Par Gerard van den Aardweg, Ph.D ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Academia Christiana/Wikimedia Commons
12 mars 2019 (LifeSiteNews) ― Mon opinion en tant que psychologue et expert en homosexualité (et en pédophilie homosexuelle) est qu’aucun homme ayant une inclinaison à l’homosexualité ou à la pédophilie ne devrait être ordonné à la prêtre ni même être admis au séminaire.
Un penchant homosexuel tend à être obsessif. C’est tout aussi vrai pour les cas où ces inclinaisons n’étaient pas obsessives à première vue. On ne peut l’évaluer de manière certaine si un homme (ou un jeune homme) avec de telles inclinaisons — qu’elles soient fortes ou non — continuera d’être « célibataire »* [le mot chaste serait plus juste] dans l’avenir. Des changements de situations, des problèmes émotionnels, une certaine pression externe ou diverses circonstances peuvent souvent amener l’homosexuel, qui était « célibataire »* au départ, à rechercher un contact sexuel ou des relations.
En comparaison avec les hommes qui ont des attirances normales, ceux qui ont des inclinaisons homosexuelles tendent davantage vers l’obsession, des fantasmes (homo)sexuels, à entretenir ou à développer une habitude à la masturbation. (Ce qui abaisse le seuil de retenu par rapport à la recherche de contacts réels, aux crises émotionnelles qui peuvent nuire à leur résolution et à les faire chercher du réconfort dans leurs fantasmes. Cela peut les amener à croire que leurs sentiments romantiques envers leurs amis intimes ardemment désirés ou admirés ne sont pas mauvais du tout, mais, qu’au contraire, sont l’expression d’un amour noble, vrai et profond. En se basant sur de naïves illusions, leurs désirs leur inspirent différentes rationalisations : si ce n’est pas pour un contact physique, alors c’est pour une amitié « chaste » et « fidèle » (bien qu’elles ne restent jamais chastes et ne soient pas, par principe, fidèles).
Cette rationalisation et ces tentatives de « normaliser » leurs sentiments les rend, entre autres choses, inaptes à comprendre la morale sexuelle de l’Église et vulnérables vis-à-vis les raisonnements et théories qui servent de justification morale ou religieuse pour les liaisons ou les contacts homosexuels. De cette manière, ils sont, ou deviendront au fil des ans, susceptibles de négliger les normes morales absolues de l’Église en matière de sexualité.
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Ceux qui ont des inclinaisons homosexuelles tendent davantage à séduire ou à agresser sexuellement leurs partenaires sexuels préférés que les hommes hétérosexuels. Comme la plupart d’entre eux préfèrent les adolescents ou les jeunes adultes, ils représentent un groupe fortement à risque. Leurs sentiments obsessifs, accompagnés de la rationalisation et d’autojustification embrouillent leur sens moral et leur jugement dans ce domaine. Quant à la crise d’abus sexuels dans l’Église, on retrouve souvent cette affirmation selon laquelle « les homosexuels ne représentent pas une catégorie d’agresseur en tant que telle », mais ce n’est pas vrai. En tant que catégorie, ils sont sans aucun doute bien plus à risque que les hétérosexuels d’agresser les jeunes et les jeunes adultes. C’est un fait statistique avéré.
Afin de comprendre ces faits, il faut réaliser que les inclinaisons homosexuelles (post-pubère) ne sont pas des désirs isolés, mais qu’elles font partie d’un complexe d’infériorité masculine, d’un trouble névrotique et d’un trouble de la personnalité. Ces hommes sont, d’une manière plus ou moins importante, bloqués au stade de l’adolescence : immatures émotionnellement et instables (névrosés).
L’homosexualité est une névrose sexuelle
L’homosexualité chez les hommes implique une identification déficiente à la masculinité. Elle les affecte sur le plan des émotions, de leur caractère et de leur personnalité. Une conséquence importante est leur incapacité à jouer leur « rôle de père » en ce qui a trait à mener, à faire preuve de fermeté et à défendre ce qu’un homme doit défendre.
Un prêtre se doit d’avoir une masculinité normale et ne doit pas avoir un caractère faible ou efféminé. Une autre conséquence est leur incapacité à s’identifier suffisamment avec les hommes de sexualité normale. Par conséquent, ils ne peuvent pas les mener et les guider adéquatement comme un prêtre le devrait. Les prêtres devraient être des hommes ordinaires et matures.
On ne peut pas comparer l’abstinence d’un homme ayant des inclinaisons homosexuelles avec celles d’un homme normal. La lutte contre les tendances homosexuelles est similaire à celles de ceux qui luttent contre d’autres anormalités sexuelles, tant homosexuelles qu’hétérosexuelles, telles que l’exhibitionnisme, le sadomasochisme, la pédophilie, le travestissement, etc. Leur lutte est un devoir moral et non pas un choix volontaire. Cette lutte est indubitablement méritoire, mais elle n’est pas équivalente au sacrifice volontaire que fait un (jeune) homme qui offre l’usage de ses saines facultés sexuelles. Payer une dette en argent n’est pas équivalent au don d’une grande somme d’argent (1).
D’un point de vue religieux, il a été dit qu’un prêtre, personnification du Christ, doit être « pleinement » homme et non un homme ayant des déficiences dans sa masculinité.
Cette vision a été défendue par des théologiens. Ce n’est pas mon domaine d’expertise, mais je dirais que c’est la bonne manière de voir les choses. (2)
Gerard J. M. van den Aardweg, PhD, est un psychologue et psychanalyste néerlandais ayant fait des recherches sur l’homosexualité. Il est l’auteur de « the Origins and Treatment of Homosexuality: A Psychoanalytic Reinterpretation » et « The Battle for Normality: Self-Therapy for Homosexual Persons. »
Références
1. (Die Berufung zum Amt im Konfliktfeld von Eignung und Neigung: Eine Studie aus pastoraltheologischer und kirchenrechtlicher Perspektive, ob Homosexualität ein objektives Weihehindernis ist. Frankfurt/Main: Peter Lang, Int. Verlag der Wissenschaften, Reihe "Europäische Hochschulschriften", 2008.)
2. Tiré de « Homosexuality as an objective impediment for ordination to the priesthood », dissertation doctorale du Dr. Peter Mettler à l’Université Albert-Ludwigs de Freiburg, 2007.
*Parenthèses rajoutées. ― A. H.