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Un Néerlandais condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir aidé sa petite amie à se suicider

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ake/Rawpixel

Un Néerlandais a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir aidé sa compagne à se suicider, après avoir reconnu son crime.

L’homme, Michel, 45 ans, a été condamné mardi pour avoir aidé Evelien, 39 ans, à mettre fin à ses jours. Selon CNE News, elle était gravement malade et avait dit qu’elle voulait mourir. En tant que principal soignant, Michel a admis l’avoir aidée à se suicider dans un prétendu acte d’amour et a déclaré qu’il restait fidèle à sa décision.

« Elle avait toujours des vertiges et ne pouvait plus marcher », a-t-il déclaré. « Elle ne pouvait pas se lever, aller aux toilettes, ni même bouger ».

Malgré la détérioration de son état de santé, RTL Nieuws rapporte que les médecins n’ont pas trouvé la cause de ses problèmes médicaux, bien qu’un médecin allemand ait pensé qu’il s’agissait de la maladie de Lyme. Ce diagnostic n’a cependant pas semblé apporter de traitement, car il n’a pas pu être transféré au système de santé néerlandais, selon les rapports.

Sans diagnostic officiel, Evelien n’a pas reçu de traitement et n’était pas admissible à l’euthanasie. Elle et Michel ont donc planifié sa mort ensemble, et Michel l’a filmée pour tenter de montrer qu’il n’avait pas tué Evelien. Une fois morte, il a appelé un médecin et la police.

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Selon le tribunal, « à la fin, la femme avait besoin de plus en plus de soins et était clouée au lit. Le suspect a pris l’entière responsabilité des soins de la femme. Comme il était le seul à s’occuper d’elle, ils se sont retrouvés dans une situation difficile et solitaire ».

Le couple avait posé des questions sur l’euthanasie à des prestataires médicaux, mais n’avait pas soumis de demande formelle. Le tribunal a noté : « Comme la médecine ordinaire n’a pas été impliquée dans l’exécution du souhait de mort de la femme, un médecin qualifié n’a pas établi qu’il y avait des souffrances désespérées et insupportables ».

L’euthanasie et le suicide assisté sont légaux aux Pays-Bas selon certains critères, en vertu de la Loi néerlandaise sur l’interruption de la vie sur demande et l’aide au suicide. Chaque acte d’euthanasie et de suicide assisté doit être signalé à l’un des cinq comités d’examen de l’euthanasie, qui déterminent si le médecin concerné a pris toutes les mesures nécessaires. S’il ne l’a pas fait, il peut être poursuivi. L’euthanasie sans les précautions nécessaires est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 12 ans d’emprisonnement, et l’assistance au suicide sans les précautions nécessaires est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement.

« Je ne m’attendais pas à un acquittement, car j’ai avoué avoir commis une infraction pénale », a déclaré Michel après sa condamnation. « Je ne suis pas d’accord avec le raisonnement. Nous avons tant essayé, au fil des ans, tant de fois indiqué combien Evelien était d’accord. Pour moi, le plus important reste que j’ai agi selon son souhait. Elle me donne un sentiment de gratitude et je peux continuer ainsi ».

Michel envisage de faire appel de la décision.



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