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Un père en deuil tient son fils avorté dans ses bras après un avortement tardif

Par Kevin Burke et Theresa Burke (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels

La peur et la pression poussent de nombreux parents à avorter leur enfant handicapé.

Kevin avait 48 ans, était marié depuis plus de 20 ans et père de deux adolescents. Sa vie allait changer à jamais lorsque sa femme l’a informé d’une grossesse inattendue. Kevin raconte : « Au début, ce fut un choc, mais très vite, je me suis vanté d’être un nouveau père à mon âge avancé. »

Lors d’un rendez-vous prénatal plus tard dans la grossesse, le médecin a remarqué que le test de dépistage de la trisomie 21 n’avait jamais été fait. Après les tests, le fils de Kevin a été diagnostiqué comme étant atteint de cette maladie chromosomique. Le médecin a suggéré un avortement.

Hélas, ce médecin a ensuite exploité la vulnérabilité naturelle et l’anxiété du couple en suggérant qu’ils devaient prendre une décision le jour même, car la date limite pour l’avortement légal était imminente.

Kevin révèle ce qui s’est passé ensuite :

« Ma femme m’a laissé prendre la décision et j’ai choisi d’avorter notre enfant. Alors que ma femme était allongée sur un lit d’hôpital, j’étais assis à côté d’elle, lui tenant la main. Puis [le médecin] a inséré une longue aiguille dans l’énorme ventre de ma femme, afin d’administrer à notre bébé une piqûre qui arrêterait son cœur. Une fois qu’ils ont été sûrs qu’il était mort, ils ont déclenché le travail et ma femme a donné naissance à notre fils mort ».

L’infirmière a demandé à Kevin s’il voulait tenir son enfant décédé, un petit garçon entièrement formé. Il était en état de choc et accablé de chagrin : « J’ai pleuré toute la nuit de douleur ».

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Une infirmière les a ensuite informés que, compte tenu de l’âge gestationnel du bébé, ils devaient donner un nom à leur fils et organiser son enterrement.

On leur a donné une boîte en carton blanc pour contenir leur bébé et on leur a dit de prendre des dispositions avec une entreprise de pompes funèbres du voisinage.

« C’est à ce moment-là que les mensonges ont commencé », explique Kevin. « Je ne pouvais dire à personne ce que j’avais fait. Ni à mes parents, ni à mes frères et sœurs, ni à mes amis. Pas même à mes fils. »

Un deuil compliqué

Chaque année, des milliers de parents subissent des examens de routine et reçoivent ce que l’on appelle un « diagnostic prénatal défavorable ». Cela signifie que leur bébé est atteint d’une anomalie chromosomique ou d’une déficience grave d’un organe vital.

Les recherches montrent que les couples qui reçoivent des encouragements, un soutien et des ressources lorsqu’ils sont confrontés à ce genre de diagnostic prénatal décident souvent de ne pas recourir à l’avortement.

Malheureusement, la plupart des couples sont poussés par les médecins, les thérapeutes, les amis et la famille à « interrompre » la grossesse. Ils sont confrontés à la sombre perspective d’un enfant né prématurément qui mourra dans le ventre de sa mère ou peu de temps après sa naissance. Dans le cas de maladies telles que la trisomie 21 (syndrome de Down), les parents ne sont informés que des difficultés médicales possibles, et non des bénédictions que ces enfants peuvent apporter.

Les professionnels de la santé peuvent également suggérer l’avortement comme le choix le plus compatissant, afin d’éviter des souffrances inutiles au bébé. Les parents peuvent en venir à considérer l’avortement comme la meilleure solution. Mais en réalité, cette solution n’est la meilleure pour personne.

Les recherches confirment que les femmes vivent l’avortement pour cause de handicap fœtal comme un traumatisme physique et émotionnel, et qu’elles ressentent encore une profonde douleur émotionnelle des années après l’intervention.

Mais les hommes peuvent également vivre l’avortement comme une expérience traumatisante de perte, en particulier lorsqu’ils sont présents lors de l’avortement chimique et des procédures d’avortement à un stade de grossesse avancé.

Comme beaucoup d’hommes après un avortement, Kevin a essayé d’enfouir la douleur et de poursuivre sa vie. Mais sa femme et lui ont été profondément blessés par leur expérience, et l’incapacité de guérir individuellement et en tant que couple a mis leur mariage à rude épreuve.

Kevin raconte : « Je n’ai même jamais demandé à ma femme comment elle allait parce que je ne pouvais pas supporter sa douleur en plus du poids écrasant de la mienne ».

Les femmes et les hommes qui subissent une certaine pression pour avorter ou qui sont ambivalents quant à leur décision courent un risque élevé de présenter des symptômes de traumatisme émotionnel. En l’absence d’un processus de guérison pour ce deuil compliqué, les symptômes dont ils souffrent par la suite auront certainement un impact sur l’intimité, la communication et la confiance au sein du couple, ainsi que sur la relation du couple avec ses enfants vivants.

Kevin partage l’impact des ondes de choc émotionnelles et spirituelles qui ont émané de leur expérience de l’avortement :

« Nous sommes restés une famille pendant quelques années, mais lorsque nous avons réalisé que notre culpabilité avait effacé notre amour, nous avons divorcé. J’ai eu l’impression que Dieu me punissait pour ce que j’avais fait, et j’ai accepté cette punition pendant de nombreuses années. »

Il faudra attendre dix ans pour que Kevin puisse entamer le chemin de la guérison. Il raconte : « J’ai essayé de prier seul, puis, en pleurant, j’ai prié avec un pasteur. Je ne me sentais pas pardonné. »

Cette lutte pour se pardonner est fréquente après un avortement. Elle est liée à la nécessité d’un processus intégré de guérison émotionnelle et spirituelle, qui offre un passage sûr à travers les sentiments associés à l’avortement. Les participants [aux retraites de guérison] apprennent à partager la vérité de leur expérience et à démanteler les secrets et les mensonges qui les empêchent de se rétablir pleinement.

Kevin a pu trouver la guérison lors d’une retraite à Rachel’s Vineyard. Il raconte : « Pour la première fois, j’étais en compagnie d’autres personnes qui savaient ce que je ressentais. Je pouvais enfin me débarrasser de ce secret. Ce week-end a changé ma vie, et j’en serai toujours reconnaissant ».

Kevin est sorti de cette expérience de guérison convaincu qu’il fallait faire davantage pour aider les couples confrontés à un diagnostic prénatal défavorable. Il a participé à la campagne de sensibilisation Silent No More [Plus jamais silencieux], une organisation qui offre un soutien et une formation aux personnes appelées à partager publiquement leur histoire de regret et de guérison d’un avortement.

Lors d’un récent rassemblement Silent No More, Kevin a partagé publiquement ces mots émouvants : « J’ai tenu mon fils dans mes bras. Je connais son visage et les formes de son corps. Je ne t’oublierai jamais, mon enfant, et pour toi, je serai plus jamais silencieux ».

Les couples confrontés à un diagnostic prénatal défavorable peuvent trouver auprès de Prenatal Partners for Life et de Perinatal Hospice and Palliative Care une aide qui leur permettra d’accueillir et protéger la vie de leur enfant.

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