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Un obstétricien-gynécologue : « J’ai vu de première main comment “l’accès à l’avortement” aide les hommes qui profitent des femmes »

Par Steven Braatz — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Juan Paul Arenas/Pixnio

Analyse

12 Décembre 2018 (LifeSiteNews) — Lorsque le gouverneur de Californie Jerry Brown a opposé son veto à un projet de loi exigeant que la pilule abortive soit offerte dans les cliniques publiques universitaires en septembre dernier, la sénatrice Connie Leyva, qui a présenté le projet de loi, a déclaré : « C’est extrêmement important pour la santé des femmes, c’est extrêmement important pour leur choix et, que lui, un homme, décide ce que les femmes peuvent faire avec leur corps était très décevant ». Le sénateur Leyva prévoit de présenter à nouveau le projet de loi lorsque le gouverneur Newsom entrera en fonction, selon un article paru dans le Daily Californian.

Sénateur Leyva, je m’inquiète au sujet d’un autre genre d’homme qui sera ravi de la réintroduction de ce projet de loi. L’homme auquel je pense sera très heureux de voir votre projet de loi signé par le gouverneur Newsom. L’homme auquel je pense est celui qui profite des femmes.

Nous connaissons tous la sorte d’homme que je décris, l’homme qui utilise tout simplement les femmes pour le sexe et se soustrait aux conséquences. Au nom de tous les hommes, je vous demande pardon, mais nous ne sommes pas tous comme ça, je vous l’assure. Malheureusement, certains hommes, conditionnés par la pornographie et une culture hypersexualisant nos jeunes, profitent des femmes et ne se sentent pas responsables de prendre soin d’elle, de sa grossesse ou de son enfant.

Je sais que c’est vrai parce que je suis un obstétricien-gynécologue. J’entends des histoires de femmes.

En parlant d’un avortement antérieur, les femmes expriment presque toujours des remords et confient souvent quelque chose sur les raisons pour lesquelles elles ont subi cet avortement. Le petit ami qui exerce des pressions, la menace de partir ou de la faire partir semblent avoir une influence puissante sur la prise de décision d’une jeune femme. Il lui est plus facile de lui faire prendre une pilule que de lui faire subir un avortement chirurgical. Avec l’aide de la sénatrice Leyva, elle n’aura même pas besoin d’aller dans une clinique d’avortement. Il [l’homme] lui fera traverser le campus et ensemble, ils demanderont cette pilule. Ils diront : « Ouf, c’était pas loin, mais c’est fini maintenant. » Alors qu’ils sont sur le point de quitter la clinique, il demandera : « Pourra-t-on bientôt recommencer ? »

L’avortement tue des êtres humains, mais ici en Californie, beaucoup de nos législateurs ne semblent pas s’en soucier. Ils ne semblent pas non plus être préoccupés par les conséquences de l’avortement. Des femmes sont mortes après avoir pris la pilule abortive « extrêmement sûre ». Étant donné leur ambition sans bornes de faciliter l’accès à l’avortement à tout prix, je ne peux qu’espérer qu’ils se rendront compte que la pilule abortive ne profite qu’à ceux qui en bénéficient le plus : les hommes qui profitent des femmes.

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