
Par Marie Clare Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vahe/Adobe Stock
30 octobre 2025 (LifeSiteNews) — Un groupe canadien spécialisé dans la gestation pour autrui offre aux femmes jusqu'à 25 000 dollars de « remboursement » pour porter des bébés pour des couples LGBT.
Dans une publicité publiée en octobre sur Facebook, Canadian Fertility Consulting promettait aux femmes jusqu'à 25 000 dollars pour devenir mère porteuse pour un couple LGBT, confirmant ainsi les craintes que la gestation pour autrui réduise la vie humaine à une simple transaction commerciale.
« Devenez mère porteuse et ayez un impact durable sur la vie de quelqu'un », pouvait-on lire dans l'annonce. « Vous recevrez jusqu'à 25 000 dollars et aurez l'immense joie d'aider des couples qui ne peuvent pas concevoir à réaliser leur rêve d'avoir une famille. »
« Devenez mère porteuse pour des couples LGBTQ+ », pouvait-on lire sous l'annonce, avec un lien vers le site internet du groupe.
Sur son site internet, Canadian Fertility Consulting promettait que les mères porteuses « n'auraient jamais à débourser quoi que ce soit. Les mères porteuses canadiennes reçoivent en moyenne plus de 25 000 dollars en remboursement ».
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En plus de faciliter la maternité de substitution pour les couples hétérosexuels, le groupe s'efforce d'aider les « couples de même sexe qui souhaitent créer un lien biologique avec leur enfant » et les « parents célibataires prêts à assumer seuls la parentalité » à avoir des bébés.
Au début du mois, LifeSite a lancé une nouvelle campagne afin de s'associer à des groupes de défense des droits, au Vatican et à des organisations pro-vie pour exiger l'interdiction mondiale de la maternité de substitution. La maternité de substitution pour les couples LGBT a été introduite aux États-Unis en 1995 et s'est depuis développée au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et dans d'autres pays occidentaux.
Cette pratique a également été condamnée par les Nations unies, qui ont appelé à sa criminalisation mondiale au début de ce mois. Dans son rapport, l'ONU a averti que « des tactiques coercitives telles que les incitations financières, les menaces de poursuites judiciaires ou le retrait du soutien à la mère et au bébé » sont souvent utilisées pour faire pression sur les mères porteuses afin qu'elles avortent leurs enfants.
Récemment, de nombreux groupes de maternité de substitution ont été dénoncés comme rien de moins que des réseaux de traite d'êtres humains. Ce rapport de janvier 2025 publié par Reduxx a révélé l'histoire véritablement horrible d'un pédophile condamné qui dirigeait un « empire multinational de maternité de substitution ».
De plus, la maternité de substitution a permis à des pédophiles condamnés, sous le label socialement acceptable de couples LGBT, d'acquérir des bébés.
En juillet, les Américains ont été scandalisés d'apprendre qu'un couple homosexuel avait financé avec une levée de fonds leur parcours de maternité de substitution afin d'avoir un enfant, alors que l'un des partenaires était un délinquant sexuel condamné pour crimes contre des enfants. Bien que l'adoption par un prédateur sexuel enregistré soit illégale, l'homme a exploité une faille dans la loi sur la gestation pour autrui en ses gamètes pour engendrer l'enfant et en le faisant porter par une mère porteuse.
De même, en août, LifeSiteNews a rapporté que des jumeaux de six ans avaient été retirés par les services de protection de l'enfance du domicile d'un homme de 74 ans à San Francisco après que la police ait trouvé les garçons enfermés dans une « cage de taille humaine ». L'homme âgé avait obtenu les garçons grâce à la maternité de substitution.