Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
13 décembre 2021, Goodyear, Arizona (LifeSiteNews) — Dans une autre victoire récente des parents contre l’idéologie LGBT qui s’insinue dans les écoles publiques, un lycée de la région de Phoenix a mis fin à une semaine de « sensibilisation transgenre » après une vague de protestations de la part des parents et des étudiants locaux.
Le mois dernier, l’Estrella Foothills High School (EFHS) avait prévu une semaine d’activités pro-transgenre à l’échelle de l’école, en l’honneur de la « National Transgender Awareness Week » (semaine nationale de sensibilisation transgenre), rapporte The Federalist. Selon les demandes de dossiers publics, les activités comprenaient l’affichage par les élèves de leurs pronoms préférés sur des étiquettes nominatives et l’encouragement à porter des tenues de « fierté » arc-en-ciel et les couleurs rose et blanche du drapeau transgenre.
Le club « Coexist » de l’école, pro-LGBT, a été le fer de lance de cette initiative, selon les courriels publiés par The Federalist. Courtney Ratkus, professeur d’anglais à l’EFHS et marraine du club Coexist, a proposé l’idée dans un courriel adressé à la directrice Kimberly Heinz, lui demandant la permission d’organiser ce qu’elle décrit comme des « journées de l’esprit » sur le thème du transgenrisme.
Mme Ratkus a ensuite fait la promotion de la semaine de « sensibilisation aux questions transgenres » auprès des élèves et du personnel, indiquant aux élèves dans un courriel que « des badges nominatifs vous seront fournis par votre professeur de première heure » pour qu’ils puissent afficher les pronoms qu’ils auront choisis le premier jour. « J’enverrai des badges dans chacune de vos boîtes aux lettres d’ici lundi matin pour que vous puissiez les distribuer à vos élèves afin qu’ils puissent participer aux événements de lundi », a-t-elle écrit dans un autre courriel adressé au personnel.
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Ratkus a un dossier d’activisme extrême et de gauche sur les médias sociaux, a découvert The Federalist, fustigeant les personnes qui refusent de porter des masques faciaux médicalement discrédités, les accusant de « tuer des gens » ; elle a aussi partagé un message Instagram accusant les partisans de Donald Trump d’embrasser le « fascisme », ainsi que « le racisme, l’homophobie, les agressions sexuelles, la xénophobie, l’ignorance, la misogynie ». « Je dirais joyeux 4 juillet, mais tous les pays comptent », peut-on lire dans un tweet qu’elle a republié sur Instagram le jour de l’Indépendance.
Son plaidoyer radical se reflète dans le club Coexist, qui se définit comme un « groupe dirigé par des étudiants » dédié à « construire un soutien à travers les races, les cultures, les identités de genre » et les « orientations sexuelles », entre autres choses.
Dans un message Instagram publié le mois dernier, le groupe a appelé les étudiants à faire des dons au National Center for Transgender Equality, qui milite contre la protection de la conscience des professionnels de la santé qui s’opposent aux opérations de « changement de sexe » et contre les politiques scolaires qui empêchent les mâles confus d’accéder aux salles de bains des filles.
Les activités de « sensibilisation transgenre » de l’EFHS ont suscité une vive réaction de la part de plusieurs parents, dont l’un a reproché à l’école de « faire pression sur les adolescents » pour qu’ils soutiennent « une vision radicale de la sexualité ».
« Outre l’éducation, votre première priorité devrait être la sécurité des enfants qui vous sont confiés », a déclaré le parent. « Je suis sûr que vous êtes au courant de l’horrible situation qui s’est produite dans le comté de Loudoun, en Virginie ».
« Promouvoir un mode de vie sexuel radical auprès de jeunes esprits impressionnables est une idée vraiment horrible ».
« Si ce district scolaire décide de continuer à promouvoir des théories sexuelles radicales, je serai obligé de retirer mes enfants et le financement sur lequel votre école compte », poursuit le parent. « J’encouragerai également les autres parents ayant le même point de vue à exprimer leurs inquiétudes et à retirer leurs enfants également ».
« Je suis complètement dégoûté », peut-on lire dans le courriel d’un autre parent adressé aux administrateurs de l’école. « Mes enfants vont à l’école pour apprendre et être éduqués sur des sujets essentiels, pas sur la sexualité des gens. » « Je suis incrédule que cela soit autorisé et encouragé par l’école ou les clubs scolaires », écrit le parent.
Après le premier jour d’activités transgenres, Heinz a envoyé un courriel aux élèves pour les informer que l’EFHS avait décidé d’annuler le reste de la semaine après avoir « écouté les élèves et les parents ».
« En écoutant les élèves et les parents et en observant aujourd’hui, notre équipe administrative s’est réunie cet après-midi et a pris la décision de ne pas poursuivre les journées de sensibilisation restantes cette semaine, car nous pensons que nous devons nous concentrer à nouveau sur l’apprentissage et que l’objectif de sensibilisation a été atteint », a-t-elle écrit, ajoutant que « l’éducation de certains élèves a été affectée ».
« En tant qu’équipe administrative, nous allons travailler avec notre parrain du gouvernement étudiant et les étudiants pour aider à mettre en place des politiques, des procédures et des délais plus clairs pour un processus d’examen plus efficace des demandes des clubs étudiants comme celle de cette semaine », a déclaré Heinz.
Les révélations sur le plaidoyer d’extrême gauche de l’EFHS en faveur des transgenres font suite aux rapports du mois dernier selon lesquels des enseignants californiens « harcelaient » des enfants pour les inciter à rejoindre des clubs LGBT et à plusieurs rapports d’agressions sexuelles commises par des élèves transgenres ou homosexuels dans un district scolaire de Virginie connu pour ses politiques pro-LGBT.
Dans le même temps, les parents conservateurs et les candidats pro-parents ont balayé les récentes courses aux conseils scolaires, faisant basculer le contrôle de dizaines de districts à travers le pays et évinçant les membres progressistes des conseils, selon LifeSiteNews.