Elaine Wren.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Texas Right to Life
14 avril 2025 (LifeSiteNews) — Le comité des décès d’un hôpital déterminera si une petite fille dont il s’occupe continuera à recevoir des soins de maintien en vie ou si elle mourra de négligence.
Elaine Wren, née le 10 mars 2025, vit avec un oscillateur, un appareil respiratoire pour nourrissons, dans un hôpital du nord du Texas. Cependant, à l’encontre de la volonté de ses parents, l’hôpital pourrait cesser de lui administrer ce traitement de maintien en vie.
Selon l’organisation Texas Right to Life, les parents du bébé se sont tournés vers elle pour obtenir de l’aide. Ils demandent au public de prier pour « la guérison du bébé Wren » ; pour que « l’hôpital de fournisse la trachéotomie et la sonde d’alimentation nécessaires » pour son transfert dans un autre hôpital ; pour qu’un « autre établissement médical accepte le bébé Wren » et pour que « la famille Wren, qui défend sa cause, reçoive la paix et le discernement ».
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La loi texane sur les directives anticipées, également connue sous le nom de « règle des 25 jours », rend légal le retrait des soins de maintien en vie. Inscrite dans la loi en 1999, la règle des 25 jours a rendu légale la décision des comités hospitaliers d’interrompre le traitement de leurs patients pour quelque raison que ce soit, y compris une évaluation négative de leur « qualité de vie ».
Selon l’organisation Texas Right to Life, l’hôpital « peut alors supprimer le traitement, même le traitement de survie (ventilateur, dialyse, etc.), et le patient ne peut pas faire appel de la décision. Même si le patient est conscient, cohérent et demande activement la poursuite du traitement de maintien en vie, la règle des 25 jours donne à l’hôpital le pouvoir de passer outre les souhaits du patient ». Le patient dispose alors de 25 jours pour trouver un autre hôpital qui lui offrira le traitement. Dans certaines circonstances, ce délai est réduit à 10 jours.
Le comité chargé de statuer sur le cas de Wren doit prendre une décision lors d’une réunion qui se tiendra le mercredi 16 avril.
Malheureusement, la menace qui pèse sur la jeune vie d’Elaine Wren n’est pas sans précédent. Au Royaume-Uni, Charlie Gard, Alfie Evans, Indi Gregory, Isaiah Haastrup et Alta Fixsler ne sont que cinq exemples d’enfants en bas âge dont les parents se sont battus en vain devant les tribunaux pour empêcher les hôpitaux d’interrompre leur traitement de maintien en vie et pour transférer les enfants dans des hôpitaux qui les prendraient en charge. (Tafida Raqeeb, un enfant de 5 ans souffrant d’une lésion cérébrale, est un rare exemple d’enfant britannique qui a été autorisé à vivre et à quitter le pays pour être soigné.)
Les enfants américains sont moins connus, comme Jahi McMath, 13 ans, qui a été autorisé par les tribunaux à continuer à recevoir une assistance respiratoire, et Sun Hudson, un petit garçon né à Houston (Texas) en 2004 et atteint d’une forme grave de nanisme. Le comité des décès de l’hôpital a déterminé que Sun ne pourrait pas vivre très longtemps et a donné à sa mère seulement 10 jours pour trouver un autre hôpital qui le maintiendrait sous assistance respiratoire. Elle n’y est pas parvenue et, à la suite d’un sursis d’exécution, Sun est mort par asphyxie. On pense que c’était la première fois qu’un hôpital américain supprimait le maintien en vie d’une personne sans ses propres directives anticipées et contre la volonté de son tuteur.
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