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Un juge canadien confirme les sanctions prises à l’encontre d’une conseillère scolaire catholique qui s’était opposée au programme LGBT


Monique LaGrange.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LinkedIn

18 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un juge canadien a statué qu’un conseil scolaire était justifié d’imposer des sanctions sévères à une conseillère scolaire catholique chassée de son poste parce qu’elle s’opposait à l’idéologie extrême du genre et refusait de suivre une formation de « sensibilisation » aux questions LGBT.

Le juge Cheryl Arcand-Kootenay de la Cour du banc du roi de l’Alberta a statué jeudi que les sanctions imposées par le conseil des écoles catholiques régionales de Red Deer (RDCRS) à l’encontre de l’ancienne conseillère scolaire Monique LaGrange seront maintenues.

Mme LaGrange s’était engagée à poursuivre le conseil scolaire en justice, et il reste à voir si elle pourra prendre d’autres mesures après la décision du juge Arcand-Kootenay.

Le juge a statué que les politiques de la RDCRS en place pour tous les administrateurs, que le conseil prétendait avoir été enfreintes, étaient « logiques, approfondies et fondées sur les faits dont le conseil était saisi au moment de ses délibérations ».

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Comme le rapporte LifeSiteNews, le conseil d’administration de la RDCRS a voté à 3 contre 1 en décembre dernier pour disqualifier Mme LaGrange après qu’elle ait comparé l’agenda LGBT ciblant les enfants à celui de la propagande nazie de « lavage de cerveau ». Suite à ce vote, Mme LaGrange a démissionné de son poste.

L’ancienne conseillère scolaire s’est retrouvée sous le feu des critiques en septembre 2023 lorsqu’elle a publié sur les réseaux sociaux une image montrant des enfants de l’Allemagne nazie agitant des drapeaux à croix gammée lors d’un défilé, avec au bas de la page une image d’enfants agitant des drapeaux de la « fierté » LGBT accompagnée du texte suivant : « Le lavage de cerveau est un lavage de cerveau ».

Après que son message soit devenu viral, des politiciens albertains de gauche et d’autres personnes ont appelé à sa démission. Ces appels ont abouti à sa destitution de son poste de directrice de l’Alberta Catholic School Trustees' Association [Association des conseillers scolaires catholiques d’Alberta].

En septembre 2023, le RDCRS a adopté une motion demandant à Mme LaGrange de suivre une formation de « sensibilisation » aux questions LGBTQ+ et à l’holocauste en raison de son message sur les médias sociaux.

LaGrange a cependant refusé de s’excuser pour le mème ou de suivre une formation de « sensibilisation ».

Elle a fait valoir que le RDCRS n’avait pas le droit d’émettre des sanctions à son encontre parce qu’elles n’étaient pas fondées sur la loi sur l’éducation ou le code de conduite. Arcand-Kootenay n’était pas d’accord avec elle, affirmant que les violations du code de conduite permettent d’imposer des sanctions multiples à ceux qui les enfreignent.

Le juge Arcand-Kootenay a estimé que les sanctions imposées à Mme LaGrange pour qu’elle suive une formation de sensibilisation à l’Holocauste et aux personnes LGBT étaient en fait redondantes, puisque le conseil avait déjà ordonné la formation dans le cadre de séances de groupe.

Le juge a conclu en disant que les décisions du conseil contre LaGrange étaient raisonnables et que « les parties peuvent comparaître devant moi pour parler des coûts ».

L’enseignement de l’idéologie transgenre radicale dans les écoles suscite une opposition croissante au Canada, non seulement en raison de son impact sur les enfants, mais aussi sur les éducateurs qui s’opposent à cet enseignement.

D’autres administrateurs d’écoles catholiques ont été pris pour cible après s’être opposés au programme d’endoctrinement LGBT, comme l’administrateur du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), Michael Del Grande.

La semaine dernière, LifeSiteNews a rapporté qu’un tribunal avait rejeté l’appel de Del Grande pour faire annuler par un juge l’accusation de « mauvaise conduite » et les sanctions prises à son encontre par le TCDSB, après qu’il se soit opposé à l’ajout de l’« identité de genre » et de l’« expression de genre » en tant que classes protégées dans le code de conduite du conseil scolaire catholique de Toronto.

Ces derniers mois, de nombreux Canadiens inquiets ont protesté contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles du pays. En septembre, des milliers de personnes ont participé, d’un océan à l’autre, à la deuxième marche annuelle du million de personnes.

Des provinces comme l’Alberta et la Saskatchewan ont proposé ces derniers mois des lois destinées à renforcer les droits parentaux.



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