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Un grand journal britannique admet ce que les pro-vie savent déjà : les avortements clandestins sont un mythe

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie

8 février 2022 (LifeSiteNews) — Les grandes sociétés d’avortement telles que Planned Parenthood et Marie Stopes font pression pour légaliser l’avortement dans les pays en développement depuis des années, un fait exposé dans le brillant livre du militant pro-vie nigérian Obianuju Ekeocha, Target Africa : Neo-Colonialism in the 21st Century.

Soutenus par des milliardaires tels que Bill Gates et George Soros, ainsi que par de puissantes organisations telles que les Nations Unies, l’Union européenne, l’administration Biden et l’Organisation mondiale de la santé, les pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine et d’Amérique du Sud sont soumis à une pression quasi constante pour qu’ils suppriment leurs protections des enfants à naître et laissent passer à travers leurs frontières les profiteurs sanguinaires de « Big Abortion ».

Le scénario est presque toujours le même. Les nations riches font miroiter l’aide étrangère aux nations plus pauvres, exigeant qu’elles se conforment aux valeurs post-chrétiennes sous peine de se voir couper les vivres. Les médias occidentaux s’emploient à dépeindre ces pays non pas comme des nations axées sur la famille qui aiment et valorisent les enfants, mais comme des paysages d’enfer amers où des millions de femmes meurent dans des ruelles. Ils ne prétendent jamais qu’ils cherchent à légaliser l’avortement pour leur propre profit, ou parce que leurs valeurs l’exigent — ils prétendent toujours que c’est pour le bien des personnes qu’ils demandent de l’accepter. Aucun mensonge n’est trop gros pour ne pas être imprimé.

C’est pourquoi une récente correction de la publication britannique The Telegraph est particulièrement surprenante — non pas parce qu’elle s’est trompée dans les chiffres de l’avortement, mais parce qu’elle a pris la peine de l’admettre. Voici leur aveu, dans son intégralité :

Le 19 février 2021, nous avons publié un article qui rapportait qu’environ « 12 000 femmes meurent d’avortements clandestins chaque année au Malawi… »

L’article faisait référence à des données produites dans un rapport conjoint du Centre pour la santé reproductive du Collège de médecine de l’Université du Malawi et de l’Institut Guttmacher, basé aux États-Unis.

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Ce rapport présentait des recherches qui estimaient que plus de 141 000 avortements clandestins et non sécuritaires avaient lieu chaque année au Malawi. À la suite de ces recherches, le ministère de la Santé et la commission parlementaire sur la santé ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils se sont appuyés sur les conclusions du rapport et ont déclaré que 12 000 femmes mouraient chaque année des suites d’avortements clandestins.

Cependant, un examen plus approfondi du rapport conjoint, qui est à la disposition du public, montre que cette estimation de 12 000 femmes mourant d’avortements clandestins chaque année n’est pas étayée par les données contenues dans le rapport. En fait, le nombre de décès dus aux avortements clandestins au Malawi est probablement bien inférieur. Par exemple, un rapport publié par le Groupe de la Banque mondiale en collaboration avec l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Division de la population des Nations unies en 2019 a estimé à 2 100 le nombre total de décès maternels au Malawi chaque année, et seule une petite partie de ces décès est attribuable à des avortements à risque. Une analyse des différentes données par le Dr Calum Miller se trouve dans ce rapport publié... Nous sommes heureux d’attirer l’attention de nos lecteurs sur ces questions et sur le débat plus large.

Là encore, il s’agit d’un aveu stupéfiant, car il contredit directement la propagande constamment diffusée par les médias au service de « Big Abortion ». Les nations occidentales, comme le dit Ekeocha dans Target Africa, mènent « une guerre contre le corps des femmes africaines », et la désinformation sur les avortements clandestins est un élément essentiel de cette guerre.

L’avortement doit être présenté comme étant dans l’intérêt des femmes à qui l’on dit qu’elles en ont besoin — au diable le paternalisme ! Cela se passe, il faut le souligner, dans des pays où les statistiques indiquent régulièrement que le nombre d’enfants souhaité est, au minimum, de six.

Il y a quelques années, j’étais en Tanzanie et j’ai passé une soirée à boire et à discuter avec un habitant du pays. Il m’a posé des questions sur mon travail, et je lui ai dit que je travaillais pour une organisation pro-vie. Il voulait en savoir plus, et je lui ai expliqué qu’au Canada, trois cents bébés sont tués dans l’utérus chaque jour. Il était stupéfait. Comment se fait-il, m’a-t-il demandé, que dans des pays si modernes et si riches, nous puissions faire des choses que le plus pauvre de ses compatriotes saurait être un meurtre ?

Je n’avais pas de bonne réponse à lui donner. Je n’en ai toujours pas.



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