Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alfons Photographer/Adobe Stock
La plus grande organisation pro-vie au Canada, s’exprime au nom de la véritable victime de l’avortement, l’enfant humain à naître, en réponse au nouveau sondage d’Angus Reid sur l’avortement.
Jeff Gunnarson, président national de la CLC, a souligné que même si Angus Reid prétend être une fondation non partisane de recherche sur l’opinion publique, elle montre clairement son parti pris dans le sondage en affirmant que les femmes « qui ont fait face à une grossesse inattendue ou non désirée » sont celles qui sont « les plus personnellement et profondément touchées » par l’avortement.
« C’est tout simplement faux », a déclaré M. Gunnarson. « Les enfants à naître visés par l’avortement sont certainement les plus touchés personnellement et profondément par l’avortement. Leur vie même est en jeu. En ignorant totalement la réalité du génocide qui a lieu contre les enfants humains à naître, ce sondage jette le doute sur la formulation des questions et les réponses ultérieures des personnes interrogées. L’omission de tout examen des avortements chimiques est également une lacune majeure. »
Gunnarson souligne que le sondage a tout à fait tort de rejeter la responsabilité de « décennies » de débat sur l’avortement sur le pays où aucune loi n’affirme ou ne refuse l’accès à l’avortement.
« L’avortement a été, et sera toujours, combattu par des Canadiens sensés, car il s’agit du meurtre direct et intentionnel d’un être humain à naître vivant dans le ventre de sa mère. C’est tout simplement mal et il faut y mettre fin. Les enfants à naître sont des êtres humains qui sont dignes des droits de l’homme et de la protection de la loi. L’avortement est le plus grand problème de droits de l’homme de notre époque. Le soi-disant débat ne prendra fin que lorsque l’avortement sera aboli. »
Le sondage montre aussi clairement que les libéraux et les néo-démocrates ont tort lorsqu’ils prétendent que « l’accès » à l’avortement est insuffisant au Canada.
|
|
« Le sondage prouve que l’accès à l’avortement est très facile et que seule une petite minorité se plaint concernant l’“accès” à l’avortement », a noté M. Gunnarson. « Pourquoi, alors, M. Trudeau injecte-t-il des millions pour améliorer l’accès à l’avortement ? Est-ce que cela va simplement enrichir des groupes amis de gauche qui soutiennent les opinions de Trudeau ? »
Josie Luetke, directrice de l’éducation et de l’action sociale de CLC, a noté que le sondage, malgré son parti pris, montre clairement que l’avortement nuit aux femmes, un fait souvent écarté par l’industrie de l’avortement et le gouvernement libéral actuel.
Dans ce sondage, 34 % des mères qui ont choisi de tuer leur enfant ont des « regrets », certaines d’entre elles déclarant que c’était la « mauvaise décision » et qu’un « autre choix aurait été préférable », a-t-elle déclaré.
Selon Mme Luetke, de nombreuses femmes ayant subi un avortement enterrent leur traumatisme parce qu’elles n’ont pas les outils nécessaires pour y faire face.
« Je connais une femme post-avortement à Hamilton qui soutenait qu’elle ne regrettait pas son avortement datant de plusieurs décennies. Lorsque je lui ai demandé pourquoi, elle a avoué, les larmes aux yeux, qu’elle ne pouvait pas gérer tout ce que cela impliquerait de répondre différemment. Je ne serais donc pas surprise que d’autres femmes ayant subi un avortement refusent également d’avouer leurs regrets à un enquêteur public, notamment si leur santé mentale peut dépendre de leur déni et si elles réalisent que leurs réponses peuvent avoir un impact sur le discours politique. Heureusement, des groupes comme Silent No More Awareness et Rachel’s Vineyard existent pour aider les hommes et les femmes post-avortement à guérir de leurs blessures spirituelles et émotionnelles causées par l’avortement. »