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Un juge accepte d’entendre le cas d’un professeur puni pour avoir critiqué les livres LGBT des écoles


Carolyn Burjoski.

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter/X

28 novembre 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Un tribunal de l’Ontario a statué en faveur d’une enseignante qui a été réduite au silence pour avoir exprimé ses préoccupations au sujet des livres LGBT dans les bibliothèques scolaires.

Le 23 novembre, le juge James Ramsay de la Cour supérieure de l’Ontario a rejeté la demande du Conseil scolaire du district régional de Waterloo (WRDSB) de rejeter le procès en diffamation de l’enseignante Carolyn Burjoski, aujourd’hui à la retraite. Mme Burjoski avait intenté une action en justice pour avoir été réduite au silence et attaquée publiquement l’année dernière, parce qu’elle avait tiré la sonnette d’alarme lors d’une réunion du WRDSB au sujet de livres pro-LGBT mis à la disposition des jeunes élèves dans les bibliothèques scolaires.

« Ce qui s’est passé ici ne devrait pas se produire dans une société démocratique », a déclaré M. Ramsay dans sa décision, selon le National Post.

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« Le code des droits de l’homme n’interdit pas les discussions publiques sur les questions liées au transgenrisme ou aux mineurs et au transgenrisme. Il n’interdit pas la discussion publique de quoi que ce soit », a-t-il ajouté.

Selon la décision, l’affaire Burjoski contre le WRDSB et son ancien président Scott Piatkowski peut maintenant se poursuivre. M. Ramsay a en outre ordonné au WRDSB de payer 30 000 dollars au titre des frais de justice de M. Burjoski.

Mme Burjoski, représentée par Jorge Pineda, un avocat du Justice Centre for Constitutional Freedoms, a également intenté une action en justice contre le WRDSB, faisant appel de la décision du conseil d’administration d’interrompre sa présentation.

« Le conseil d’administration et son président ont violé mon droit à la liberté d’expression garanti par la Charte canadienne des droits et libertés », a-t-elle déclaré. « Je demande également au tribunal d’ordonner au conseil de me permettre de retourner à la réunion du conseil d’administration, où j’espère pouvoir présenter mon exposé dans son intégralité. »

« Je suis ravie d’annoncer ma première grande victoire dans ma bataille juridique contre le Waterloo Region District School Board », a annoncé Mme Burjoski dans une vidéo publiée sur X, l’ex-Twitter. « Je suis ravi d’annoncer que le juge a rejeté la requête du conseil scolaire, permettant ainsi à mon procès en diffamation d’aller de l’avant. »

La lutte de Mme Burjoski pour obtenir justice a commencé après qu’elle eut été exclue d’une réunion du conseil d’administration le 17 janvier 2022 quand elle a dénoncé les dangers des livres LGBT dans les bibliothèques scolaires. Selon les documents du tribunal, Mme Burjoski a révélé que certains de ces livres donnaient l’impression qu’il était « simple, voire cool, de prendre des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé ».

Parmi les autres livres problématiques, on trouve celui d’un enfant de 12 ans qui aurait trouvé le bonheur après avoir subi une « transition » de genre. Un autre livre décrivait un élève de troisième année qui se rendait compte qu’il était « asexué » parce qu’il « ne pensait pas à des filles nues ».

La présentation de dix minutes a été interrompue après seulement quatre minutes, les administrateurs ayant affirmé qu’elle risquait d’enfreindre la législation sur les droits de l’homme.

À la suite de la réunion, Mme Burjoski a été suspendue de son poste, bien qu’elle eût été enseignante dans la région pendant 20 ans. Le conseil scolaire a également ouvert une enquête, le président Piatkowski déclarant plus tard aux médias que les commentaires de Mme Burjoski étaient « transphobes ».

Elle fit une dépression à la suite de cette épreuve et dut être emmenée à l’hôpital en ambulance. Mme Burjoski a révélé qu’elle était « toujours en convalescence après ce traumatisme ».

« J’ai été éjectée d’une réunion du conseil d’administration pour avoir questionné la pertinence quant à l’âge du contenu sexuel des livres pour enfants dans les bibliothèques des écoles élémentaires », a-t-elle partagé sur un site internet destiné aux enseignants exclus.

« Il m’a attribué des remarques que je n’avais pas faites, les qualifiant de haineuses et m’accusant d’avoir violé le Code des droits de l’homme », a déclaré Mme Burjoski, ajoutant que la vidéo de la réunion avait été rapidement retirée du site internet du WRDSB « afin que les gens ne puissent pas entendre par eux-mêmes ce que j’ai réellement dit. »

Malgré les allégations de M. Piatkowski, M. Ramsay a tranché en faveur de Mme Burjoski, déclarant : « Le président du conseil d’administration a agi avec malveillance ou, du moins, avec un mépris insouciant de la vérité. Il a pris une décision embarrassante, erronée et arbitraire pour faire taire une expression légitime d’opinion et il a été largement critiqué pour cela. Il n’est pas exagéré de déduire que, réalisant cela, il a tenté de se justifier auprès du public en assassinant le caractère de la plaignante. »

« Ils l’ont accusée d’avoir enfreint le Code des droits de l’homme, d’avoir remis en question le droit des personnes transgenres à exister et d’avoir tenu des propos haineux. Elle n’a fait aucune de ces choses », a-t-il ajouté.



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