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Un maire canadien refuse de céder aux réclamations pro-LGBT après que sa ville ait rejeté le drapeau de la « fierté »


Harold McQuaker.

Par Jonathan Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook

4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, la Commission ontarienne des droits de la personne a ordonné à la municipalité d’Emo de verser 10 000 $ au groupe d’activistes LGBT Borderland Pride pour avoir voté en 2020 de ne pas arborer de drapeau de la « fierté ». Le maire Harold McQuaker a été condamné à payer personnellement 5 000 $ et à suivre un cours de rééducation intitulé « Droits de la personne 101 ». Nous avons couvert l’histoire originale ainsi qu’un suivi, détaillant les menaces et les exigences de Borderland Pride.

L’affaire a connu un nouveau rebondissement : le maire Harold McQuaker refuse catégoriquement de faire ce qu’on lui demande. Interrogé par le Toronto Sun pour savoir s’il paierait l’amende ou s’il suivrait des cours de rééducation, McQuaker, âgé de 77 ans, a été catégorique. « Absolument pas », a-t-il répondu. « Je ne me laisserai pas extorquer. » Il a également déclaré qu’il n’organiserait pas non plus de « Drag Queen Story Hour » (Heure du conte avec Drag queen) à la bibliothèque locale — une des demandes formulées dans une lettre ouverte publiée par Borderland Pride.

Emo Township est une petite ville d’un peu plus de 1 200 habitants située à 380 kilomètres à l’ouest de Thunder Bay. La municipalité doit maintenant décider si elle paiera le groupe d’activistes LGBT comme l’exige la Commission ontarienne des droits de la personne ou si elle refusera de le faire. McQuaker a pris sa décision. « Je refuse catégoriquement de payer les 5 000 $ parce que c’est de l’extorsion », a-t-il déclaré. « J’ai beaucoup de respect pour nos quatre conseillers. Nous avons une réunion spéciale du conseil et ils décideront de cela et de ce qu’il faut faire ensuite, soit payer l’amende [de 10 000 $ infligée à la Ville], soit faire appel. »

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McQuaker a grandi et vécu dans la région, il a été propriétaire d’une entreprise de construction pendant 50 ans et il ne se laisse pas facilement bousculer. « Je ne paierai pas les 5 000 $ qui m’ont été imposés et je ne suivrai pas la formation », a-t-il souligné au Sun. « Le conseil décidera au sujet de l’amende qui lui est imposée. Je n’ai rien fait de mal… si quelqu’un a besoin d’être formé, ce sont les LGBTQ2+, pour arrêter d’imposer leur point de vue et d’exiger des choses que les gens ne peuvent pas accepter ».
Ironiquement, la mairie d’Emo n’a même pas de mât pour le drapeau — mais cela n’a pas d’importance pour Borderland Pride qui, en plus d’autres exigences, a déclaré qu’elle attend des excuses écrites, réclame une « formation sur la diversité et l’inclusion pour le conseil, et un engagement à adopter les proclamations de la Fierté à l’avenir sans supprimer le langage affirmant la 2SLGBTQIA+ ». Borderland Pride a insisté sur le fait que malgré l’absence de mât, le drapeau LGBT aurait pu être affiché ailleurs, « comme sur une fenêtre ou sur un comptoir du bureau municipal ».

McQuaker a souligné qu’il « ne déteste personne » et qu’il ne tolérera pas les accusations portées contre lui par Borderland Pride. « Je suis le mari de ma femme depuis 51 ans, père de deux enfants, grand-père de sept petits-enfants et arrière-grand-père d’un petit-enfant », a-t-il déclaré. « Je me considère comme une personne très raisonnable et un bon leader pour notre communauté et j’aurais beaucoup de soutien s’il y avait des élections. »

En réponse, Doug Judson de Borderland Pride a suggéré que McQuaker devrait être heureux d’apprendre du groupe LGBT son rôle de maire :
[qui] exige en fait que le maire « participe et encourage des activités qui améliorent le bien-être économique, social et environnemental de la municipalité et de ses résidents ». Une partie de ce type de gouvernance communautaire consiste à donner le ton à un débat civilisé et à démontrer une volonté d’apprendre et d’adapter son point de vue sur des questions dont, pour diverses raisons, les gens peuvent avoir une compréhension plus limitée. Il semble assez évident que le maire n’a pas beaucoup de liens avec la communauté queer. Nous espérons que la formation ordonnée par le tribunal l’aidera à assumer son rôle de leader à l’avenir.

En bref, Judson et ses amis militants LGBT espèrent que forcer le maire de 77 ans d’une petite ville à suivre des cours de rééducation créera des « liens avec la communauté homosexuelle » et qu’il sera désormais un bon garçon et fera ce qu’ils exigeaient au départ. Harold McQuaker ne veut pas — et nous avons besoin de plus de gens comme lui. Bon vent au maire — j’espère que le conseil municipal va lui emboîter le pas.

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