’elle n’a jamais été réellement attirée par les femmes, mais qu’elle a été poussée par des thérapeutes à s’identifier comme lesbienne alors qu’elle se remettait d’une tentative de suicide et d’une dépendance à l’alcool dans sa jeunesse.

Environ un an après la naissance d’Isabella, Lisa Miller est partie avec sa fille en Virginie, où un tribunal l’a initialement désignée comme « seul parent » d’Isabella. Mais en 2006, la Cour suprême de Virginie a jugé que le Vermont était toujours compétent dans la bataille pour la garde de l’enfant, et le juge Cohen a finalement accordé la garde d’Isabella à Jenkins après que Lisa Miller eût refusé à plusieurs reprises le droit de visite à son ex-partenaire lesbienne.

La décision du tribunal du Vermont a été prise malgré les preuves, y compris le témoignage d’un expert assermenté, selon lesquelles les visites chez Jenkins ont traumatisé Isabella.

Après une visite, Isabella, alors âgée de cinq ans, a raconté à sa mère que Jenkins l’avait forcée à se baigner avec elle. Isabella a ensuite commencé à avoir un comportement sexuel, à faire pipi au lit et à avoir des tendances suicidaires, a déclaré M. Miller, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que Jenkins abusât d’elle sexuellement.

Gwen Corley, une assistante sociale qui a observé Isabella, a déclaré sous serment en 2007 qu’« Isabella souffre de troubles du sommeil et de cauchemars, ayant des difficultés à dormir toute la nuit. Elle parle de la mort, et a exprimé la crainte que si sa mère mourait, elle serait en danger. Sans qu’on le lui ait demandé, Isabella a dit qu’elle avait peur que Janet l’emmène loin de sa mère. »

« Isabella semble avoir été traumatisée par les visites [pourtant] limitées jusqu’à présent », a averti Sylvia Haydash, une thérapeute clinique qui a également évalué Isabella, ajoutant que « d’autres visites non supervisées seraient préjudiciables (...) et pourraient causer des dommages permanents au développement normal ».

Comme les experts l’ont attesté, l’homoparentalité elle-même présente de graves risques pour les enfants, notamment des taux plus élevés de maladies mentales, de confusion sexuelle et de participation à des activités sexuelles à haut risque, entre autres.

Lisa Miller a finalement fui le pays avec sa fille en septembre 2009, quelques semaines avant que Cohen n’ordonne le transfert de la garde à Jenkins.

Deux pasteurs mennonites, Timothy Miller et Kenneth Miller (sans lien de parenté avec Mme Miller), et un homme d’affaires chrétien, Philip Zodhiates, ont aidé Lisa et Isabella à se rendre au Nicaragua, où elles ont vécu au sein d’une communauté mennonite. Les trois hommes ont purgé des peines de prison pour leur rôle dans cette affaire.

Zodhiates, qui a conduit Lisa Miller et sa fille à la frontière canadienne, a déclaré à LifeSite que les preuves que Jenkins avait abusé sexuellement d’Isabella l’avaient motivé à les aider à s’échapper.

En 2012, Jenkins a intenté un procès civil au nom d’Isabella contre Lisa Miller, Zodhiates, les deux pasteurs et d’autres personnes et organisations prétendument impliquées dans la fuite des Miller vers le Nicaragua.

Dans sa déclaration sous serment de février, Isabella a toutefois demandé à être retirée du procès, affirmant que l’on s’était « bien occupée d’elle » après son départ des États-Unis avec sa mère.

« Tous les avocats qui prétendent me représenter et représenter mes souhaits agissent à l’encontre de mes souhaits et de mes désirs et de manière à promouvoir une cause qui est exactement à l’opposé de ce que sont mes souhaits et mes désirs en tant que cliente », a-t-elle déclaré. « Quand je désirerai retourner aux États-Unis, je le ferai ».

Jenkins est représentée par le discrédité Southern Poverty Law Center et a reçu une aide juridique de divers groupes d’activistes LGBT, dont GLAAD et Lambda Legal.



Laissez un commentaire