Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mladen/Adobe Stock
7 février 2022, Fredericton, Nouveau-Brunswick (LifeSiteNews) — Un autre père canadien a été séparé de ses enfants après qu’un juge eût décidé qu’il représentait une menace pour la santé de l’un d’entre eux parce qu’il refuse de recevoir les vaccins contre le COVID-19.
Le juge Nathalie Godbout de la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick a rendu le 31 janvier une décision à l’égard du père de trois enfants, lui interdisant de voir ses enfants en personne en raison de son refus de recevoir l’un des vaccins COVID-19 contaminés par l’avortement.
Mme Godbout a restreint le droit de visite du père après avoir noté que son deuxième enfant ─ une fillette de 10 ans ─ présente un système immunitaire déficient que le juge a estimé menacé par tout contact physique entre la fillette et son père « non vacciné » ainsi que sa nouvelle compagne.
Les documents judiciaires n’identifient pas les parents par leur nom.
« En tant que parents qui s’occupent de [l’enfant] 50 % du temps, dans un environnement proche, non masqués et non vaccinés, ils sont bien placés pour transmettre le virus à [l’enfant] s’ils le contractent, et ce malgré tous leurs efforts », peut-on lire dans un article de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC) à propos de la décision de Mme Godbout.
Le juge a conclu que les enfants « doivent avoir la meilleure chance possible d’échapper à l’infection par le COVID-19 », estimant que le statut « vaccinal » du père n’est pas satisfaisant pour cette exigence et, « le cœur lourd », lui retire temporairement le droit de garde.
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Les parents se sont séparés en 2019, selon la CBC, établissant à l’époque la garde partagée de leurs trois enfants.
Lorsque les enfants sont devenus admissibles pour recevoir le vaccin COVID, le père a refusé de signer son consentement pour qu’ils soient piqués, apparemment après avoir fait des recherches sur les effets des injections et déterminé qu’elles n’étaient pas sûres pour ses enfants.
Les données actuelles suggèrent que les enfants courent un risque extrêmement faible quant au COVID-19. Ce constat, combiné aux milliers de rapports d’événements indésirables graves, y compris des décès, qui ont suivi les injections, a conduit de nombreux experts à critiquer la tendance à injecter aux enfants ces vaccins expérimentaux.
L’été dernier, des chercheurs de l’école de médecine Johns Hopkins ont constaté un « taux de mortalité nul chez les enfants ne présentant pas d’affection préexistante telle que la leucémie » lorsqu’ils ont « analysé environ 48 000 enfants de moins de 18 ans ayant reçu un diagnostic de COVID dans les données de l’assurance maladie entre avril et août 2020 ».
En réponse à cette découverte, le chercheur principal, le Dr Marty Makary, a accusé les Centers for Disease Control (CDC) de fonder leur plaidoyer en faveur de la vaccination scolaire anti-COVID sur des « données peu fiables ».
Par ailleurs, le Dr Robert Malone, pionnier de la technologie de l’ARNm, a mis en garde les parents contre la possibilité d’injecter les vaccins expérimentaux à leurs enfants lors d’un discours prononcé le 23 janvier à l’occasion du rassemblement « Defeat the Mandates » à Washington.
L’éminent scientifique a souligné que « les vaccins génétiques peuvent endommager vos enfants. Ils peuvent endommager leur cerveau, leur cœur, leur système immunitaire et leur capacité à avoir des enfants à l’avenir. Nombre de ces dommages ne peuvent être réparés. Je vous en supplie donc, informez-vous sur les risques éventuels que vos enfants subissent des dommages du fait de ces produits médicaux expérimentaux ».
En effet, les essais de vaccination contre le coronavirus n’ont jamais apporté la preuve que les vaccins arrêtent l’infection ou la transmission. Ils ne prétendent même pas réduire les hospitalisations, mais la mesure du succès est la prévention des symptômes graves de la maladie du COVID-19. De plus, il existe des preuves solides que les « vaccinés » sont tout aussi susceptibles de porter et de transmettre le virus que les non-vaccinés.
Malgré les innombrables preuves de l’inutilité de la vaccination des enfants contre le virus, le juge a autorisé la mère à faire vacciner les enfants sans le consentement du père, en déclarant que « les recherches anecdotiques du père sur un sujet aussi spécialisé n’ont que peu ou pas de poids dans l’analyse globale lorsqu’elles sont comparées aux conseils médicaux avisés de nos responsables de la santé publique ».
Grant Ogilvie, avocate représentant la mère, a déclaré qu’elle était « extatique » de la décision et a confirmé que les enfants ont maintenant reçu leur première dose de vaccin.
Elle a reconnu que cela allait avoir un impact sur les enfants, mais elle a dit : « Je dois faire ce qu’il y a de mieux pour eux », a déclaré Ogilvie.
Le père a été autorisé à voir et à parler avec ses enfants uniquement par téléphone et par appel vidéo, ce que Mme Godbout a qualifié de « généreux ». Elle a ajouté que le père peut voir sa suspension annulée s’il accepte de se faire piquer.
La décision de Mme Godbout fait suite à une décision remarquablement similaire rendue au Québec juste avant Noël, dans laquelle le droit de visite d’un père a été temporairement suspendu après que la mère eût déclaré au juge qu’il était « anti-vaccins » et qu’il diffusait des théories de « conspiration » sur les médias sociaux.
Le juge Jean-Sébastien Vaillancourt de la Cour supérieure du district de Montréal a décidé le 23 décembre d’interdire « temporairement » à un père québécois de rendre visite à ses trois jeunes enfants en raison de son statut de « non-vacciné » et pour avoir publié des messages sur les médias sociaux en opposition aux mesures restrictives COVID de la province.