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Un politicien hongrois : « Le problème principal de l'Europe n'est pas L'Islam, c'est le rejet du Christianisme »


Màrton Gyöngyösi.

Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Traditional Britain Group/YouTube

Dublin, Irlande, 17 septembre 2018 (LifeSiteNews) — L'Europe s'effondrera sous la crise actuelle de l'immigration si elle ne se réclame pas de son identité chrétienne, avertit un membre de l'assemblée nationale de la Hongrie.

« Le Christianisme est au centre de notre culture et de notre civilisation, » a affirmé Màrton Gyöngyösi aux participants de Lumen Fidei, une conférence sur la Famille catholique à Dublin le mois dernier [en août]. La conférence a eu lieu les 22-23 août et incluait des conférenciers tels le Cardinal Raymond Burke (présent sur la vidéo), le Père Thomas Weinandy, Le Docteur Robert Royal, Le Docteur Gerard Van Den Aardweg, John-Henry Westen de LifeSiteNews, John Smeaton, Edward Pentin, L'Évêque Athanasius Schneider (présent sur la vidéo), et plusieurs autres.

« Je peux affirmer que l'histoire de l'Europe est l'histoire du Christianisme, et que la « res publica Christiana » est ce qui caractérise le plus notre civilisation, » a-t-il ajouté.

Et « Bien que l'immigration islamique massive de l'Europe soit une large part de la crise, le problème le plus important demeure l'incapacité des dirigeants européens à reconnaître ce qui arrive présentement, » a-t-il affirmé.

Il est évident que « l'apparition d'une religion étrangère à la frontière d'une civilisation est une menace, » a poursuivi Gyöngyösi, mais « l'expansion de L'Islam n'est qu'une conséquence négative du nihilisme occidental. »

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La crise est le résultat de « la nature suicidaire autodestructive de nos propres dirigeants et de notre élite politique et religieuse, qui est incapable de reconnaître les particularités de leur propre culture et de leur propre civilisation. »

Gyöngyösi, homme de 41 ans, est vu comme l'étoile montante du parti d'opposition Jobbik, ou Mouvement pour une Meilleure Hongrie, qu'il a joint en 2006. Gyöngyösi, qui a étudié l'économie et les sciences politiques à Trinity College de Dublin, a travaillé en Hongrie en tant qu'expert en taxation avant son élection à l'assemblée nationale (hongroise) en 2012. Il a été le fer de lance des efforts du Jobbik des quatre dernières années pour le distancer de sa rhétorique extrême et des actions de ses premières années pour se repositionner lui-même comme parti de centre-droit.

« Et nous affirmons, que oui, une identité européenne doit être définie et que le Christianisme doit être au cœur et au centre de l'identité européenne et de la culture européenne, » a lancé Gyöngyösi sous les applaudissements lors de cette conférence tenue en parallèle à la Rencontre mondiale des familles approuvée par le Vatican.

Gyöngyösi a dit que quoique certains politiciens soient capable de dire que l'Islam est un « danger » et que l'immigration est un « problème, » ils ne sont pas en mesure de dire « quelles valeurs ils soutiennent, ou ils ne diront pas ou ne statueront pas qu'ils représentent des valeurs chrétiennes, et que celles-ci sont les valeurs sur lesquelles leurs politiques sont basées. »

« Et c'est cela le vrai problème, pas la menace de l'Islam, » a-t-il ajouté.

Gyöngyösi, qui a été vice-président du comité des (affaires) étrangères de l'Assemblée Nationale de Hongrie, de 2014 à 2018, a soutenu que « l'immigration islamique en Europe est le résultat et la conséquence d'une mauvaise politique étrangère. »

« Nous avons été aveugles pendant des années, voir des dizaines d'années, lorsque nous avons soutenu les États-Unis dans leur poursuite de leurs politiques géopolitiques ou géostratégiques au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord. » a-t-il déclaré.

« Et nous avons contribué silencieusement ou activement à une politique étrangère qui a entièrement détruit le voisinage de l'Europe. »

La crise de l'immigration a ramené en avant-plan le thème de l'identité européenne, et a rendu « extrêmement visible » les différences entre le groupe de Visegràd (Hongrie, République Tchèque, Pologne et Slovaquie) les autres pays du centre-est européen, « qui se trouvent à être extrêmement conservateurs socialement » « et les pays libéraux de l'Europe de l'ouest. »

« Et nous avons aussi subi la dictature du politiquement correct, » a-t-il dit, « Si vous vous levez pour affirmer votre identité culturelle, vous êtes étiquetés de raciste. »

De sorte que, l'Union Européenne mercredi dernier votait pour discipliner la Hongrie sur une supposée brêche dans les « valeurs centrales » de l'UE, selon un reportage de la BBC.

Gyöngyösi maintient l'espoir que « l'élite européen libéral disparaîtra après l'élection parlementaire européenne, » pour être remplacé par des politiciens qui reconnaîtront l'importance d'une identité européenne commune et la signification et l'importance des valeurs chrétiennes pour la civilisation européenne.

« Je crois que ce soit notre seule chance de nous relever! »



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