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Un prêtre : « Les cauchemars d’une femme ont pris fin lorsque je lui ai dit la dure vérité sur l’avortement »

Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie

Rome, 9 juin 2016 (LifeSiteNews) — Le véritable sens de la miséricorde est révélé dans l’histoire émouvante d’une jeune femme qui a été tourmentée pendant des années par des cauchemars après avoir subi un avortement. Ce n’est qu’après avoir rencontré un prêtre disant la vérité qu’elle a appris l’origine de ses rêves troublants.

Peu de temps après son ordination, il y a de nombreuses années, le père Elias Leyds, de la congrégation de Saint-Jean aux Pays-Bas, a été approché par une femme vive et belle d’une vingtaine d’années qui souhaitait en savoir plus sur la foi catholique. Il lui a donné un catéchisme et lui a dit de le lire et de revenir dans trois semaines pour une discussion.

Lorsque la jeune femme est revenue au moment prévu, elle a immédiatement ouvert le catéchisme, a mis son doigt sous un mot et, sans se risquer à le prononcer, a demandé au prêtre : « Dites-moi ce que cela signifie ».

Le mot était « avortement ».

Le père Elias a répondu : « Oh, ce mot. Eh bien, c’est une sorte de meurtre ».

Il a remarqué que le visage de la jeune fille rougissait et a compris qu’elle ressentait quelque chose de profondément douloureux.

Mais il a continué, sachant que seule la vérité a le pouvoir de libérer : « Il est parfois très compliqué de voir qui est réellement coupable et responsable. Mais l’acte lui-même est un meurtre. C’est tuer quelqu’un », a-t-il dit.

Le prêtre s’est rendu compte que le visage de la jeune fille devenait encore plus rouge.

Il a continué : « Bien sûr, il y a des parents qui pourraient pousser leur enfant à avorter, il y a des politiciens qui ont voté pour la légalisation, et pour la femme elle-même, le péché pourrait même ne pas être [un meurtre] si elle y a été forcée. »

Remarquant que la jeune fille luttait visiblement pour contrôler ses émotions, le prêtre voulut faire en sorte que ce soit plus facile pour elle de gérer ce qu’elle vivait.

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« Écoute, si cette vérité est dure pour toi, ne t’inquiète pas. Nous pouvons mettre fin à notre discussion maintenant et tu peux revenir dans les trois prochaines semaines, et nous pourrons continuer », lui a-t-il dit.

La jeune femme a suivi le conseil du prêtre.

Une semaine plus tard, il reçoit un appel téléphonique. C’est la jeune femme. Elle a toujours l’intention de revenir dans deux semaines, mais elle voudrait le remercier tout de suite pour quelque chose.

Le prêtre est surpris. De quoi pourrait-elle bien le remercier ?

Elle lui dit : « Vous m’avez rendu le sommeil. Vous êtes la première personne à me dire que l’avortement est un meurtre. Je le savais depuis toujours, mais vous êtes le premier prêtre à me le dire. Et maintenant, pour la première fois en sept ans, depuis mon avortement, je dors sans cauchemars. »

Les paroles de cette jeune fille ont convaincu le père Elias, il y a de nombreuses années, que la vraie miséricorde consiste à dire aux gens ce que certains considèrent comme de dures vérités et à nommer les péchés pour ce qu’ils sont. De cette façon, dit-il, ils peuvent commencer à trouver la guérison. Pour lui, la vraie miséricorde consiste à dire la vérité dans la charité.

« Ce n’est pas moi qui ai libéré cette fille, mais seulement la vérité simple, crue et claire. Et si elle me remercie, je dois remercier l’Église d’être aussi claire sur des questions aussi simples et fondamentales », a-t-il déclaré.

Le père Elias a affirmé que le véritable scandale dans cette histoire n’est pas l’avortement, mais le fait que la jeune fille lui ait dit qu’il était le premier prêtre à lui dire que l’avortement est un meurtre.

« C’est scandaleux », souligne-t-il.

Le père Elias explique que les prêtres ne devraient jamais avoir peur de dire la vérité à tous ceux qu’ils rencontrent afin que ces derniers, en entendant la vérité, aient la possibilité de se libérer de l’esclavage du péché en vivant dans la vérité.

Lorsque les prêtres disent la vérité dans l’amour, en particulier des vérités qui pourraient être qualifiées aujourd’hui de politiquement incorrectes, ils ne parlent pas en leur propre nom, a assuré le père Elias, mais au nom de Dieu le Père. Et Dieu le Père rendra les prêtres « vraiment forts » pour atteindre avec miséricorde les cœurs enténébrés et y apporter la lumière divine de la vie et du bonheur.

« C’est le défi que doivent relever les prêtres aujourd’hui : parler clairement, sans détour, sans avoir peur de l’autre. Les âmes ont soif de cela », a-t-il déclaré. « Vous voyez, si la miséricorde s’arrête à votre peur, ce n’est pas vraiment de la miséricorde. Si vous voulez tester votre miséricorde, allez là où il est effrayant d’aller. C’est un bon test pour savoir si votre miséricorde est réelle… C’est le test paternel final de votre miséricorde. »



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