Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
3 mars 2025 (LifeSiteNews) — Une étude publiée dans l’Oxford Journal of Sexual Medicine a révélé que le fait de subir une chirurgie dite de « changement de sexe », loin de réduire les taux de dépression chez les personnes dysphoriques, augmentait considérablement les taux non seulement de dépression, mais aussi d’anxiété, d’idées suicidaires et de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues.
Les hommes ayant subi une opération transgenre présentaient un taux de dépression de 25,4 %, contre 11,5 % pour ceux qui n’avaient pas subi d’opération. De même, les femmes ayant subi une intervention chirurgicale présentaient un taux de dépression de 22,9 %, contre 14,6 % pour celles qui n’avaient pas subi d’intervention.
L’étude note que les hommes qui subissent des interventions chirurgicales « féminisantes » présentent un risque particulièrement élevé de dépression et de troubles liés à l’utilisation de substances [psychoactives].
« Sur 107 583 patients, des cohortes appariées ont démontré que ceux qui subissaient une intervention chirurgicale présentaient un risque significativement plus élevé de dépression, d’anxiété, d’idées suicidaires et de troubles liés à l’utilisation de substances que ceux qui ne subissaient pas d’intervention chirurgicale », ont constaté les chercheurs.
Plutôt que de conclure que la chirurgie dite « d’affirmation du genre » est une pratique dangereuse et inutile qui devrait être abandonnée parce qu’elle met la vie des patients en danger, les chercheurs suggèrent plutôt que leurs résultats montrent la nécessité « après une chirurgie d’affirmation du genre, d’un soutien à la santé mentale qui soit attentif aux particularités de genre, pour traiter les risques psychologiques post-chirurgicaux ».
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L’explosion du mythe
Cette étude, comme de nombreuses autres menées ces dernières années, fait voler en éclats le mythe véhiculé par les médias selon lequel les procédures dites de « transition de genre » sont bénéfiques, voire « nécessaires », pour le bonheur et le bien-être des personnes confuses du genre.
Un grand nombre de preuves montrent aujourd’hui que « l’affirmation » de la confusion de genre entraîne de graves préjudices, en particulier lorsqu’elle est pratiquée sur des enfants impressionnables qui n’ont pas le développement mental, la maturité émotionnelle et l’expérience de la vie nécessaires pour prendre en compte les ramifications à long terme des décisions qui leur sont imposées, ni la connaissance complète des effets à long terme des procédures chirurgicales et chimiques qui modifient la vie, transforment le corps, et sont souvent irréversibles.
Les études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie du genre la surmontent d’eux-mêmes à la fin de l’adolescence et que les procédures de « transition » ne parviennent pas à résoudre la tendance accrue des personnes confuses de genre à s’automutiler et à se suicider — voire l’exacerbent, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les causes profondes et véritables de leurs troubles mentaux.
De nombreux détransitionneurs, souvent ignorés, témoignent des dommages physiques et mentaux causés par le renforcement de la confusion sexuelle, ainsi que de la partialité et de la négligence du corps médical en la matière, dont beaucoup adoptent une approche militante de leur profession et abordent les cas avec une conclusion prédéterminée en faveur de la « transition ».
L’année dernière, une vaste étude évaluée par des pairs a prouvé sans équivoque que les personnes qui subissent une chirurgie dite de « réassignation sexuelle » s’exposent à un risque de suicide considérablement accru — 12 fois plus élevé que celui de la population générale.
Cette gigantesque étude, à laquelle ont participé 56 organismes de santé américains et plus de 90 millions de patients, a analysé des données recueillies sur une période de 20 ans, de février 2003 à février 2023, en examinant « les tentatives de suicide, les décès, l’automutilation et les troubles de stress post-traumatique (TSPT) dans les cinq ans suivant l’événement index ».
Les chercheurs ont comparé les expériences des personnes âgées de 18 à 60 ans qui se sont rendues aux urgences d’un hôpital et qui avaient déjà subi une opération de « transition » avec celles des personnes qui s’étaient rendues aux urgences sans avoir subi d’opération de transsexualité : un pourcentage impressionnant de 3,47 % des personnes ayant subi une opération de « transition » ont été traité pour des tentatives de suicide, contre 0,29 % pour les patients n’ayant pas subi d’opération de « transition ».
Les auteurs de l’étude, comme ceux de l’étude qui vient d’être publiée dans l’Oxford Journal of Sexual Medicine, ont éludé la conclusion évidente selon laquelle les tentatives de « transition » chirurgicale des personnes confuses du genre sont à la fois dangereuses et futiles.
Au lieu de cela, ils ont conclu : « La chirurgie d’affirmation du genre [sic] est significativement associée à des risques élevés de tentatives de suicide, soulignant la nécessité d’un soutien psychiatrique complet après l’intervention. »
En 2016, The New Atlantis, A Journal of Technology and Society, a produit un rapport historique offrant un résumé et une explication actualisée de la recherche sur « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » dans les sciences biologiques, psychologiques et sociales, couvrant près de 200 études évaluées par des pairs.
« L’hypothèse selon laquelle l’identité de genre est une propriété innée et fixe des êtres humains, indépendante du sexe biologique — qu’une personne puisse être “un homme piégé dans un corps de femme” ou “une femme piégée dans un corps d’homme” — n’est pas étayée par des preuves scientifiques », selon les experts Lawrence S. Mayer, M.B., M.S., Ph.D., chercheur en résidence au département de psychiatrie de l’université Johns Hopkins, et Paul R. McHugh, M.D., professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins.
D’après leur rapport, les nombreuses preuves scientifiques révèlent une histoire différente de celle qui a été racontée à la plupart des gens par les médias grand public. Les termes « identité sexuelle » ou « orientation sexuelle » sont si couramment utilisés qu’ils ne sont pas remis en question et sont perçus comme étant issus de la science biologique ou médicale, ce qui n’est pas le cas. Ces termes ne sont que l’expression d’un désir, d’un comportement et d’une identité, tous fluides et susceptibles d’évoluer dans le temps. En outre, les termes « gay », « lesbienne » et « transgenre » ne sont pas des termes scientifiques. Les personnes qui souffrent de penchants homosexuels ou de confusion des genres ne sont pas des espèces distinctes d’êtres humains.
La seule chose que nous dit la science, c’est que nous naissons soit homme, soit femme.
Un jeune homme, Yarden Silveira, était tellement désemparé après une opération de « changement de sexe » qu’il s’est suicidé en 2021.
Avant de mettre fin à ses jours, Yarden a écrit :
Je regrette d’avoir écouté la communauté médicale et psychiatrique lorsqu’elle m’a dit qu’il était possible de changer de sexe. Quel mensonge ! Très dangereux et contraire à l’éthique. La chirurgie de réattribution sexuelle [sic] est une intervention chirurgicale du type pari risqué, mais on ne vous le dit pas. Ils ne le disent jamais. Et peut-être que si je n’étais pas autiste, peut-être que si mon cerveau n’était pas si défectueux, j’aurais compris avant qu’il ne soit trop tard...
Voilà ce qui arrive quand on joue avec la nature... Je voulais juste de l’amitié et de l’amour. Je voulais que la vie soit plus facile. Je voulais être une femme depuis l’âge de 15 ans. J’aurais aimé avoir les connaissances que j’ai aujourd’hui. J’étais un enfant confus, sans identité. J’aurais aimé faire les choses différemment, mais il est trop tard maintenant. Je suis fait avoir royalement...
L’idéologie transgenre et ses mensonges, ainsi que les médias pro-gay, la communauté médicale et psychiatrique, m’ont tué. La féminisation de l’Amérique continuera à produire des résultats comme les miens. Ce n’est pas ma faute si j’ai échoué. Tout le monde a échoué, ma mort ne devrait surprendre personne.