Amir Farsoud.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CTV news
Cynthia Mulligan et Meredith Bond ont rapporté sur City TV news le 16 novembre qu’Amir Farsoud a changé d’avis et, après avoir reçu l’aide d’amis et d’inconnus, il ne demande plus l’euthanasie. Farsoud ne voulait pas mourir, mais craignant de perdre son logement, il avait fait une demande d’Aide médicale à mourir (AMM) par peur de devenir sans-abri.
Mulligan et Bond ont rapporté :
Mais un peu plus d’un mois après que CityNews eût partagé son histoire pour la première fois, Farsoud a déclaré que la vague de soutien en sa faveur lui permettra de vivre avec un toit sur la tête.
« Je suis une personne différente », a déclaré Farsoud. « La première fois que nous avons parlé, je ne ressentais qu’obscurité, misère, stress et désespoir. Maintenant, c’est tout le contraire ».
L’homme de 54 ans de St. Catharines a déclaré qu’il est éternellement reconnaissant envers ceux qui ont fait des dons au GoFundMe, lancé par une femme nommée Effy, inconnue de Farsoud, après avoir vu son histoire.
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a aidé à cette cause en faisant la promotion du GoFundMe lancé par Effy.
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Farsoud a dit à Mulligan et Bond que si le gouvernement améliorait les aides aux personnes handicapées, celles-ci ne demanderaient pas l’AMM. Ils ont rapporté :
Il a déclaré que les gouvernements devraient se concentrer sur la résolution des problèmes à l’origine de la pauvreté, plutôt que sur les ramifications morales des personnes en situation de pauvreté qui demandent l’AMM.
« Je pense que la bonne solution est de ne pas avoir ce problème, est de soulager ce qui cause le problème », a expliqué Farsoud.
« Si la société se préoccupe de personnes comme moi et comme le demi-million d’autres personnes vivant dans la pauvreté du programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (ODSP), alors il faut les sortir de la pauvreté. C’est la solution évidente. S’ils étaient sortis de la pauvreté, s’ils avaient un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture dans leur bouche, je vous garantis que l’AMM ne serait pas une considération. Tout le débat deviendrait superflu ».
L’Aide médicale à mourir est officiellement devenue légale au Canada en 2016 sous condition que la mort soit raisonnablement prévisible. L’admissibilité à la demande a été élargie en mars 2021 pour inclure les personnes handicapées ou celles qui souffrent de douleurs, même si elles ne sont pas proches de la mort.
Il y a plusieurs mois, une femme de 31 ans souffrant de polysensibilité chimique a demandé l’euthanasie parce qu’elle avait besoin d’un logement non pollué pour vivre. Elle a renoncé à l’euthanasie après que des personnes aient collecté des fonds et l’aient aidée à trouver un endroit propre où vivre.
Les personnes handicapées et celles qui vivent dans la pauvreté ont bien besoin des soutiens nécessaires pour vivre. Elles demandent l’euthanasie non pas en raison de leur handicap, mais parce qu’elles ont l’impression que la mort est leur seul choix.