Le Dr Diane Francœur (à droite).
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Québec Matin
21 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien pro-avortement nommé Diane Francoeur a trompé les femmes dans une entrevue récente, leur disant qu’une fois qu’un avortement chimique à base de pilules est commencé, « on ne peut pas de revenir en arrière ».
Lors d’une entrevue accordée le 18 novembre à l’émission Québec Matin, le Dr Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), a dénoncé les pro-vie qui font la promotion de l’inversion de la pilule abortive (Abortion Pill Reversal ou APR), laissant entendre à tort qu’il n’y a aucun moyen d’inverser les avortements chimiques.
« On ne peut pas faire ça [...] Il ne faut pas que les femmes aillent là », a-t-elle déclaré au début de l’entrevue, qualifiant la méthode APR de « terrible » et « dangereuse ».
Bien qu’il ne soit pas efficace à 100 %, l’APR a permis de sauver de nombreux bébés dont les mères regrettaient d’avoir pris la première pilule d’une série destinée à tuer leur enfant à naître.
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La forme la plus courante d’avortement chimique utilise deux médicaments abortifs, la mifépristone et le misoprostol, pris l’un après l’autre. Si la femme regrette son avortement après avoir pris la première pilule, il existe un court laps de temps pendant lequel est possible de l’inverser.
L’APR agit en donnant à la mère de la progestérone pour contrer le médicament abortif mifépristone qui tue les enfants à naître en bloquant la progestérone, une hormone naturelle nécessaire au maintien de la grossesse.
Toutefois, Mme Francoeur a affirmé que l’APR « n’est pas la solution. La solution, c’est que les femmes doivent être accompagnées avant de faire le choix de se faire avorter ».
« Une fois que c’est commencé, on ne peut pas revenir en arrière », a-t-elle affirmé.
Mme Francoeur a en outre affirmé que la procédure APR était « complètement dangereuse et inutile », malgré les études prouvant que la progestérone ne présentait pas de risque accru pour la santé maternelle ou fœtale et que « la neutralisation de la mifépristone par la progestérone est un traitement sûr et efficace ».
« L’un des médicaments qu’on utilise dans l’avortement médical — si on décide de garder le bébé et que le bébé reste accroché — c’est associé à des anomalies », a-t-elle ajouté. « On ne peut pas faire ça ».
Il convient de noter que, tout au long de l’entretien, Mme Francoeur qualifie les enfants à naître de « bébés », admettant ainsi que l’avortement met fin à la vie d’une personne humaine, ce qui va à l’encontre des affirmations mensongères des militants pro-avortement.
Le Dr Dermot Kearney, du Royaume-Uni, qui a gagné une bataille juridique pour continuer à offrir l’APR aux femmes qui en ont besoin, a dénoncé les mensonges de Mme Francoeur dans un message sur X.
« Les services d’inversion de la pilule abortive utilisant la progestérone existent bel et bien », écrit-il. « Le traitement est sûr et souvent — mais pas toujours — efficace. Près de 6 000 bébés sont nés depuis 2012 grâce aux services d’inversion de la pilule abortive choisis par leurs mères courageuses et très reconnaissantes. »
En effet, la recherche a prouvé que l’APR aurait sauvé plus de 5 000 enfants à naître. En outre, le Dr William Lile, gynécologue-obstétricien pro-vie, a expliqué que la technique est basée sur des principes bien compris grâce à l’utilisation courante de la progestérone, approuvée par la FDA, dans toute une série d’autres situations liées à la grossesse.
Selon l’Abortion Pill Rescue Network (APRN), « les premières études sur l’APR ont montré que le taux de réussite était de 64 à 68 % ». Heartbeat International publie également des témoignages de femmes qui ont bénéficié de cette technique.
Francoeur est loin d’être le premier militant pro-avortement à dénoncer l’APR : les militants pro-avortement attaquent régulièrement la méthode en la qualifiant de « dangereuse » et tentent d’empêcher les femmes d’avoir accès à ce médicament qui peut sauver la vie de leur bébé.