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Un médecin met en garde contre les liens effrayants entre la « mort cérébrale » et le prélèvement d’organes

Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : moodboard/Adobe Stock

Note du traducteur : Les passages entre crochets sont des citations du Dr Byrne provenant de la vidéo de son entrevue. Ces passages ont paru essentiels à la bonne compréhension du sujet.

16 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Nous vivons tous dans une culture désormais saturée par le concept d’euthanasie. Or, nous en sommes arrivés là en partie à cause du concept de « mort cérébrale ». Le problème de ce concept, cependant, est que la « mort cérébrale » n’est pas vraiment la mort.

Le Dr Paul Byrne, néonatologiste à la retraite, m’accompagne dans cet épisode important du John-Henry Westen Show pour discuter des questions relatives à la « mort cérébrale » et de son lien avec le don d’organes.

Le Dr Byrne a commencé à s’intéresser à cette question en 1975, lorsque l’un de ses patients, Joseph, a cessé de réagir alors qu’il était sous respirateur.

Après qu’un test d’ondes cérébrales ait donné des résultats suggérant que Joseph souffrait de « mort cérébrale », ce qui a été confirmé par un second test, Byrne a continué à traiter son patient, objectant que Joseph n’était pas mort. [Éventuellement, Joseph n’a plus eu besoin du respirateur, il a été à l’école où il a obtenu des notes excellentes, il s’est marié et il est devenu père de trois enfants]. Lorsque Joseph a eu environ cinq mois, [constatant qu’il était toujours vivant], Byrne a commencé à étudier la question et a fini par découvrir que le concept de « mort cérébrale » n’avait pas de véritable fondement scientifique.

Le concept lui-même, me dit-il, a été « inventé » après l’échec d’une transplantation cardiaque illégale entre deux bébés à Brooklyn, dans l’État de New York. Un comité de Harvard a publié un rapport intitulé « A Definition of Irreversible Coma » dans lequel il identifie le « coma irréversible » à la mort, sans aucune donnée sur le patient ni aucun test de laboratoire. [« Or, vous ne pouvez pas être dans le coma si vous êtes mort. »]

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« Alors que nous nous concentrons sur ces questions, les questions les plus importantes concernent la différence entre la vie et la mort », me dit Byrne, en identifiant la différence entre la création — lorsque quelqu’un est conçu — et la mort, lorsque les membranes cellulaires commencent à se décomposer après que l’âme ait quitté le corps. « Nous savons ce qu’est la vie, nous savons que la mort est quelque chose de différent. C’est pourquoi nous devrions nous efforcer de ne pas déclarer quelqu’un mort avant qu’il ne le soit réellement. »

[Voici ce qui se passe lorsque la vie s’en va — et cela se produit dans toutes les cellules — des enzymes sont activées dans toutes les cellules pour réaliser l’autolyse (auto : qui signifie « soi-même » ; lyse : qui signifie la rupture de la membrane)... La destruction des cellules musculaires est appelée rigor mortis, rigidité cadavérique, et se produit environ trois heures après l’arrêt de la circulation... Nous ne devrions pas déclarer mort quelqu’un qui respire, dont le sang circule, qui a une couleur normale, qui digère, qui urine, qui a de la fièvre, qui est malade... La personne en état de mort cérébrale est vivante et, en fait, lorsque ses organes sont prélevés, chez 10 patients sur 10 étudiés à l’université John Hopkins, son rythme cardiaque et sa tension artérielle augmentent. Cela ne se produit pas sur un cadavre.]

En ce qui concerne le don et la transplantation d’organes, Byrne observe que notre société a tendance à être « confiante », les gens souhaitant faire du bien aux autres. Cependant, Byrne soutient que Dieu a créé nos organes spécifiquement pour nous, de telle sorte qu’ils ne peuvent pas être transplantés [ainsi que le montre le phénomène de rejet]. Il estime que le processus humain de transplantation [avec utilisation des médicaments anti-rejet] est une interférence avec le processus naturel mis en place par Dieu ; il existe cependant une exception naturelle, la grossesse, [ce qui montre que Dieu, s’il le veut sait mettre en place un mécanisme naturel anti-rejet, afin que le corps de la mère ne rejette pas son bébé].

[Dieu crée chacun d’entre nous comme étant unique et non reproductible, et nous donne nos organes ; et Dieu fait en sorte que nous ne puissions pas, normalement, transplanter un organe à une autre personne.]

D’ailleurs, la personne qui subit une transplantation échange une série de problèmes contre une autre. La question de la médication à vie qui force le corps à accepter les organes transplantés, ajoute Byrne, est une « question de société » et pas seulement une question de coût, si l’on considère l’augmentation de certaines infections telles que la tuberculose à la lumière de la transplantation d’organes. En outre, Byrne estime que les gens ont tendance à opter pour la « solution la plus facile » plutôt que pour la solution morale — ce qu’il examine à la lumière des transplantations cardiaques, qui sacrifient la vie d’une personne pour le bien d’une autre.

« Une fois que quelqu’un est considéré en état de mort cérébrale, le système va le faire mourir, car tous ceux qui sont considérés en état de mort cérébrale, le système les fait mourir, soit en leur coupant leurs organes vitaux, soit, s’ils ne peuvent pas respirer seuls, en leur retirant leur assistance respiratoire », explique Dr Byrne. « C’est pourquoi on dit que personne ne s’est jamais remis d’une mort cérébrale ».

Tout comme au Canada, il existe aux États-Unis des personnes qui cherchent à obtenir des organes. Dans le contexte américain, on appelle « demandeur désigné » la personne qui, contrairement au médecin traitant, est autorisée à discuter de la transplantation avec la famille. Par ailleurs, le phénomène des personnes qui se réveillent après avoir été déclarées en état de mort cérébrale existe depuis le début, explique Dr Byrne.

« C’est toute une équipe de personnes qui participent à cette industrie de plusieurs milliards de dollars qui dépend de l’obtention d’organes sains... et d’où obtient-on des organes sains ? De personnes vivantes. Peut-on obtenir un organe sain à partir d’un cadavre ? Non », affirme-t-il.

Si une personne peut légalement être déclarée morte alors qu’elle est encore en vie, la loi elle-même dépend de ce que dit la médecine. Les deux ne doivent cependant pas être en contradiction avec la philosophie. La philosophie, dit Byrne, nous dit que les hommes sont composés d’un corps et d’une âme. Or, pour réfléchir à ces choses, nous devons les isoler, mais ce faisant, explique-t-il, nous les « mélangeons », nos émotions intervenant également dans le désir d’aider quelqu’un, ce qui peut nous amener à prendre la mauvaise décision. Le public, dit-il, s’en remet au « au rôle directeur » des médecins, juristes, philosophes et théologiens.

Pour en savoir plus sur le Dr Paul Byrne, écoutez cet épisode du John-Henry Westen Show.



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