Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pcess609/Adobe Stock
26 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Une étude récente a révélé que les hommes ayant pris sur une période prolongée des hormones féminines ou des bloqueurs de puberté dans le cadre de ce que l’on appelle les « transitions de genre » étaient près de 27 fois plus susceptibles de développer un cancer des testicules.
Comme le notent les auteurs de l’étude évaluée par des pairs, « cette étude remet en question les affirmations précédentes selon lesquelles il n’y a pas de lien entre le cancer des testicules et l’utilisation d’hormones », soulignant les insuffisances des méthodologies de recherche antérieures.
En termes simples, les hommes ayant reçu des hormones féminisantes de sexe opposé pendant plus de deux ans présentaient un risque nettement plus élevé de cancer du testicule.
Bien que la corrélation n’indique pas nécessairement la causalité, les auteurs du rapport suggèrent que cette augmentation de l’incidence « peut être due à un prétraitement à long terme avec des hormones ou des bloqueurs ».
Les interventions de « transition », telles que les bloqueurs de puberté, les hormones et les opérations chirurgicales, ne sont jamais des traitements médicaux authentiques, car le sexe immuable d’une personne, donné par Dieu, [et inscrit dans le code génétique de chaque cellule du corps], n’est pas une maladie.
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L’étude a examiné les rapports de pathologie sur des spécimens d’orchidectomie — c’est-à-dire des testicules enlevés chirurgicalement — d’hommes ayant subi une intervention chirurgicale dans le cadre de leurs efforts de « transition de genre ».
« Contrairement à d’autres études dans lesquelles les patients ont subi une intervention chirurgicale après seulement 12 mois d’utilisation d’hormones, notre enquête a identifié un cancer chez des personnes ayant suivi un traitement hormonal d’affirmation du genre pendant plus de deux ans », écrivent les chercheurs. « Cela suggère un risque potentiel accru associé à une exposition prolongée aux hormones » [transsexuelles].
Les chercheurs ont constaté que parmi les 458 cas étudiés entre le 1er janvier 2018 et le 1er août 2023, l’incidence des tumeurs des cellules germinales (TCG) — nom attribué aux tumeurs qui croissent dans les cellules qui se développent en spermatozoïdes ou en ovules — s’est avérée être 26,5 fois plus élevée que celle de la population générale.
« Avec un nombre croissant d’adultes s’identifiant comme transgenres et des taux qui augmentent chaque année, il est plus important que jamais de délimiter les éléments qui augmentent le risque de cancer », conclut l’étude.
« D’après les spécimens analysés jusqu’à présent, il est clair que la [consommation] d’hormones a des effets sans équivoque sur l’architecture des tissus, comme en témoignent les résultats microscopiques montrant des altérations perceptibles dans les structures cellulaires, l’organisation et la morphologie générale des tissus », écrivent les auteurs du rapport. « Plus précisément, l’utilisation d’hormones féminisantes a entraîné des changements histologiques, notamment une vacuolisation cytoplasmique, un arrêt de la maturation, un épaississement de la membrane basale, une atrophie tubulaire et une diminution du nombre de cellules de Leydig dans le tissu testiculaire ».
« Le taux d’incidence plus élevé du cancer du testicule chez les [hommes confus quant au genre] de notre série peut être dû en partie à l’arrêt de maturation » résultant des « hormones ou des bloqueurs, un facteur de risque connu pour le cancer du testicule », ont déclaré les chercheurs. « Ce phénomène est observé » chez les « transitionneurs » en raison de l’utilisation prolongée d’hormones « et pourrait potentiellement expliquer pourquoi les sujets de l’étude ont une susceptibilité accrue à la tumorigenèse », ont-ils ajouté.
Les chercheurs ont conclu :
Les implications pour les soins aux patients comprennent une sensibilisation accrue des prestataires au risque élevé de cancer du testicule dans la population transgenre [autoproclamée], incitant à des dépistages plus fréquents pour une intervention opportune.
La corrélation identifiée par ces chercheurs n’est pas surprenante.
En 2023, une étude a montré que les hommes confus du genre ayant eu recours à des hormones transsexuelles couraient un risque nettement plus élevé — jusqu’à 95 % — de développer une maladie cardiaque.
L’étude a révélé que tous les individus confus, qu’il s’agisse d’hommes tentant de se présenter comme des femmes ou de femmes tentant de se présenter comme des hommes, présentaient un risque nettement plus élevé de souffrir d’une série de maladies cardiovasculaires mortelles, notamment d’accidents vasculaires cérébraux, de crises cardiaques, d’hypertension artérielle et d’élévation du taux de cholestérol.
Publiée dans le European Journal of Endocrinology, l’étude s’est appuyée sur les données de santé de 2 671 personnes ayant changé de sexe entre le début et le milieu de la vingtaine et vivant au Danemark, et a comparé leurs taux de maladies cardiaques à ceux d’un groupe témoin de 26 700 personnes.
En général, les hommes qui prenaient des œstrogènes pour leur « transition de genre » étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires que les autres hommes et 73 % plus susceptibles que les femmes.
On constate de plus en plus que les interventions chimiques et chirurgicales destinées aux transgenres ont des effets secondaires désastreux.