Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nomad Soul/Adobe Stock
10 décembre 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un média canadien financé par le gouvernement prétend qu’affirmer que les hommes ont un avantage dans les sports lorsqu’ils concourent contre des femmes est un « mythe ».
Dans un article du 2 décembre, The Conversation, un média pro-LGBT qui reçoit des fonds fédéraux du gouvernement Trudeau, a dénoncé la loi Fairness and Safety in Sport Act (FASISA) de l’Alberta — qui vise à garder hors des sports féminins les hommes confus en matière de genre — alléguant que les hommes n’ont pas d’avantage physique sur les femmes.
« Ces législations, comme le projet de loi 29, sont basées sur un mythe répandu selon lequel les femmes transgenres ont un avantage biologique inhérent qui menace l’intégrité et l’équité des compétitions athlétiques féminines », affirme l’article. « Ce mythe n’est pas fondé sur des preuves scientifiques et socioculturelles complètes ».
×
Campagne de financement -- Carême 2025
$ 15,305 recueillis
-- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 2 jours -- Merci de votre générosité !
|
|
|
L’article affirme que les études scientifiques qui prouvent que les hommes biologiques ont un avantage sont « souvent défectueuses sur le plan méthodologique et utilisent des données biologiques limitées ».
« Par exemple, les études tiennent rarement compte de la taille et de la masse corporelle maigre et établissent une fausse équivalence entre les niveaux de testostérone et les performances athlétiques, bien qu’il n’y ait aucune preuve cohérente que les niveaux de testostérone prédisent les performances », poursuit l’article.
En outre, le média a déterminé que « les politiques sportives anti-trans sont vouées à l’échec parce que l’idée de deux sexes, comme celle de deux genres, est une construction sociale et non un fait biologique ».
Alors que le bon sens suffit généralement à comprendre qu’il existe des différences inhérentes entre les hommes et les femmes en matière de force et de performances sportives, des études ont montré que les hommes ont un avantage considérable sur les femmes dans le domaine de l’athlétisme.
En effet, une étude publiée dans Sports Medicine a révélé que même une année d’utilisation de médicaments hormonaux « transgenres » [de suppression de la testostérone] entraîne des « changements très modestes » dans les avantages inhérents à la force des hommes.
Même les membres de l’organisation de gauche qu’est l’ONU ont reconnu la réalité biologique. Le mois dernier, l’organisation internationale a publié un document du rapporteur spécial Reem Alsalem explorant « les formes de violence subies par les femmes et les filles dans le sport ». Parmi ces formes de violence figure l’autorisation donnée aux « hommes qui s’identifient comme des femmes de concourir dans des catégories sportives féminines », ce qui, selon le rapport, a conduit plus de 600 athlètes féminines dans le monde à perdre plus de 890 médailles dans 29 disciplines sportives à compter de mars 2024.
« La suppression pharmaceutique de la testostérone pour les athlètes génétiquement masculins — quelle que soit leur identité — n’éliminera pas l’ensemble des avantages comparatifs qu’ils ont déjà acquis en matière de performance », reconnaît le rapport. « Pour éviter la perte [pour les femmes] d’une opportunité équitable, les hommes ne doivent pas concourir dans les catégories féminines de sport ».
Un jour seulement après la publication de l’article, le gouvernement du Parti conservateur unifié (PCU) de l’Alberta est entré dans l’histoire en adoptant la FASISA, la première loi visant à protéger les sports féminins au Canada.
La loi proposée, connue sous le nom de projet de loi 29, ou Fairness and Safety in Sport Act, s’appliquera à tous les conseils scolaires, aux universités, ainsi qu’aux organisations sportives provinciales. Elle a été présentée à la législature de l’Alberta le mois dernier.
Le ministre du Tourisme et du Sport de l’Alberta, Joseph Schow, a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi qu’il permettra d’assurer l’équité et la sécurité dans les sports en Alberta pour « les jeunes femmes et les filles, et c’est à elles que je dédie ce discours et ce projet de loi, car, Monsieur le Président, il nous incombe, en tant que gouvernement, de créer un environnement équitable et sûr pour toutes les jeunes filles et les femmes qui veulent participer à des compétitions ».
« Le sport vous apprend à surmonter les défis, à vous efforcer de faire de votre mieux, à respecter vos adversaires, et c’est quelque chose qui est également utile dans cette Chambre », a-t-il ajouté.
|