Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
30 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Après le tollé des parents et des étudiants, une école secondaire canadienne a fait marche arrière et a rétabli les toilettes pour garçons et pour filles après les avoir supprimées en faveur d’options uniquement « neutres ».
Au début du mois, l’école secondaire Pleasant Valley d’Armstrong, en Colombie-Britannique, avait fermé les toilettes pour garçons et pour filles, obligeant ainsi tous les élèves à utiliser des installations dites « neutres » (en fait mixtes). Peu après, des parents ont exprimé leur indignation sur les médias sociaux, relayant les inquiétudes de leurs enfants qui se sentaient mal à l’aise avec ce nouvel arrangement.
Suite à la réaction des parents, le directeur de l’école, Steve Drapala, a fait marche arrière et a rétabli les installations non mixtes.
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Josh Ellis, père d’une adolescente scolarisée dans l’établissement, a fait remarquer que les toilettes sont censées être un « lieu privé » et que le fait d’obliger les garçons et les filles à utiliser les mêmes installations diminue manifestement ce sentiment d’intimité.
Jolene, l’épouse de M. Ellis, a déclaré que leur fille avait finalement décidé d’utiliser les toilettes mixtes, avant d’être harcelée par un groupe de garçons qui s’acharnaient sur sa cabine.
LifeSiteNews avait fait état de l’indignation initiale des parents face à la politique de l’école en matière de toilettes mixtes.
Bien que l’existence de toilettes séparées pour garçons et pour filles soit une question de bon sens, les idéologues du genre ont continué à s’attaquer à la notion de réalité biologique, la poussée la plus notable se produisant dans les nations occidentales comme les États-Unis et le Canada. C’est ainsi que des jeunes filles ont été exposées à des hommes se faisant passer pour des femmes dans des vestiaires et d’autres installations privées.
Au Canada, tout a commencé après l’adoption par le Sénat, en 2017, d’un projet de loi pro-transgenre qui a ajouté « l’expression de genre » et « l’identité de genre » au Code des droits humains du Canada et à l’article du Code criminel relatif aux crimes de haine.
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