Joshua McParland.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : @joshuamcparland/TikTok
24 mars 2025 (LifeSiteNews) — Un autre détransitionneur de premier plan s’est présenté pour expliquer pourquoi il regrette profondément d’avoir eu recours à des « soins d’affirmation du genre » pour obtenir un changement de sexe.
Joshua McParland, de Belfast, a commencé à lutter contre la dysphorie de genre à un très jeune âge. « À l’école primaire, les gens me prenaient pour une fille parce que j’avais une voix aiguë et des cheveux longs », a-t-il expliqué à Good Morning Ulster. « C’est comme ça que la confusion de mon identité s’est installée... parce que j’avais l’air si féminin. Quand on est enfant, on absorbe les opinions des autres comme une éponge ».
McParland a donc décidé de tenter une « transition » vers le sexe féminin et a commencé à prendre des hormones du sexe opposé à l’âge de 17 ans. Selon lui, il a dû faire pression sur sa mère pour obtenir l’autorisation de « transitionner », mais elle l’a finalement soutenu. « En tant que mère, elle voulait simplement m’aimer », a-t-il déclaré. « Je pense qu’à l’adolescence, on croit tout savoir, mais ce n’est pas le cas. Je faisais la fête, je me droguais, je faisais des choses folles ». En janvier 2024, il s’est rendu en Turquie pour se faire poser des implants mammaires afin de mieux « se présenter » en tant que femme.
La mère de McParland le soutient également dans ses efforts pour inverser les changements qu’il a entrepris à l’âge de 17 ans. En février, à peine un an après son voyage en Turquie, il a été opéré pour retirer les implants mammaires qu’il avait achetés. Il a également cessé de prendre des hormones transsexuelles. McParland affirme qu’il reconnaît aujourd’hui qu’il « fuyait » ses problèmes et qu’il n’aurait pas dû essayer de changer de sexe.
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Le catalyseur de cette prise de conscience a été sa conversion au christianisme, juste avant qu’il ne subisse une « chirurgie du bas » qui aurait impliqué une castration et une tentative de création d’un « néo » (ou plutôt « pseudo ») vagin. McParland ne pourrait pas être plus heureux d’avoir changé d’avis. « C’est la première fois que je suis honnête avec moi-même : je ne suis pas une femme », a-t-il déclaré. « J’aurais également renoncé à un avenir, à une famille et à des enfants. Cela aurait été, littéralement, une mutilation de la création de Dieu. C’est vraiment mal. C’est mon point de vue ».
« Je ne suis jamais allé jusqu’au bout (de la chirurgie du bas), car Dieu m’a sauvé de ce [piège] », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur TikTok. « Cela montre à quel point Dieu est extraordinaire. Je veux rendre gloire, honneur et louange à Jésus-Christ, parce qu’il m’a sauvé de beaucoup de choses que j’étais sur le point de me faire. J’étais sur le point de détruire sa création et il m’a sauvé de cela — car des gens m’avaient dit que j’allais devenir une “vraie femme”. Mais on ne peut pas changer la façon dont Dieu nous a créés. Et seul Jésus peut nous sauver des mensonges de Satan ».
« Tous ces trucs de reconstruction du genre ne viennent pas de Dieu », a-t-il poursuivi. « Cela va offenser beaucoup de gens, mais cela va aussi sauver beaucoup de gens des mensonges dans lesquels je vivais. Je prie pour que cette vidéo touche quelqu’un, au nom de la puissance de Jésus. Je ne suis pas venu ici pour être dur. Je suis ici pour dire la vérité. Je dis cela par amour. Je ne me suis pas fait opérer du bas, et je ne pense pas que vous devriez le faire non plus ».
Lorsque Good Morning Ulster lui a demandé s’il était « préoccupé par le fait que de nombreux membres de la communauté transgenre s’offusqueraient de ses opinions », McParland a fait remarquer qu’il était particulièrement qualifié pour comprendre les deux camps. « J’ai déjà porté leurs souliers », a-t-il répondu. « J’ai suivi ce chemin, et maintenant je commence une nouvelle vie avec Jésus ». La BBC note que le Stormont, l’organe législatif de l’Irlande du Nord, « a maintenant interdit la fourniture de bloqueurs de puberté aux moins de 18 ans » (depuis décembre 2024).
McParland documente sa détransition sur sa page Instagram ainsi que sur TikTok.