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Un évêque canadien impose le vaccin covid aux prêtres et aux employés diocésains, et menace ceux qui résistent


Mgr Ronald Fabbro, évêque de London.

Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of London/YouTube

London, Ontario, 10 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Un évêque canadien veut imposer à tout son clergé, ses employés et ses bénévoles de recevoir le vaccin COVID sous peine d’être licenciés.

L’évêque de London, en Ontario, Mgr Ronald Fabbro a rendu obligatoire l’injection du vaccin COVID contaminé par l’avortement, publiant des déclarations sur la gravité du COVID-19 et sur le vaccin contaminé par l’avortement dans une politique officielle de vaccination, datée du 18 octobre 2021.

« Le non-respect de cette politique pourrait entraîner une action disciplinaire (être placé en congé sans solde), pouvant aller jusqu’au licenciement pour motif valable », a-t-il écrit.

« Les membres du clergé qui refusent la vaccination seront démis de leurs fonctions actuelles. Si possible, ils seront réaffectés par l’évêque, à sa discrétion, à des rôles qui ne comportent pas de contact avec le public, et leur allocation pourra être ajustée en conséquence. »

Mgr Fabbro n’a fourni aucune preuve scientifique pour étayer ses affirmations et son document ne cite aucun enseignement biblique ni de l’Église catholique.

L’ordinaire du diocèse de Londres a déclaré : « Le COVID-19 est une menace claire et actuelle pour la société. Il n’est pas imaginaire comme certains le suggèrent, ni une maladie réservée aux personnes âgées, ni une maladie insignifiante comme le rhume. »

Cependant, Mgr Fabbro n’a pas donné d’exemple de personnes qui ont suggéré que le COVID est « imaginaire », et il a omis de mentionner qu’au Canada, la grande majorité des maladies graves associées au COVID sont survenues chez des personnes âgées. De plus, les experts en santé publique ont suggéré que le COVID rejoindra bientôt d’autres maladies respiratoires endémiques comme le rhume et la grippe.

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L’évêque a ajouté que le personnel diocésain « doit agir en sachant que les vaccinations sont à la fois sûres et nécessaires ». Cependant, de nombreuses personnes ont été gravement blessées ou sont décédées après avoir reçu les vaccins COVID disponibles, et ceux-ci font l’objet d’essais cliniques pendant encore deux ans. Même des partisans des vaccins comme Bill Gates ont reconnu que ces produits médicaux expérimentaux ne parviennent pas à réduire la transmission, ce qui remet en question la raison pour laquelle ils pourraient être considérés comme « nécessaires ».

Mgr Fabbro a déclaré que toutes les « personnes » et tous les « visiteurs » travaillant ou exerçant un ministère dans le diocèse doivent présenter une preuve de vaccination complète pour pouvoir continuer à exercer leur fonction. Les personnes concernées sont en fait tous « les évêques, les prêtres, les diacres, les ministres ecclésiaux laïcs, le personnel (y compris les employés des cimetières) et les bénévoles du diocèse de London ». Les visiteurs « comprennent, sans s’y limiter : les prestataires de services, le clergé ou les laïcs venant d’autres diocèses pour un ministère temporaire ».

Le document présente des facteurs que Mgr Fabbro, ancien professeur de théologie, juge « pertinents » pour des raisons virologiques. Il pense que les vaccins contaminés par l’avortement sont nécessaires pour ceux qui opèrent dans le diocèse en raison de la proximité du personnel et du clergé dans de nombreux bâtiments diocésains. Il a réitéré son opinion dans le document selon laquelle « la vaccination est simple, sûre et efficace ».

L’évêque a reconnu, mais minimisé, les effets secondaires causés par les vaccins, qui ont entraîné de graves problèmes cardiaques chez les jeunes hommes, en déclarant : « Le fait qu’il puisse y avoir des effets secondaires pour certains n’enlève rien à la nécessité générale de ces vaccins... »

Mgr Fabbro a également mis en doute la distanciation sociale et le port de masques comme mesures préventives en déclarant que le « masquage » ou les « tests réguliers » « ne seront pas suffisants » si une personne n’est pas vaccinée. Jusqu’à présent, tout le personnel diocésain était tenu de porter un masque lorsqu’il travaillait à proximité d’autres personnes dans un bureau diocésain, même sans mandat de vaccination.

Selon la politique, tous les membres du clergé, le personnel et les bénévoles ont « 45 jours » à compter de la date de publication de la politique pour présenter une preuve de vaccination. Le non-respect de cette obligation « peut entraîner des mesures disciplinaires (y compris le placement en congé sans solde), pouvant aller jusqu’au licenciement pour motif valable ».

En outre, les membres du clergé seront « démis » de leurs fonctions s’ils n’acquiescent pas à la politique. Cependant, de nombreux catholiques, y compris des laïcs, des prêtres et des prélats — dont le cardinal Raymond Burke et Mgr Carlo Maria Viganò — ont refusé de prendre l’un des vaccins COVID actuellement disponibles parce que des lignées cellulaires provenant de bébés avortés ont été utilisées dans leur développement ou leurs tests. L’Église catholique enseigne que l’avortement est le meurtre d’un être humain innocent et constitue donc un péché grave.

Mgr Fabbro a déclaré à la fois que le cadre réglementaire actuel sera « temporaire » et que la suspension et le licenciement des employés et du clergé qui refusent le vaccin « resteront en vigueur après la fin de la pandémie ».

Le diocèse tiendra compte des raisons médicales pour les exemptions de vaccins, mais a clairement indiqué que les raisons religieuses catholiques ne seront pas prises en compte, car l’évêque Fabbro est d’avis « que recevoir un vaccin n’est pas contraire à la loi de l’Église ».

L’évêque a également laissé entendre que les injections de rappel du COVID seront obligatoires « si l’autorité publique le demande ».

Plus de 1600 personnes ont signé une pétition créée par Christopher Kowalski, un paroissien du diocèse, protestant contre le mandat. La pétition comprend une copie d’une lettre ouverte que Kowalski a envoyée au diocèse pour dénoncer la politique de vaccination et plus de deux douzaines de citations de l’enseignement catholique, de la Bible et de preuves médicales qui contredisent les déclarations de Mgr Fabbro concernant la nouvelle politique.

La lettre de M. Kowalski remet en question l’efficacité des vaccins contaminés par l’avortement et le raisonnement qui sous-tend la politique du diocèse, affirmant que celle-ci « ne peut atteindre ses objectifs utilitaires et n’est pas compatible avec notre foi ».

Le 9 novembre, l’auteur catholique bien connu Phillip Lawler a publié un article critiquant la politique de Mgr Fabbro. Lawler a déclaré que plutôt que d’écrire en tant qu’évêque, Mgr Fabbro a écrit « en tant que responsable de la santé publique ».

Lawler a également critiqué l’idée que les « visiteurs » de la propriété diocésaine doivent être vaccinés et qu’il n’y a « aucune obligation pour le diocèse d’accueillir ces personnes » en disant : « Quelles sont ces personnes, qui viennent aux bureaux du diocèse et des paroisses ? Des catholiques ordinaires. Lorsque l’évêque se réfère aux fidèles catholiques comme étant “ces personnes” et ne voit aucune raison pour le diocèse de les accueillir, quelque chose a profondément mal tourné — et cela ne s’arrangera pas avec un vaccin. »

LifeSiteNews a contacté le diocèse de London pour recueillir des commentaires mais n’a pas encore reçu de réponse.

Les lecteurs peuvent contacter le diocèse à l’adresse suivante :

1070 Waterloo St.
London ON N6A 3Y2
519-433-0658

Les courriels peuvent être envoyés via la page de contact du diocèse.



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