M. Garrison de South Park semble être devenu un modèle pour certains...
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube/South Park
12 juillet 2023 (LifeSiteNews) — Le sinistre réalisateur John Waters, connu pour ses films cultes transgressifs, a un jour résumé la place centrale de l’avortement dans le progressisme en une seule citation. « Parfois, j’aimerais être une femme, a-t-il dit, juste pour pouvoir avorter ».
Ce genre de sentiment ouvertement pro-avortement n’est pas aussi rare que certains lecteurs pourraient le croire. En tant que militant pro-vie, j’ai entendu des féministes désinvoltes et des partisans de l’avortement en colère dire à maintes reprises qu’ils dédieraient leur « prochain avortement » aux pro-vie pour avoir eu l’audace de s’exprimer en faveur des enfants à naître.
À notre époque progressiste, l’avortement est considéré, à bien des égards, comme un élément central de l’identité féministe — et donc de ce que signifie être une femme post-moderne, libérée des contraintes de la famille, des enfants et de la nature elle-même. De nombreuses penseuses féministes, notamment Gloria Steinem, ont fait référence à leurs avortements comme à des moments cruciaux de leur libération et donc de leur identité, une sorte de baptême du sang pervers.
Il n’est donc pas surprenant qu’un homme s’identifiant à une femme puisse vouloir non seulement devenir enceint — et des chercheurs médicaux tentent déjà de mettre au point des procédures permettant de transplanter des utérus dans des hommes biologiques, dans le but évident (bien que probablement inatteignable) de faciliter la grossesse masculine — mais aussi se faire avorter. (Oui, je suis conscient du caractère insensé de cette phrase. Voilà où nous en sommes).
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Les Libs de TikTok ont récemment mis en ligne une autre vidéo troublante d’un homme qui se fait passer pour une femme de manière peu convaincante et qui fantasme sur ce que cela pourrait être de pouvoir devenir enceint — et ensuite de tuer l’enfant à naître par avortement dans un fantasme féministe bizarre et meurtrier.
« Je veux être la première femme transgenre à subir avec succès une greffe d’utérus, ovaires et ovules compris, et je veux être la première femme transgenre à avorter », déclare-t-il, un drapeau du « Progrès » en arrière-plan et arborant des lunettes de soleil à étoiles roses. « Je laisserai un médecin qui a déjà réussi une greffe d’utérus prélever les organes d’un donneur transmasculin consentant et en bonne santé, les placer dans mon corps ; je me consacrerai corps et âme à leur suivi ; j’aurai autant de relations sexuelles homosexuelles qu’il le faudra avec autant de femmes trans qu’il le faudra, et je laisserai les transphobes et les homophobes se gratter la tête en se demandant ce qu’ils doivent en penser — et je veux être la première femme trans à se faire avorter ».
Ce clip est si manifestement diabolique qu’une partie de moi a supposé (et vraiment, vraiment espéré) qu’il s’agissait simplement d’une mystification grotesque perpétrée par un activiste transgenre qui souhaitait provoquer des personnes saines d’esprit. C’est possible, mais je n’ai trouvé aucune preuve de cela, même si la vidéo est devenue virale avec plus de 9 000 retweets et près de 3 millions de spectateurs. Comme l’a souligné Chaya Raichik, l’émission télévisée South Park, à la fois dure et blasphématoire, avait prédit un jour un scénario de ce genre, en diffusant un synopsis dans lequel un homme paye pour changer de sexe et insiste ensuite sur son droit à l’avortement.
Toutes ces choses sont hallucinantes et ouvertement démoniaques, et je suis d’accord avec Samuel James : nous devrions faire attention à la quantité de ces choses que nous consommons. Il y a un équilibre difficile à trouver entre rester au courant de l’actualité et plonger la tête la première dans les égouts, et ceux d’entre nous qui écrivent régulièrement des commentaires culturels doivent veiller à ne pas s’inonder de boues toxiques. Ce clip vidéo, cependant, montre à quel point les forces progressistes qui cherchent à s’emparer de notre culture sont effrontément mauvaises — et lorsqu’elles nous disent ce qu’elles sont, nous devrions les croire.