Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Svitlana/Adobe Stock
9 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Les règles controversées pro-LGBT du Titre IX du président sortant Joe Biden sont illégales a statué jeudi le juge Danny C. Reeves dans une décision annulant la politique à l’échelle nationale.
En 2021, le ministère américain de l’Éducation (DOE), sous l’autorité de M. Biden, avait publié une directive à l’intention des éducateurs selon laquelle son Bureau des droits civils (OCR) interprète le titre IX — un ensemble de règles de longue date contre la discrimination sexuelle dans l’enseignement public — comme couvrant également « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » et « appliquant pleinement » cette interprétation « dans les programmes et activités d’éducation qui reçoivent une aide financière fédérale du ministère ».
En février 2024, le ministère de l’Éducation a soumis à l’Office of Management & Budget (OMB) des États-Unis une règle finalisée sur le titre IX, publiée plus tard en avril, qui étend l’interdiction de la « discrimination » par le gouvernement fédéral pour y inclure la « discrimination fondée sur les stéréotypes sexuels, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et les caractéristiques sexuelles ».
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Ses détracteurs ont mis en garde contre ses vastes ramifications pour les toilettes, les casiers et les programmes sportifs spécifiques au sexe, les droits d’expression et de conscience, et bien d’autres choses encore ; de nombreux États et groupes ont poursuivi l’administration à ce sujet, ce qui a incité plusieurs juges à se ranger du côté de l’administration Biden dans plusieurs juridictions.
L’Associated Press rapporte que le juge Reeves a estimé que cette décision élargissait la portée du Titre IX au-delà de son intention législative, accusant la Maison-Blanche d’une « tentative de contourner le processus législatif et de transformer complètement le Titre IX » ainsi que de « refroidir la parole ou d’obliger à affirmer une croyance avec laquelle l’orateur n’est pas d’accord de cette manière », en violation du Premier Amendement.
Cette décision libère toutes les écoles du pays de l’obligation fédérale de se conformer à l’idéologie LGBT et annule un ensemble de règles que le président Donald Trump s’était engagé à abroger par décret.
De nombreuses preuves montrent que « l’affirmation » de la confusion de genre entraîne de graves préjudices, en particulier lorsqu’elle est pratiquée sur des enfants impressionnables qui n’ont pas le développement mental, la maturité émotionnelle et l’expérience de la vie nécessaires pour prendre en compte les ramifications à long terme des décisions qui leur sont imposées, ou qui n’ont pas une connaissance complète des effets à long terme des procédures chirurgicales et chimiques qui modifient la vie, transforment le corps, et sont souvent irréversibles.
Les études montrent que plus de 80 % des enfants souffrant de dysphorie de genre la surmontent d’eux-mêmes à la fin de l’adolescence et que les procédures de « transition », y compris la chirurgie de « réassignation », ne parviennent pas à résoudre la tendance accrue des personnes confuses en matière de genre à s’automutiler et à se suicider, voire l’exacerbent, notamment en renforçant leur confusion et en négligeant les véritables causes profondes de leurs troubles mentaux.
De même, les gauchistes prônent l’inclusion des personnes confuses du genre dans les sports de sexe opposé comme une question d’« inclusivité », mais les critiques notent que le fait de satisfaire les athlètes dits « transgenres » sape le fondement rationnel initial de l’existence de sports spécifiques au sexe, privant ainsi les athlètes féminines de reconnaissance et d’opportunités professionnelles ou académiques.
Ces dernières années, il y a eu de nombreux exemples très médiatisés d’hommes remportant des compétitions féminines, et la recherche affirme que la physiologie donne aux hommes des avantages athlétiques distincts qui ne peuvent pas être annulés par la suppression d’hormones.
Dans un article publié en 2019 par le Journal of Medical Ethics, des chercheurs néo-zélandais ont constaté que « les jeunes hommes en bonne santé ne perdent pas de masse musculaire significative (ni de puissance) lorsque leur taux de testostérone circulante est réduit à un niveau (inférieur aux directives du Comité international olympique) pendant 20 semaines » et que « les effets indirects de la testostérone » sur des facteurs tels que la structure osseuse, le volume pulmonaire et la taille du cœur « ne sont pas modifiés par l’hormonothérapie » ; par conséquent, « l’avantage accordé aux [hommes souffrant de confusion sexuelle] par les directives [du Comité international olympique] est d’une injustice intolérable ».
Les critiques avertissent également que le fait d’obliger les filles à partager des installations intimes telles que les salles de bains, les douches ou les vestiaires avec des membres du sexe opposé enfreint leur droit à la vie privée, les soumet à un stress émotionnel inutile et donne aux prédateurs masculins un prétexte idéal pour entrer dans les salles de bains ou les casiers des femmes en prétendant simplement être transgenres.