Une avorteuse déclare que d’avoir tué plus de 400 personnes par euthanasie est « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait » - Campagne Québec-Vie
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Une avorteuse déclare que d’avoir tué plus de 400 personnes par euthanasie est « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait »


Ellen Wiebe.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube

9 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Plus de 10 000 personnes ont été tuées par euthanasie au Canada en 2021. Le Dr Ellen Wiebe, qui a personnellement expédié plus de 400 personnes, est fière de contribuer à un pourcentage important de ce nombre de meurtres. En fait, lors d’un récent discours devant d’autres médecins qui travaillent dans les champs de la mort canadiens, elle s’est vantée d’être prête à tuer des patients que d’autres refusaient d’admettre à l’AMM (« aide médicale à mourir », l’euphémisme actuel pour l’euthanasie et le suicide assisté). Le travail de Wiebe a fait l’objet d’une couverture horrifiée à l’étranger, le Daily Mail ayant publié un profil de son rôle dans le carnage au Canada.

Selon un long rapport publié dans The New Atlantis par Alexander Raikin et intitulé « No Other Options », un homme suicidaire à qui l’on avait dit qu’il n’était pas éligible parce qu’il ne souffrait d’aucune maladie grave et qu’il n’avait pas « la capacité de prendre des décisions éclairées sur sa santé personnelle » a été autorisé par Wiebe, qui l’a emmené en avion à Vancouver et l’a tué là-bas. « C’est le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait », a déclaré Wiebe à ses collègues médecins en 2020. Un autre médecin euthanasiste, l’obstétricienne Stefanie Green, a déclaré avoir mis fin à la vie de 300 personnes par le biais de l’AMM jusqu’à présent.

The New Atlantis et le Daily Mail ont tous deux cité une litanie d’histoires auxquelles nous commençons à être habitués. Il y a Rosina Kamis, 41 ans, qui n’était pas en phase terminale, mais qui était menacée d’expulsion et manquait d’argent pour se nourrir. Seule, elle a décidé que le suicide était « la meilleure solution pour tous » et est morte par injection létale dans son appartement en sous-sol le 26 septembre 2021, jour de l’anniversaire de son ex-mari. Une patiente de 55 ans nommée Mary a fait l’objet d’une présentation sur l’AMM ; le présentateur a fait remarquer : « elle ne veut pas mourir, mais elle souffre terriblement et elle a épuisé ses cartes de crédit. Elle n’a pas d’autres options ».

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La liste semble sans fin. Il y a Nancy, 68 ans, un ancien médecin à court d’argent ; Greg, 57 ans, un écrivain sans domicile fixe ; Lucy, 38 ans, une immigrée confuse quant à son sexe et souffrant de douleurs chroniques. Stefanie Green a insisté sur le fait que ces histoires sont fausses. « Vous ne pouvez pas accéder à l’AMM dans ce pays parce que vous ne pouvez pas obtenir de logement », a-t-elle déclaré. « C’est du sensationnalisme. Ces histoires n’ont pas été rapportées de manière complète. » Wiebe, cependant, est favorable au suicide pour ceux qui sont seuls ou pauvres. « Comme tous les Canadiens ont le droit à la mort assistée, les personnes seules ou pauvres ont également ce droit », a-t-elle déclaré à The New Atlantis. Mme Wiebe est également une grande partisane de l’accès au suicide assisté pour les personnes souffrant de maladies mentales.

Ce que ces portraits ne mentionnent pas au sujet du Dr Ellen Wiebe, c’est qu’elle est également avorteuse et qu’elle a expédié des patients depuis les deux extrémités du spectre de la vie dans sa clinique de Vancouver. On ne mentionne pas non plus le fait que le 29 juin 2017, Wiebe et une infirmière se sont faufilées dans le Louis Brier Home and Hospital, une maison de retraite juive orthodoxe de Vancouver qui interdit le suicide assisté. Wiebe s’est introduite clandestinement avec ses produits létaux et autres équipements dans de grands sacs, a évité le bureau d’accueil et a administré à un homme de 83 ans atteint d’un cancer une injection létale dans sa chambre, à sa demande. La découverte de ces faits a provoqué un tollé. La résidence abrite de nombreux survivants de l’Holocauste, qui ont naturellement trouvé cet événement traumatisant.

Une plainte a été déposée contre Wiebe auprès du College of Physicians and Surgeons of British Columbia. Cette plainte a été rejetée, le collège affirmant que Wiebe n’avait enfreint aucun règlement, même si elle avait enfreint les règles de la maison de retraite. Cette histoire donne une idée du genre de personne qu’est Ellen Wiebe, et jusqu’où elle est prête à aller. Les convictions profondes du Louis Brier Home and Hospital ne signifient rien, pas plus que la tranquillité d’esprit des survivants de l’Holocauste et des autres personnes âgées qui y vivent. Pour Mme Wiebe, administrer des injections létales aux patients est « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait ». On peut supposer qu’elle compare cela à son passé d’élimination de la vie dans l’utérus.

Au Canada, cependant, elle est saluée par les médias grand public comme une « pionnière ». Comme Henry Morgentaler, elle sera probablement décorée de l’Ordre du Canada.



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