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Un projet de loi visant à protéger les médecins pro-vie ne sera probablement pas voté


Parlement albertain à Edmonton.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WinterforceMedia/Wikimedia Commons

Le projet de loi albertain visant à protéger les médecins et autres soignants pro-vie ne sera très probablement pas voté, pour raisons de suicide, de vacances de Noël et de renouvellement annuel de l’ordre du jour, motifs disparates il est vrai mais aboutissant à ce résultat.

Le projet de loi 207, du député provincial Dan Williams du United Conservative Party, avait cela de bon qu’il protégeait les médecins et autres soignants pro-vie de devoir pratiquer l’avortement, la procuration de contraceptifs, l’euthanasie ou la « transition », ou de renvoyer le patient à un autre praticien pour ces diverses pratiques, malgré le fait qu’il invoquât les « droits de conscience ». Selon LifeSiteNews :

Toutefois, lorsque Willams proposa ses amendements au comité des projets de loi d'initiative parlementaire, dominé par l'UCP, il refusa de les étudier. Il vota par huit contre deux voici quinze jours pour déconseiller le passage du projet de loi 207 en deuxième lecture.

Puis, lundi, vint un étrange accident, Williams était en train de demander un débat sur la décision du comité lorsque le président ajourna brusquement l'assemblée vers 15 h, après avoir appris qu'un homme s'était suicidé avec une arme de poing sur les marches du parlement.

L’accident a laissé le projet de loi 207 dans les limbes procéduraux, car Williams n'aura probablement pas la chance de demander un débat sur le sort de celui-ci avant l'ajournement de l'assemblée législative jeudi pour cause de vacances de Noël.

De plus, si le gouvernement UCP, qui est au pouvoir depuis sept mois, suit la tradition albertaine et proroge la session législative jusqu'à l'an prochain, tous les projets de loi disparaîtront de l'ordre du jour.

Toutefois, cela n'empêchera pas Williams de présenter à nouveau un projet de loi semblable à l'avenir.

Franchement, je ne vois pas ce qui empêchait l’Assemblée albertaine de continuer sa journée de débats. Quant au suicidé, il aurait pu choisir un autre moment et un autre endroit… bien qu’il eût été largement préférable qu’il ne se suicidât point.

Je prends au passage l’exemple de ce suicide, pour montrer à ceux qui aimeraient pouvoir choisir le suicide assister, pensant être un possible fardeau pour sa famille, la société ou bêtement pour le « climat », que la mort d’une personne n’arrive jamais sans conséquences, surtout quand elle est provoquée, sur les marches d'un parlement en débat ou dans une chambre d'hôpital au son des violons...

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