Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
24 octobre 2024 (LifeSiteNews) — Un éminent médecin pro-LGBT a refusé de publier les résultats d’une étude sur les « jeunes transgenres » — financée par le gouvernement fédéral et commencée en 2015 — parce que les résultats ne correspondaient pas aux conclusions qu’elle espérait, selon un article explosif du New York Times.
Le Times rapporte que Johanna Olson-Kennedy, directrice médicale du Centre pour la santé et le développement des jeunes transgenres à l’hôpital pour enfants de Los Angeles, « a recruté 95 enfants dans tout le pays et leur a donné des bloqueurs de puberté », puis « a suivi les enfants pendant deux ans pour voir si les traitements amélioraient leur santé mentale ». Elle a déclaré aux National Institutes of Health (NIH) qu’elle s’attendait à ce que les enfants présentent « une diminution des symptômes de dépression, d’anxiété, de traumatisme, d’automutilation et de suicidalité, ainsi qu’une amélioration de l’estime corporelle et de la qualité de vie au fil du temps ».
Cependant, l’étude n’a pas montré que les enfants allaient mieux qu’au début. « Avant de recevoir les médicaments, environ un quart du groupe a signalé des symptômes de dépression et une anxiété importante, et un quart a déclaré avoir déjà eu des pensées suicidaires », indique le Times. « Huit pour cent ont déclaré avoir déjà tenté de se suicider ».
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Dans une entrevue accordée au Times, Mme Olson-Kennedy a tenté de faire valoir que la situation de départ des enfants n’était pas si mauvaise que cela, et que l’absence de changement n’était donc pas inquiétante : « Ils sont en très bonne forme lorsqu’ils arrivent, et ils sont en très bonne forme après deux ans ». Lors du suivi, elle a déclaré que son commentaire sur la « bonne forme » faisait référence à des moyennes de données, et que sa conclusion sur les données complètes n’était pas encore connue.
Quoi qu’il en soit, neuf ans après le début de l’étude, Mme Olson-Kennedy n’a toujours pas publié de données pour que des observateurs extérieurs puissent les analyser par eux-mêmes, ce qu’elle a justifié en déclarant : « Je ne veux pas que notre travail soit employé comme une arme. Il faut qu’il soit précis, clair et concis. Et cela prend du temps ».
De nombreuses preuves montrent que l’« affirmation » de la confusion de genre entraîne de graves préjudices, en particulier lorsqu’elle est pratiquée sur des enfants impressionnables qui n’ont pas le développement mental, la maturité émotionnelle et l’expérience de la vie nécessaires pour prendre en compte les ramifications à long terme des décisions qui leur sont imposées, ni une connaissance complète des effets à long terme des procédures chirurgicales et chimiques qui modifient la vie, transforment le corps, et sont souvent irréversibles.
Les études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie de genre la surmontent d’eux-mêmes à la fin de l’adolescence, et que même la chirurgie de « réassignation » complète ne parvient souvent pas à résoudre la tendance accrue des personnes souffrant de confusion de genre à s’automutiler et à se suicider — et peut même l’exacerber, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les véritables causes profondes de leurs troubles mentaux.
De nombreux « détransitionneurs », souvent ignorés, qui ont tenté de vivre sous une « identité de genre » différente avant d’accepter leur sexe, témoignent des dommages physiques et mentaux causés par le renforcement de la confusion de genre, ainsi que de la partialité et de la négligence du corps médical sur le sujet, dont beaucoup adoptent une approche militante dans leur profession et abordent les cas avec la conclusion prédéterminée que la « transition » est la meilleure solution.
Des médecins « affirmant le genre » ont également été filmés en train d’admettre des motivations plus classiques pour de telles procédures, comme dans un reportage de 2022 sur la clinique pour la santé des transgenres du centre médical de l’université Vanderbilt, où le Dr Shayne Sebold Taylor a déclaré sans ambages que « ces chirurgies rapportent beaucoup d’argent ».
En décembre, la Cour suprême des États-Unis commencera à examiner les arguments concernant la validité des lois des États interdisant la « transition » de genre des mineurs.