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Un rapport confirme les dommages « irréversibles » causés par la « transition » de genre chez les enfants

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

1er mai 2025 (LifeSiteNews) — Le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a publié le 1er mai un « Examen complet des interventions médicales pour les enfants et les adolescents atteints de dysphorie de genre », il s’agit d’une mise en accusation dévastatrice du soi-disant modèle de « soins d’affirmation du genre » qui a nui à des milliers de mineurs au cours de la dernière décennie.

Selon le résumé, l’étude « met en évidence un nombre croissant de preuves indiquant des risques importants — y compris des préjudices irréversibles tels que l’infertilité — tout en trouvant de très faibles preuves de bénéfices », et que cette « faiblesse a été une constatation constante des examens systématiques des preuves dans le monde entier ». Le président Donald Trump avait déclaré que l’examen serait à venir lorsqu’il a signé le décret « Protéger les enfants des mutilations chimiques et chirurgicales » le 28 janvier.

« Notre devoir est de protéger les enfants de notre pays — et non de les exposer à des interventions médicales non prouvées et irréversibles », a déclaré le Dr Jay Bhattacharya, directeur des NIH. « Nous devons suivre l’étalon-or de la science, et non les agendas des activistes ». Les contributeurs à l’étude représentaient « un large éventail de points de vue politiques » et comprenaient des médecins, des éthiciens médicaux et un méthodologiste.

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Après avoir analysé la littérature existante, la conclusion de l’étude est claire : la science et les preuves accumulées ne soutiennent pas l’utilisation d’« interventions médicales » — bloqueurs de puberté, hormones de l’autre sexe et chirurgies — pour traiter la dysphorie de genre chez les jeunes. Le résumé note que « les autorités sanitaires d’un certain nombre de pays ont imposé des restrictions », y compris le Royaume-Uni :

Néanmoins, le modèle de soins « d’affirmation du genre » comprend des interventions endocriniennes et chirurgicales irréversibles sur des mineurs ne présentant aucune pathologie physique. Ces interventions comportent des risques de dommages importants, notamment l’infertilité/stérilité, le dysfonctionnement sexuel, l’altération de la densité osseuse, des effets cognitifs négatifs, des maladies cardiovasculaires et des troubles métaboliques, des troubles psychiatriques, des complications chirurgicales et des regrets. Entre-temps, des examens systématiques des données probantes ont révélé une grande incertitude quant aux avantages supposés de ces interventions.

Les chercheurs, dont l’identité n’a pas été révélée pour l’instant, ont constaté que les études existantes utilisées pour justifier l’intervention médicale chez les jeunes souffrant de dysphorie de genre sont truffées d’erreurs méthodologiques et de préjugés et ne diagnostiquent pas les préjudices potentiels, notamment la stérilité et la « perte de la fonction sexuelle ». En termes familiers, cela signifie que les mineurs recevant des « soins d’affirmation du genre » pourraient perdre la capacité d’avoir des enfants ou de fonctionner sexuellement avant d’avoir l’âge de conduire ou de voter. Leurs conclusions font écho à celles de l’étude Cass du Royaume-Uni, qui a abouti à l’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs.

Les auteurs du rapport ont analysé 17 études systématiques, y compris des études sur les bloqueurs de puberté, les interventions chirurgicales, les hormones de sexe opposé, la psychothérapie et la « transition sociale », et ont conclu à la page 8 du résumé exécutif que :

Les preuves des bénéfices de la transition médicale pédiatrique sont très incertaines, tandis que les preuves des dommages sont moins incertaines. Lorsque les interventions médicales présentent des risques inutiles et disproportionnés, les prestataires de soins doivent refuser de les proposer, même si les patients les préfèrent, les demandent ou les exigent. Le non-respect de cette règle accroît le risque de dommages iatrogènes et réduit la médecine à une activité de consommation, ce qui menace l’intégrité de la profession et sape la confiance dans l’autorité médicale.

Les auteurs du rapport ont également noté que les recherches existantes sont pleines de lacunes et que ces lacunes découlent en partie de préjugés préexistants. Par exemple, bien que les témoignages publics des « détransitionneurs » — ceux qui ont subi ces traitements et les ont profondément regrettés — aient occupé une place prépondérante dans le débat politique, il existe très peu de données sur l’omniprésence (ou l’absence) des regrets après la transition. Le rapport note : « Les partisans de la transition médicale pédiatrique affirment que les regrets sont extrêmement rares, tandis que les détracteurs affirment que les regrets sont de plus en plus fréquents. Le véritable taux de regret n’est pas connu et une meilleure collecte de données est nécessaire ».

L’étude va également à l’encontre de l’affirmation la plus importante et la plus efficace des activistes transgenres et des défenseurs de l’intervention médicale et pharmaceutique : ces « traitements » réduisent les idées suicidaires et ces mesures sont donc « salvatrices ». Selon les chercheurs : « La certitude des preuves est très faible en ce qui concerne l’effet de la chirurgie sur la DG [dysphorie de genre] ou l’incongruence, l’amélioration de la santé mentale, y compris les risques de suicide et la dépression, et les résultats à long terme sur la fonction sexuelle, la qualité de vie et les regrets. »

Il convient de noter qu’en plus de l’étude Cass, un nombre croissant de preuves ont remis en question presque toutes les assertions des défenseurs des « soins d’affirmation du genre ». Par exemple :

  • En 2018, Lisa Littman a publié une étude qui a fait l’effet d’une bombe et qui a révélé que la dysphorie de genre chez les jeunes était une « contagion sociale ».
  • Une étude réalisée en 2023 par des chercheurs de l’université de Floride a révélé que 81 % des personnes ayant subi une opération de changement de sexe au cours des cinq dernières années ont déclaré avoir ressenti des douleurs simplement en se déplaçant normalement dans les semaines et les mois qui ont suivi.
  • Une étude réalisée en 2023 a révélé que la réanalyse des données existantes indiquait que, pour la majorité des jeunes souffrant de dysphorie de genre, les bloqueurs de puberté (PB) n’apportaient aucune amélioration à la santé mentale, et que pour environ un tiers d’entre eux les PB la détérioraient en fait.
  • Une étude réalisée en 2023 par Oxford Academic indique que le taux de « détransition » chez les jeunes peut atteindre 30 %.
  • Deux études menées en 2025 par des chercheurs canadiens ont montré que les preuves entourant l’utilisation de bloqueurs de puberté et d’hormones de sexe opposé chez les mineurs étaient si faibles qu’il était impossible de dire si ces pratiques étaient bénéfiques ou néfastes.

La liste des études est encore longue, mais les militants trans aux États-Unis, au Canada et ailleurs continuent de faire comme si aucune de ces études n’existait. Les enfants en paient le prix et — comme le souligne cette dernière analyse des données par le HHS — ce prix est atrocement élevé.



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