M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un marin canadien dévoile la formation obligatoire de son unité à la Marine par rapport à la ‘diversité’. Et c’est complètement tordu.

Canadian_navy_gay_810_500_55_s_c1.jpg

Par Jonathon Van Maren (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

7 décembre 2016 – Voilà quelques mois, j’ai écrit une chronique détaillant l’histoire d’un marin chrétien enrôlé dans la Marine Royale canadienne, et qui évita de justesse de participer à la célébration organisée par la Marine dans le cadre de la Fierté Gaie. La célébration d’une idéologie fermement opposée au Christianisme traditionnel, soulignais-je, représentait un autre moyen pour forcer les Chrétiens consciencieux hors des Forces Armées. Depuis le début de cette histoire, j’ai reçu beaucoup d’e-mails et de messages provenant de militaires canadiens chrétiens. Ils m’affirment tous que la prise de pouvoir laïque est devenue de plus en plus importune et obligatoire.

La semaine dernière, je reçus un autre e-mail d’un marin canadien, cette fois apportant des précisions quant à la formation obligatoire au sujet de la diversité que son peloton militaire dut suivre. Cette formation comprenait l’introduction au concept “d’Espaces Positifs,” similaires aux “espaces sûrs,” mais qui incluent des styles de vie auxquels peuvent s’opposer bon nombre de Chrétiens.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

L’e-mail suit ainsi :

Le mercredi 30 novembre 2016, mon unité navale, rattachée à CFB Halifax, tint une journée obligatoire du “développement professionnel”, comprenant majoritairement des séminaires à moitié prêts quant au besoin de la diversité au sein de la main d’œuvre, à la formation au harcèlement, de même que l’éthique et les valeurs promus par le Département de la Défense Nationale. Mon unité entière était présente, incluant le commandant, soit environ 300 militaires et employés civils. Dans le cadre de notre “développement professionnel” et notre formation, CFB Halifax sanctionna une lecture d’une heure sur les plus récentes avancées et constatations dans l’étude de la fluidité des genres et des droits des transsexuels.

Comme vous vous en souviendrez peut-être, la Marine Royale Canadienne a officiellement endossé le mouvement LGBTQ en mai par ce qu’on appelle désormais “L’été de la fierté de la MRC.” Alors que la portion la plus médiatisée de cette endossement consiste en la détermination de la Marine de marcher en uniforme lors de la parade de la fierté d’Halifax, et lorsqu’ils soulevèrent le drapeau de la fierté à travers la formation (y compris à travers la flotte), il fut également été convenu de mettre en place l’Initiative de l’Espace Positif, désigné à conscientiser en forçant les marins et employés à assister à des formations obligatoires quant aux comportements “inappropriés”, et sur comment créer un environnement de travail “positif” (un espace “dépourvu” de vices, cela remonte en 2015). Dès lors, le séminaire sur la théorie de la fluidité du gendre et les droits des LGBTQ prit place, et est devenu, de manière alarmante, une partie essentielle durant les jours de “développement professionnel” pour CFB Halifax.

Pendant une heure, nous devions écouter un employé transgenre nous parler des avancées faites par le mouvement LGBTQ, sur la culture cisnormative, qui ostensiblement nuit à la société, et sur la fluidité du genre. Le conférencier eu l’audace d’affirmer que l’Initiative de l’Espace Positif était faite pour créer un environnement de travail sain et divers pour chacun, mais déclara ironiquement que toute opposition à la (fausse) réalité du nouveau genre serait qualifiée d’haine ou de conduite inappropriée.

Malheureusement, je dois signaler que plusieurs dans la salle firent une ovation à la fin de la présentation. Par contre, j’observai quelques marins mécontents, dont la plupart faisait partie de l’ancienne garde, davantage concernée par la vraie mission (le but) de la Marine. D’autre part, avant la fin, la majorité insista pour que se tiennent plus fréquemment des séminaires similaires à celui-là parce que, d’après eux, il illustrait le “courage” d’un employé transsexuel voulant combattre pour l’égalité. Ultimement, les dirigeants espèrent que ce séminaire servira de modèle pour d’autres unités ou services militaires (tel que l’Armée et l’Armée de l’Air) à travers le Canada dans les mois qui suivent…

Je voulu rendre la déclaration ci-dessus publique, mais l’état d’esprit actuel des hauts gradés au sein de la Marine serait de me punir pour parler contre de telles irréalités. Bien qu’un Chrétien puisse servir dans la Marine (pour le moment au moins), il est très mal mal vu chez ceux-ci que de pratiquer leur religion et de pouvoir parler à propos de la vérité et de la foi. Ainsi, je dû faire preuve d’extrême maitrise de soi pour m’abstenir de quitter en plein milieu le [séminaire] de cette semaine, d’autant plus que mon commandant était [l’une] des personnes ayant endossé avec enthousiasme la brave et nouvelle (en)doctrine(ation). Tout ce que je voulais à ce moment-là était de retourner à mon lieu de travail et me concentrer sur la vraie mission en jeu. Au lieu de cela, on m’enseignait les vertus de Tom qui devenait Tina, et les préjugés malicieux de mes voies cisnormatives.

Ce courriel était accompagné d’une copie d’un PowerPoint présenté aux marins et officiers, et intitulé “L’Initiative d’Espace Positif de CFB Halifax.” Cette formation – et cette initiative – sont nécessaires, d’après le présentateur, puisque “les membres LGBTQ et cette communauté font face à des défis spécifiques et uniques dans le milieu de travail, où les attitudes hétérosexuelles continuent à exister.”

lgbt-power-point.PNG

La présentation porta principalement sur la dissipation du concept dangereux “d’hétérosexualité,” étant définit par le présentateur comme “la croyance ou supposition que les gens tombent dans des genres distincts et complémentaires (mâle et femelle) ayant des rôles naturels dans la vie. Il suppose que l’hétérosexualité est la norme, et que les relations sexuelles existent généralement (ou seulement) entre des individus de sexes opposés.” Le présentateur insista sur comment le genre, était “un concept social.” L’hétérosexualité doit être combattue au sein de la Marine Royale Canadienne car tous sont “vulnérables à l’internalisation de ces suppositions et du parti pris, qui sont si envahissant dans notre société. Cela inclut le racisme, sexisme, classicisme, etc.” par exemple, la présentation fit note ainsi : 

L’hétérosexualité et le binarisme sont reliés à : 

  • Homophobie : Peur, haine, répulsion ou aversion sociale de personnes étant ou laissant supposer être LGBTQ. 
  • Biphobie : Peur, haine, répulsion ou aversion sociale de personnes étant ou laissant supposer être bisexuelles.
  • Transphobie : Peur, haine, répulsion ou aversion sociale de personnes étant ou laissant supposer être transsexuelles ou de genre non conforme.  

Pour aider les personnes assistant à cette classe de formation à comprendre le nouveau “genre” comme une idéologie de concept social, le présentateur montra une diapositive qui décrivait “Le Bonhomme en Pain de Genre,” qui était ironiquement un bonhomme de pain d’épice cuisiné et prenant une forme humaine. Sur celui-ci, un diagramme indiquant comment l’orientation sexuelle, le sexe biologique et l’expression du genre sont des choses séparées sans lien évident entre eux – sauf, bien sûr, si vous acceptez l’idéologie d’hétérosexualité, concept à la fois dangereux et rongé de phobies. 

Genderbread2_645_485_55.jpg

Gardez en tête, ici, qu’il n’y a aucune évidence scientifique pour prouver les affirmations radicales des activistes transgenres. Et, toutefois, cette idéologie est présente dans chaque institution publique auxquels les activistes ont accès. Par ailleurs, c’est le point crucial de Jordan B. Peterson, professeur à l’Université de Toronto, dans sa guerre contre le politiquement correct : un petit groupe d’activistes avec des vues extrêmes et non fondées parviennent à détourner avec succès ce qui était auparavant une conversation courante en qualifiant tout désaccord de “discours haineux” et en imposant des codes vocaux par le biais de formations sur la diversité auxquels les marins d’une base navale canadienne ont récemment été soumis.

Ces activistes affirment travailler à l’inclusion et la tolérance, mais ils ne souhaitent aucunement inclure les points de vue rivaux et ne tolèrent pas la dissidence. Voilà pourquoi les e-mails et messages que je reçois sont si souvent anonymes, ou sont envoyés par des gens demandant l’anonymat si je publie l’information qu’ils m’envoient – parce qu’ils ont peur d’être punis pour s’être exprimés sur ce qui était autrefois un point de vue non controversé et commun.



Laissez un commentaire