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Une éminente chercheuse sur les « transgenres » fait volte-face et soutient désormais les « détransitionneurs »

Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pormezz/Adobe Stock

16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Une éminente chercheuse pro-LGBT et professeur « trans » dans une université canadienne a déclaré qu’elle avait changé de position et qu’elle appelait à plus de soutien pour ceux qui cherchent à inverser les effets de leurs prétendues procédures de « réassignation de genre ».

« Kinnon » MacKinnon, professeur adjoint de travail social à l’université York de Toronto et femme biologique* qui a « transité » en homme, est une chercheuse bien connue sur la question des « détransitionneurs ». Bien qu’elle ait nié par le passé la pertinence d’une telle question, MacKinnon plaide aujourd’hui en faveur d’une meilleure prise en charge des personnes en détransition et appelle les experts à prendre la question plus au sérieux.

« Il est très important de comprendre cette expérience », a déclaré MacKinnon lors d’un symposium sur la détransition organisé par l’Université York le 21 novembre. « Le modèle actuel de soins liés au genre doit vraiment s’adapter afin de reconnaître et de répondre aux besoins des personnes qui “détransitionnent” ».

Au cours du symposium, MacKinnon a déclaré que les professionnels de la santé doivent commencer à se pencher sérieusement à la question des détransitionnistes, que le nombre de ceux qui cherchent à obtenir des soins soit grand ou petit.

« La détransition est complexe et souvent source d’isolement », a-t-elle déclaré. « Les gens peuvent perdre le soutien de leur communauté. Certains peuvent éprouver de la méfiance à l’égard des prestataires de soins de santé... et aussi de la peine ou du deuil pour les changements permanents apportés à leur corps par les interventions d’affirmation du genre ».

Si MacKinnon défend aujourd’hui la cause des personnes qui inversent leur processus de « réassignation sexuelle », elle n’a pas toujours eu les mêmes convictions.

Dans un entretien avec Reuters, Mme MacKinnon a déclaré qu’elle n’avait pas toujours pensé que la détransition était un problème. Elle a déclaré qu’elle croyait auparavant que ceux qui choisissaient d’inverser le processus de « transition » le faisaient uniquement en raison d’un manque de soutien, et qu’en écoutant une présentation universitaire sur les détransitionnistes en 2017, elle s’était dit « Cela n’arrive même pas vraiment » et « nous ne sommes pas censés en parler ».

Cependant, depuis ce temps, MacKinnon a connu un changement de cœur, réalisant que les détransitionneurs ont besoin d’aide, mais que beaucoup de gens ont peur de les soutenir.

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« Mon point de vue a beaucoup changé. Mais je reconnais que beaucoup d’entre vous peuvent vous trouver dans le même état d’esprit que moi en 2017 », a-t-elle déclaré lors du symposium de York.

MacKinnon a déclaré à Reuters qu’au cours de ses heures de recherche, qui comprenaient le défilement de milliers de comptes TikTok et de forums en ligne pour les personnes confuses de genre, elle a constaté le peu de respect accordé à ceux qui choisissent de revenir sur leur choix de « transition », affirmant qu’elle avait vu des personnes qui parlaient de leur expérience se faire dire de renoncer et de « se taire ».

« Je ne vois pas d’autres exemples où l’on n’est pas autorisé à parler de sa propre expérience en matière de soins de santé si le résultat n’est pas satisfaisant », a-t-elle déclaré à Reuters.

Comme LifeSiteNews l’a déjà signalé, des études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie de genre surmontent d’eux-mêmes ce trouble à la fin de l’adolescence, et que même l’opération de « réassignation » complète ne résout souvent pas la tendance accrue des personnes souffrant de confusion de genre à s’automutiler et à se suicider — et peut même l’exacerber, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les véritables causes profondes de leurs troubles mentaux.

Des experts extérieurs au corps médical ont également mis en garde contre le fait que le renforcement chirurgical ou chimique de la confusion sexuelle entraîne des dommages irréversibles pour les enfants, tels que la stérilité, l’altération de la fonction sexuelle à l’âge adulte et la réduction de l’espérance de vie, ainsi que des conséquences psychologiques liées au fait d’être « enfermé » dans des modifications physiques, qu’ils changent d’avis ou non à l’âge adulte, comme l’attestent de nombreuses personnes qui ont « détransitionné » pour retrouver leur sexe [de naissance].

Alors que le nombre de détransitionnistes augmente dans le monde entier, le Canada a récemment connu son premier procès de détransition lorsqu’en novembre 2022, Michelle Zacchigna, 34 ans, d’Orillia (Ontario), qui a subi des interventions hormonales et des chirurgies il y a plus de dix ans afin d’apparaître comme un homme, a poursuivi les huit médecins et « experts en santé mentale » qui l’ont suivie tout au long de son processus d’automutilation.


*Remarquez que puisqu’une femme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, elle ne peut donc pas devenir homme, d’où il est absurde de parler de « femme biologique » quand on veut mentionner une vraie femme, car en fait de femme, il n’y a que des femmes biologiques. La même chose est vraie pour les « hommes biologiques ». — A. H.



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