Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
18 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Une autre équipe sportive de filles a choisi de déclarer forfait plutôt que de mettre ses membres en danger face à une équipe adverse dont un membre « transgenre » est en réalité un garçon, cette fois dans le Massachusetts.
The College Fix a rapporté que l’équipe féminine de hockey sur gazon de Dighton-Rehoboth Regional High School renonce à un match prévu contre l’école Somerset-Berkely Regional High School, citant le fait que cette dernière équipe compte un joueur biologiquement masculin.
Le directeur de Dighton-Rehoboth, Bill Runey, a défendu le choix de « donner plus de valeur à la sécurité qu’à la victoire », même en sacrifiant les « chances de remporter un championnat de ligue et éventuellement de participer aux séries éliminatoires », mais il a exprimé l’espoir que leur exemple inciterait « d’autres écoles à envisager de faire de même pour assurer la sécurité et promouvoir une concurrence loyale pour les athlètes féminines ».
Le danger n’est pas hypothétique pour cette école particulière ; l’année dernière, une joueuse de hockey sur gazon de Dighton-Rehoboth a été « gravement blessée » par un garçon, confus quant à son sexe, de l’équipe adverse de Swampscott High School, mais la directrice adjointe de la Massachusetts Interscholastic Athletic Association (MIAA), Sherry Bryant, a insisté à l’époque sur le fait que l’association avait « les mains liées en raison des poursuites judiciaires ».
|
|
« Je lui ai dit : “Vous me dites que le Titre IX autorise les joueurs du sexe opposé dans les équipes généralement non mixtes, mais quelles sont les implications pour une fille qui n’a pas autant de temps de jeu ou qui est éliminée parce que quelqu’un de plus grand et de plus fort, comme la plupart des hommes, lui prend son temps de jeu ou l’élimine ?” », se souvient Runey.
« J’espère sincèrement que la MIAA respectera notre position de ne pas participer à un match particulier et n’aggravera pas le problème par d’autres conséquences », a-t-il ajouté.
L’obligation d’inclure les personnes confuses quant à leur sexe dans les sports de l'autre sexe est présentée comme une question d’« inclusivité », mais les critiques notent que le fait de satisfaire les athlètes « transgenres » sape le fondement rationnel initial de l’existence de sports spécifiques au sexe, privant ainsi les athlètes féminines de reconnaissance et d’opportunités professionnelles ou académiques, et portant atteinte aux droits fondamentaux à la sécurité et à la vie privée des joueuses en les obligeant à partager les douches et les vestiaires avec des membres du sexe opposé.
Ces dernières années, il y a eu de nombreux exemples très médiatisés d’hommes remportant des compétitions féminines, et la recherche affirme que la physiologie donne aux hommes des avantages athlétiques distincts qui ne peuvent pas être entièrement annulés par la suppression des hormones.
Dans un article publié en 2019 par le Journal of Medical Ethics, des chercheurs néo-zélandais ont constaté que « les jeunes hommes en bonne santé ne perdent pas de masse musculaire significative (ni de puissance) lorsque leur taux de testostérone circulante est réduit (en dessous des directives du Comité international olympique) pendant 20 semaines » et que « les effets indirects de la testostérone » sur des facteurs tels que la structure osseuse, le volume pulmonaire et la taille du cœur « ne seront pas modifiés par l’hormonothérapie » ; par conséquent, « l’avantage accordé aux femmes transgenres (hommes biologiques) par les directives (du Comité international olympique) est une injustice intolérable ».
Ces deux aspects de la controverse ont été mis en lumière par l’ancien nageur de l’université de Pennsylvanie, William « Lia » Thomas, qui aurait conservé des organes génitaux masculins et serait toujours attiré par les femmes, tout en s’identifiant comme une femme lesbienne. Thomas a rapidement commencé à dominer la natation féminine après avoir quitté l’équipe masculine et a semé le trouble parmi ses coéquipières en partageant leur casier. Pourtant, la National Collegiate Athletic Association (NCAA) aurait fait pression sur les nageuses et leurs parents pour qu’ils ne s’expriment pas.
L’année dernière, l’association des directeurs d’école du Vermont a interdit à l’école Mid-Vermont Christian School de participer à toutes les manifestations sportives en raison d’une décision similaire visant à protéger les membres de son équipe de basket-ball féminine.