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Une étude révèle que 6 femmes sur 10 ayant pris la pilule abortive ont souhaité obtenir de l’aide ou un soutien émotionnel par la suite

Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda productions/Adobe Stock

12 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude d’un groupe de soutien pro-vie aux femmes ayant avorté a révélé que la plupart des femmes qui ont subi un avortement chimique ont cherché ou désiré recevoir de l’aide après avoir tué leur bébé à naître.

L’étude est présentée au moment où l’on s’attend à ce qu’augmente le recours aux avortements chimiques (ou avortements à la cuvette des toilettes), car les États limitent les avortements dits « chirurgicaux » et les femmes se tournent vers Internet pour se procurer des produits abortifs.

L’étude Support After Abortion a interrogé plus de 14 000 femmes, dont 114 ont pris des « médicaments » abortifs — comme le RU-486 — pour avorter leur bébé, et leur a posé une série de questions.

Les chercheurs ont constaté que « 24 % d’entre elles ont cherché de l’aide après leur expérience d’avortement », tandis que « 39 % n’ont pas cherché d’aide, mais ont déclaré qu’il leur aurait été utile de parler à quelqu’un ».

« Ces résultats contrastent fortement avec les études menées par Planned Parenthood et d’autres prestataires d’avortement qui rapportent que les réactions émotionnelles négatives à l’avortement sont extrêmement rares », note le groupe.

« Si certaines femmes ont exprimé leur soulagement, beaucoup ont été traumatisées par l’avortement médicamenteux, une expérience qui, selon elles, était bien plus douloureuse, physiquement et émotionnellement, qu’elles ne l’avaient imaginé », écrit l’équipe de recherche. « L’étude renforce la nécessité d’une information franche et transparente sur l’impact de l’avortement chimique et l’accès aux soins de guérison. »

Parmi les femmes interrogées, 34 % « ont signalé un changement négatif en elles-mêmes, notamment une dépression, une anxiété, une toxicomanie et des pensées suicidaires ».

L’étude a reçu des éloges pour sa conception de la part d’un grand spécialiste pro-vie des sondages et de la recherche universitaire.

Le document de recherche « fournit des preuves solides qu’un pourcentage significatif de femmes qui obtiennent des avortements chimiques éprouvent réellement des sentiments de regret », a écrit Michael New, professeur à l’Université catholique d’Amérique (CUA), dans National Review.

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New, qui enseigne et étudie la conception de la recherche et les sciences sociales à la CUA, a écrit plus loin :

« Certaines recherches sur l’impact psychologique de l’avortement sont critiquées parce qu’elles s’appuient sur des participantes volontaires qui ont souvent de fortes opinions sur leur propre expérience de l’avortement ou sur la légalité de l’avortement. Cependant, l’un des points forts de cette étude particulière est la conception rigoureuse de la recherche. Elle s’est appuyée sur un échantillon aléatoire de plus de 14 000 femmes pour identifier 114 femmes ayant subi un avortement chimique. Elle analyse un échantillon plus représentatif des femmes ayant subi un avortement chimique que d’autres études qui reposent sur des volontaires. »

« Cette recherche serait utile à la fois pour les femmes qui envisagent un avortement chimique et pour les groupes pro-vie qui conseillent les femmes post-avortement », a-t-il ajouté. « Dans l’ensemble, cette étude méthodologiquement rigoureuse apporte une belle contribution. Elle fournit des preuves statistiques solides que les sentiments de regret sont courants chez les femmes qui ont recours aux avortements chimiques. »

L’étude vient s’ajouter aux preuves croissantes du regret post-avortement

Cette étude sur les femmes post-avortement s’ajoute à un corpus croissant de documents sur les méfaits de l’avortement.

Une étude réalisée en 2017 par Priscilla Coleman, professeur à l’université d’État de Bowling Green, a révélé que les femmes post-avortement faisaient état de sentiments négatifs concernant « la fin d’une vie, le regret, la honte, la culpabilité, la dépression, l’anxiété, une estime de soi compromise et des comportements autodestructeurs ».

« Mon enfant est mort et par mon propre choix », a déclaré une participante aux chercheurs. « J’ai passé des années de colère, de honte et de chagrin. Cela a endommagé ma relation avec mon mari, mes enfants et mon Dieu. Pendant 30 ans, je n’en ai parlé à personne d’autre que mon mari. Mon chagrin l’a submergé et l’a laissé impuissant et honteux. »

Au fil des ans, de nombreuses études ont établi un lien entre l’avortement et diverses conséquences, comme les tentatives de suicide, la dépression, la toxicomanie et d’autres maladies psychiatriques.

Une étude finlandaise qui a examiné les dossiers médicaux de 600 000 femmes a conclu que celles qui avaient subi un avortement étaient trois fois plus susceptibles de se suicider que les femmes en général, et six fois plus susceptibles de se suicider que les femmes qui ont accouché, comme l’a précédemment rapporté LifeSiteNews.

LifeSiteNews a dans ses archives les témoignages de personnes qui ont publiquement exprimé le regret de leur avortement. Vous pouvez lire certaines de ces histoires ici.



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