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Une cycliste de haut niveau annonce sa retraite après avoir perdu contre un « transgenre »


Hannah Arensman.

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : USA Cycling/YouTube

24 mars 2023 (LifeSiteNews) — Une grande coureuse cycliste professionnelle qui a accumulé 35 victoires sur le circuit national de cyclocross au cours de sa carrière a déclaré qu’elle quittait le sport après avoir terminé à la quatrième place derrière un homme qui prétend être une femme.

La championne américaine de cyclocross Hannah Arensman a fait cette annonce dans un mémoire d’amicus curiae déposé auprès de la Cour suprême des États-Unis, demandant aux juges d’annuler l’injonction préliminaire d’un tribunal inférieur contre une loi de Virginie-Occidentale interdisant aux athlètes étudiants de concourir dans des équipes désignées pour le sexe opposé.

« J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de cycliste », a écrit M. Arensman dans sa requête. « Lors de ma dernière course aux récents championnats nationaux de cyclo-cross de l’UCI dans la catégorie des femmes élites, j’ai terminé à la quatrième place, flanquée de part et d’autre de coureurs masculins qui se sont vu attribuer la troisième et la cinquième place. »

La dernière course d’Arensman a été les Championnats nationaux de cyclo-cross de l’USA Cycling dans le Connecticut en décembre. La championne a terminé à la quatrième place, tandis que deux femmes ont remporté la première et la deuxième place et que le cycliste transidentifié Austin Killips a remporté le troisième prix. Killips avait déjà remporté la première place lors du tournoi international de cyclocross qui s’est déroulé dans le Massachusetts en novembre.

Dans son mémoire, Mme Arensman explique qu’elle est « née dans une famille d’athlètes » et qu’elle a été « encouragée par ses parents et ses frères et sœurs » à faire du sport et à devenir « une coureuse de cyclocross d’élite ».

« Ces dernières années, j’ai dû courir directement avec des cyclistes masculins dans des épreuves féminines », a-t-elle déclaré, précisant que son entraînement intensif se révélait de plus en plus inefficace parce qu’elle était forcée de concourir contre des hommes.

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« Au fur et à mesure que cela devient une réalité, il devient de plus en plus décourageant de s’entraîner aussi dur que je le fais pour perdre contre un homme qui a l’avantage injuste d’un corps androgénisé qui lui donne intrinsèquement un avantage évident sur moi, peu importe l’intensité de mon entraînement », a déclaré Mme Arensman.

Une critique supplémentaire de la décision de l’USA Cycling de remettre le troisième prix au coureur masculin en décembre est que, en plus d’être un homme, Killips semble également s’être engagé dans des efforts physiques inappropriés pour empêcher Arensman de le dépasser.

Les images de l’événement montrent un cas où Killips fonce apparemment avec sa bicyclette sur Arensman alors qu’elle tente de le dépasser. Un porte-parole d’USA Cycling a déclaré à l’époque que l’instance dirigeante nationale examinait l’incident, mais ne prenait aucune mesure à l’encontre de Killips. Pour sa part, Killips a porté le blâme sur les conditions boueuses et a soutenu que les allégations concernant sa mauvaise conduite présumée étaient « ridicules ».

Toutefois, Mme Arensman a fait référence dans son mémoire à « plusieurs interactions physiques avec lui tout au long de la course » et a déclaré que sa « sœur et sa famille sanglotaient en regardant un homme terminer devant moi ».

Fox News rapporte que Mme Arensman rejoint un total de « 67 athlètes, entraîneurs et membres de familles qui ont demandé à la Cour suprême d’annuler l’injonction préliminaire » contre la loi HB 3293 de la Virginie-Occidentale, également connue sous le nom de loi « Save Women’s Sports », qui interdit aux hommes et aux garçons de concourir contre les filles et les femmes dans les équipes sportives des écoles publiques ou des universités.

Le gouverneur républicain de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé la loi en avril 2021, mais celle-ci a fait l’objet d’une série de batailles judiciaires depuis lors et l’application de la mesure est actuellement bloquée.

Ce mois-ci, le procureur général républicain de Virginie occidentale, Patrick Morrisey, et le groupe juridique conservateur Alliance Defending Freedom (ADF) ont porté l’affaire devant la Cour suprême, demandant à la plus haute instance judiciaire du pays d’annuler l’injonction actuelle et d’autoriser l’application de la loi.

Selon le texte de la loi, « la classification des équipes en fonction du sexe biologique est nécessaire pour promouvoir l’égalité des chances sportives pour le sexe féminin », puisque « les hommes et les femmes biologiques* ne sont pas en fait dans une situation similaire » dans les sports de compétition, a précédemment rapporté LifeSiteNews.

« Les hommes biologiques supplanteraient les femmes dans une large mesure s’ils étaient autorisés à concourir dans des équipes réservées aux femmes biologiques », indique le projet de loi, qui affirme que les affirmations relatives à l’« identité de genre » par opposition au sexe réel n’ont pas de « relation légitime avec l’intérêt de l’État de Virginie-Occidentale à promouvoir l’égalité des chances sportives pour le sexe féminin ».

Les débats sur la domination masculine dans les sports féminins sont loin d’être isolés du cyclisme professionnel, puisqu’ils surgissent dans un large éventail de sports de compétition, dont la natation, le surf, le skateboard, l’haltérophilie et les arts martiaux mixtes (MMA).

Comme LifeSiteNews l’avait rapporté, les hommes et les garçons s’emparent d’un nombre croissant d’opportunités et de victoires au détriment des compétitrices athlétiques, car les écoles publiques, les universités et les ligues nationales ont cédé à l’idéologie transgenre.

En réaction, de nombreux États ont adopté des lois réaffirmant la réalité biologique afin de garantir que les compétitions féminines restent réservées aux femmes. Certaines ligues sportives ont répondu à la pression en interdisant aux participants de concourir dans des catégories qui ne correspondent pas à leur sexe biologique ou en créant de nouvelles catégories réservées aux athlètes dont le sexe n’est pas clair.

La recherche scientifique continue de réaffirmer que les hommes ont des capacités physiques inhérentes qui leur donnent, dans la pratique sportive, un avantage compétitif sur les femmes — des capacités qui ne sont pas éliminées par l’utilisation d’hormones transsexuelles.

L’annonce d’Arensman est intervenue alors que l’on apprenait la victoire d’un autre cycliste, un homme souffrant d’un trouble du genre.

« Tiffany » Thomas, 46 ans, qui n’a commencé à faire du vélo qu’en 2018, a remporté la première place dans la division féminine de la course Randall’s Island Crit de la ville de New York au cours du week-end. Il a déclaré que le fait de courir en portant l’équipement du groupe cycliste féminin LA Sweat lui a donné « l’impression d’être un superhéros ».


*Remarquez que puisqu’une femme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, elle ne peut donc pas devenir homme, d’où il est absurde de parler de « femme biologique » quand on veut mentionner une vraie femme, car en fait de femme, il n’y a que des femmes biologiques. La même chose est vraie pour les « hommes biologiques ». — A. H.



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