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Une étude britannique révèle un taux alarmant d’avortements sous pression et de femmes prenant la pilule abortive à leur insu

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jelena/Adobe Stock

17 mars 2022 (LifeSiteNews) — Selon une nouvelle étude britannique commandée par la BBC, une femme sur vingt (1/20) âgée de 18 à 24 ans a reçu des pilules abortives à son insu ou sans son consentement de la part d’hommes désireux de tuer leur enfant à naître. Selon l’enquête menée auprès de 1 000 femmes âgées de 18 à 44 ans, 50 % d’entre elles ont déclaré avoir été victimes d’un type de « coercition reproductive », qui consiste notamment à forcer quelqu’un à avorter.

Une sage-femme de 28 ans qui travaille dans une clinique d’avortement a déclaré à la BBC qu’elle était « très habituée à voir des femmes subir des pressions en vue d’une interruption de grossesse », et 15 % des femmes ont déclaré avoir « subi des pressions pour interrompre une grossesse alors qu’elles ne le souhaitaient pas ».

Cette nouvelle tragique n’est pas une surprise pour les militants pro-vie. L’avortement est souvent un outil utilisé par les hommes pour s’assurer que les femmes sont sexuellement disponibles pour eux sans encourir la responsabilité d’un enfant. Lorsque les femmes deviennent enceintes sans l’avoir voulu, il est courant que les hommes exercent une certaine forme de pression — émotionnelle, psychologique ou même physique — pour les convaincre d’avorter le bébé. Avec la pandémie qui rend les avortements « à domicile » par pilule plus facilement accessibles, les hommes ont davantage de possibilités de faire pression sur les femmes ou de les forcer à avorter.

Un exemple de coercition s’est littéralement produit pendant que la BBC réalisait une entrevue :

Alors que nous réalisons l’entrevue avec elle [la sage-femme] à son travail, on frappe à la porte.

Dans la pièce voisine, une femme subit des pressions de la part de son partenaire pour une interruption de grossesse qu’elle ne veut pas.

Winnie va discuter avec elle et a une réunion avec ses collègues. À son retour, elle explique ce qui se passe.

« Nous essayons de déterminer à ce stade si elle peut rentrer chez elle en toute sécurité et comment elle va gérer la situation à son retour. »

« Malheureusement, elle n’est tout simplement pas sûre. Parfois, il s’agit un peu d’une enquête pour déterminer s’il y a autre chose que nous ne savons pas sur cette situation. »

Comme le dit Calum Miller, éthicien pro-vie et médecin, sur Twitter : « 5 % des femmes de 18 à 24 ans au Royaume-Uni ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement, soit le double par rapport aux groupes plus âgés. Il est effrayant de constater que certains prestataires de soins de santé font pression pour que ces pilules soient encore plus facilement accessibles aux agresseurs … Il est étonnant de voir combien de personnes du type “Believe Women” (Croyez les femmes) se transforment soudainement en sceptiques misogynes alors qu’un sondage réalisé par un grand institut de sondage et commandé par la BBC révèle que 5 % des femmes de 18 à 24 ans ont reçu des pilules abortives à leur insu ou sans leur consentement. Devons-nous les croire ou non ? »

Heureusement, à l’heure actuelle, le gouvernement britannique envisage de supprimer le programme de télémédecine « pills-by-post » (pilules par la poste) qu’il avait introduit pendant la pandémie.

« C’est un énorme soulagement de savoir que le gouvernement anglais a écouté les preuves, malgré la désinformation diffusée par les lobbyistes de l’avortement et certains médecins », m’a dit le Dr Miller. « Nous savons que la télémédecine n’est pas sûre pour les victimes d’abus et de trafic, et qu’elle expose les femmes au risque de rupture de grossesse extra-utérine, entre autres choses. Mettre fin à la télémédecine n’empêchera pas que beaucoup de femmes et de bébés soient victimes de l’avortement, mais cela empêchera les pires excès, et sauvera les femmes de l’avortement forcé par leurs agresseurs. »

La plupart des députés progressistes ont ignoré ces conclusions. Comme toujours pour de nombreux partisans de l’avortement, le droit de tuer des enfants dans l’utérus l’emporte sur tous les autres engagements idéologiques — sans parler de la sécurité des femmes et des enfants.

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