Le Père Dominic Clovis.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
(Note de l’éditeur : le Père mentionne que [la lignée de cellules] HEK-293 a nécessité 292 avortements avant que l’on puisse obtenir la lignée cellulaire HEK-293. Pamela Acker, chercheuse en vaccins, affirme que ce n’est pas tout à fait exact — bien qu’il ait fallu certainement de multiples avortements pour obtenir des lignées de cellules souches, comme ce fut le cas avec les lignées cellulaires MRC-5, WI-38, PRC, etc.)
Toronto, Ontario, 22 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un prêtre canadien a émis un blâme grave contre ce qu’il décrit comme une complicité morale avec le prélèvement d’organes sur des bébés vivants, dont les lignées cellulaires [qui en ont été issues] ont été utilisées pour développer les vaccins COVID-19.
Dans une homélie prononcée à la paroisse Saint-Augustin de Canterbury à Toronto, le Père Dominic Clovis, IVE (Institutum Verbum Incarnatum, Institut du Verbe Incarné), a insisté sur la gravité morale de l’acceptation et de l’utilisation de tels « vaccins » en rappelant que lors des procès de Nuremberg, les médecins et les scientifiques ont refusé d’utiliser les informations obtenues à partir des cruelles expérimentations humaines des nazis, car ils considéraient que cela revenait à en approuver les atrocités et pensaient que cela inciterait d’autres personnes à les reproduire.
Le Père Clovis a commencé ainsi : « Imaginez que vous connaissez un magasin qui appartient à un démon. Et tout dans ce magasin est bon marché. Vous pouvez obtenir d’excellents produits de haute qualité à des prix très bas. Vous obtenez les derniers iPhone pour environ vingt dollars, quelque chose de vraiment bon marché ─ et vous obtenez une crème anti-âge vraiment géniale, de sorte que vous paraissez 50 ans plus jeune, vous retrouvez l’apparence de vos 20 ans. Ou un médicament absolument extraordinaire ─ il pourrait vous guérir de n’importe quelle maladie. »
« Est-ce que vous iriez dans ce magasin, est-ce que vous achèteriez la crème anti-âge, est-ce que vous achèteriez cet iPhone ou ce médicament en sachant que vous l’achetez à un démon ? »
« Nous savons tous que le péché est un acte personnel. Lorsque nous péchons, nous choisissons personnellement de le faire. Cependant, nous pouvons être responsables des péchés commis par les autres en coopérant avec eux. Ainsi, je n’ai pas besoin de braquer une banque ou de tirer sur quelqu’un si j’ai aidé [les bandits] à braquer la banque et à tirer. En coopérant, je peux les aider. Mais il ne s’agit pas seulement d’aider directement. »
Le père Clovis a expliqué qu’il y a « quatre façons de coopérer au péché de quelqu’un d’autre », parmi lesquelles l’aide directe, comme « conduire volontairement » quelqu’un à un vol de banque, n’est qu’un type de coopération.
« Nous pouvons le faire en commandant ─ nous pouvons ordonner un assassinat, ou vous pouvez ordonner [à une femme] d’aller à la clinique d’avortement et de se faire avorter, ou vous pouvez ordonner [à quelqu’un] de voler quelque chose. »
« Vous pouvez non seulement commander, vous pouvez aussi conseiller, vous pouvez féliciter. “Bravo, tu as été avec tant de femmes, tu es un grand homme, tu es vraiment viril”. En approuvant, nous pourrions participer au péché de quelqu’un d’autre, et aussi en ne le divulguant pas ou en ne l’empêchant pas alors que nous avons l’obligation de le faire. »
« Nous pourrions aussi participer au péché de quelqu’un d’autre en protégeant le malfaiteur. Ainsi, le péché rend les hommes complices les uns des autres », a continué le P. Clovis.
« Après la Seconde Guerre mondiale, il y a eu les procès de Nuremberg. Ceux-ci ont révélé que des médecins [nazis] avaient fait des expériences humaines sadiques. Sadiques, car ils les faisaient en n’ayant aucun problème à voir leurs prisonniers souffrir. En fait, ils auraient même pu y prendre plaisir. Ils ont mené ces expériences dans leurs camps, par centaines, peut-être par milliers. »
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« Ils ont fait l’expérience du bassin de congélation pour savoir combien de temps un homme peut survivre dans l’eau glacée. On met l’homme dans l’eau, on le sort et on voit combien de temps il survit. S’il est dans l’eau pendant une demi-heure, on le sort et il meurt de froid. Ils ont fait ces expériences parce que, bien sûr, ils voulaient voir ce qui arriverait à leurs pilotes tombés dans la mer du Nord : combien de temps survivraient-ils, pourraient-ils survivre ? Quel équipement ils pourraient fabriquer pour les aider à survivre... mais ils ont fait cela sur des centaines de personnes. »
« Ils ont fait une expérience en haute altitude : ils ont baissé la pression, donnant l’apparence de hautes altitudes. Le médecin utilisait un caisson de décompression et il disséquait souvent, il ouvrait la tête des prisonniers après l’expérience pour montrer que des bulles d’air commençaient à se former dans le cerveau de centaines de personnes. »
« Une expérience sur l’eau de mer : Les scientifiques voulaient voir combien de temps un homme peut vivre avec de l’eau de mer. Ils ont donc fait boire de l’eau de mer à des centaines de prisonniers. L’eau de mer, étant salée, déshydrate la personne ; donc plus ils buvaient, plus ils avaient soif. Plus ils avaient soif, plus leur cerveau rétrécissait, car il était déshydraté. Leurs lèvres, leur langue, leur peau ont commencé à craquer. Pour avoir de l’eau ─ ils avaient tellement soif ─ ils léchaient le sol et les fenêtres. »
« Le monde d’aujourd’hui : Nous avons les Chinois. Que font les Chinois ? Ils prélèvent des organes sur leurs prisonniers [cela les tue]. Si vous voulez un nouvel organe ? Il suffit d’aller en Chine. Vous pouvez en obtenir un d’un prisonnier. [Qui sont ces prisonniers ?] Vous avez enfreint la loi, envoyé un tweet sur le gouvernement ou sur la police, ou juste un tweet que le gouvernement n’a pas aimé, ou peut-être êtes-vous croyant et que vous pratiquez une religion que le gouvernement n’aime pas ─ vous êtes emprisonné, peut-être à vie. Peut-être que c’était un prêtre qui célébrait la messe et qu’ils n’étaient pas contents de lui. »
« On pouvait pointer du doigt ─ “les nazis étaient de mauvaises personnes”. On pourrait pointer du doigt [les] Chinois. Mais nous, que faisons-nous ? »
« Savez-vous ce qu’est la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? Ce sont des recherches qui sont faites sur les enfants à naître pour trouver de nouveaux médicaments. Certains disent que, oh, ils ont pris les fœtus avortés, c’est bien, ils peuvent faire des recherches sur eux, ils sont avortés, ils sont déjà morts, ils n’y a aucun problème avec ça. »
« Quand ils font des recherches sur les cellules souches embryonnaires, ce n’est pas comme un avortement ordinaire, un avortement ordinaire étant [déjà] horrible. Ce qu’ils font dans un avortement normal, c’est qu’ils arrachent les bras et les jambes du bébé, ils écrasent le crâne, puis ils commencent à en retirer tous les morceaux, et ils l’aspirent avec un aspirateur à haute pression, aspirant, déchirant le bébé en morceaux. »
« C’est ça, l’avortement. Mais [l’avorteur qui] a fait ça, il s’est retrouvé avec quoi ? Un mélange, un cadavre détruit, et comme vous le savez, vous ne pouvez pas obtenir d’organes vivants d’un corps mort. Vous ne pouvez pas obtenir de cellules vivantes une fois que vous l’avez détruit. Pour la recherche sur les cellules souches, ils font quelque chose d’encore plus horrible. »
« Ils sortent le bébé vivant. Ils dissèquent le bébé vivant, sans aucun anesthésiant, car cela endommagerait les cellules. Ils découpent l’enfant, et ils l’ouvrent et prélèvent les organes dont ils ont besoin. Ou encore, ils le font dès qu’ils le peuvent ; au moment où les bébés meurent, ils les sortent et ensuite ils prélèvent les organes des enfants à naître. Ils les jettent dans la glace dès qu’ils le peuvent. »
« Pourquoi est-ce que je vous parle de la recherche sur les cellules souches embryonnaires ? Parce que la lignée de cellules souches HEK provient de ces enfants. Ce que nous avons dans nos vaccins et la façon dont ils ont été produits viennent de là. Vous pourriez dire, oh, il n’y a qu’un seul enfant avorté [qui] a produit des tonnes de vaccins pour tout le monde. Je m’explique, c’est comme si vous battiez la même personne encore et encore, que vous lui manquiez de respect encore et encore pour que tous les autres puissent être heureux. »
« Et je vous dis qu’il n’y en a pas qu’un. La lignée de cellules souches HEK-293, oui, est issue d’un enfant avorté, mais il y a eu 292 enfants avortés avant elle, et je ne sais pas combien après elle. Et il n’y a pas qu’une seule lignée de cellules souches, il y en a plusieurs. Il y a plusieurs lignées de cellules souches, [et pour chacune d’entre elles] il y a plusieurs enfants qui naissent, qui sont avortés juste pour leurs organes. »
« Les nazis étaient mauvais ? Les Chinois sont mauvais ? [Nous,] on prend juste les organes des enfants à naître pour avoir ce vaccin magique. »
« Vous pourriez dire que les vaccins Pfizer et Moderna que nous utilisons au Canada ne sont pas produits à partir d’enfants à naître, ils ne font pas partie de cette production. Non, mais ils ont pris les cellules de cet enfant pour la conception et le développement du vaccin. Et une fois qu’il est conçu et développé, ils le produisent d’une autre manière. Puis, sur quoi le testent-ils ? Sur ces mêmes lignées de cellules souches, sur les cellules de cet enfant. »
« La question se repose donc : iriez-vous dans un magasin dont vous sauriez qu’il appartient à un démon ? Vous pourriez acheter le vaccin, vous pourriez acheter des médicaments ou des technologies étonnantes. Mais, vous l’achèteriez à un démon. Alors avons-nous coopéré au péché de ces personnes, des avorteurs, des préleveurs d’organes, des chercheurs ? »
« Nous ne l’avons pas fait directement. Nous ne l’avons pas ordonné, nous ne l’avons pas conseillé, bien que nous puissions conseiller aux gens [de] se faire vacciner. Nous en avons probablement fait l’éloge. Ou [nous avons dit], “Ce vaccin va tous nous sauver”, ou nous l’avons approuvé. Nous avons pu dire : “Oui, c’est bien, il va nous sauver”. Nous ne l’avons pas entravé. »
« Vous vous souvenez que l’année dernière, beaucoup de voix se sont élevées contre la moralité du vaccin, si c’était bon ou pas, si nous devions pouvoir l’avoir ou pas. Quelles étaient ces voix ? C’étaient des voix catholiques, c’étaient... des prêtres ou des laïcs. Ce n’était pas les dirigeants de l’église. Ce n’était pas les évêques. »
« Je suis désolé de le dire, mais je crois que les dirigeants de l’église nous ont laissé tomber. Non seulement ils n’ont pas condamné ces sociétés — Pfizer, vous êtes une société maléfique pour avoir travaillé sur les enfants à naître, ces expérimentations méchantes et maléfiques — mais les évêques n’ont pas condamné Moderna. Non, ont-ils dit, prenez le vaccin, c’est votre obligation morale de sauver votre prochain. Prenez-le dans le magasin des démons. Marchez sur la tombe de quelqu’un d’autre, mais oui, sauvez-vous. »
« Cet enfant n’a jamais eu droit à des funérailles. Il n’a jamais pu reposer en paix, cette créature, cet enfant. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Aimé par Dieu, traité comme un déchet. Les enfants à naître sont exploités. Nous ne disons rien. »
« Au procès de Nuremberg, les médecins et les scientifiques ont dit, nous n’utiliserons pas les informations que ces nazis ont obtenues. Pourquoi ? Parce que leurs expériences étaient diaboliques. Et si nous utilisions ces informations, nous les approuverions, et d’autres scientifiques les imiteraient. »
« On nous dit que nous pourrions utiliser [le vaccin], car il n’y a pas d’autre traitement, il n’y a pas d’autre moyen d’arrêter le COVID. Et qui nous dit cela ? Le gouvernement et Big Pharma. Big Pharma fait beaucoup d’argent, et Big Pharma a beaucoup à voir avec le gouvernement. »
« Il y a des milliers et des milliers de médecins et de scientifiques qui nous disent qu’il y a des moyens de traiter le COVID, qu’il y a d’autres méthodes, que nous n’avons pas besoin d’utiliser un vaccin. Mais les grandes entreprises pharmaceutiques veulent faire leur argent. Il y a d’autres moyens de traiter le COVID, mais nous sommes heureux d’obtenir nos médicaments du démon. »
« Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous avons lu que les disciples et notre Seigneur [étaient] sur la barque, et que l’eau entrait dans la barque. Ils avaient tellement peur de se noyer qu’ils ont appelé le Christ pour le réveiller. »
« L’eau a toujours été un symbole du monde. La barque de Pierre était un symbole de l’Église. Voyez comme l’eau du monde entre dans l’Église, voyez comme le monde entre dans l’Église. L’Église devient plus mondaine. Les dirigeants de l’Église n’ont donc aucun problème à utiliser des vaccins fabriqués à partir d’enfants… Les avez-vous déjà entendus s’y opposer ? Les avez-vous déjà entendus condamner ces entreprises ? Non, ils ont dit d’aller prendre [leurs vaccins]. »
« Le monde est entré dans l’Église. Comme l’a dit Paul VI, la fumée de Satan est entrée dans le sanctuaire. La fumée de Satan est entrée dans l’Église. Notre Seigneur nous dit dans l’Évangile d’aujourd’hui que nous ne devons pas avoir peur. Il dit : “Pourquoi avez-vous peur ? Vous n’avez toujours pas la foi ?” Nous devons nous tourner vers le Christ en ces temps. Nous devons avoir une bonne relation avec Lui, croire en Lui, et non au monde ni aux grandes compagnies pharmaceutiques ─ qui sauvent une vie et en prennent une autre. »
« Si nous n’avons aucun problème à prendre un vaccin, alors nous sommes d’excellents complices de ces avorteurs et de ces préleveurs d’organes. Nous avons approuvé leurs actions. Nous n’avons pas protesté contre cela. »
« Demandons à la Sainte Vierge Marie que nous puissions être fidèles à notre Seigneur ; nous pouvons nous tourner vers Lui pour Lui demander Sa grâce en ces temps difficiles. Que nous ne soyons pas trompés par le diable. Ne faisons pas de pacte avec un démon. Nous ne vivrons pas éternellement. Nous devrons faire face à notre Seigneur. Que la Sainte Vierge Marie nous aide à nous préparer à notre rencontre avec notre Seigneur, qu’elle intercède en notre faveur et que nous recevions Sa miséricorde. »